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Interventions sur "croissance"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Leduc :

...us, une telle contraction de la dépense, y compris de l'investissement public, est irresponsable. Muni de ce budget, déjà austéritaire et passé en force au 49.3, le Gouvernement a dû revoir sa copie au bout de deux mois à peine : dès février 2024, Bruno Le Maire, ministre de l'économie et des finances, a annoncé 10 milliards de coupes budgétaires, après avoir revu à la baisse les perspectives de croissance, de 1,4 % à 1 % du PIB. Cette annonce a en outre anticipé la confirmation d'un déficit bien pire que celui qu'avait annoncé le Gouvernement pour 2023 puisque, le 26 mars, le couperet de l'Insee est tombé : le déficit a été de 5,5 % du PIB au lieu des 4,9 % prévus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Leduc :

Le Gouvernement s'est trompé sur tout, qu'il s'agisse de la croissance, de la prévision des recettes publiques ou encore du déficit. Ces erreurs virent à l'incompétence, et l'on doute sérieusement de leur sincérité tant elles semblent justifier ensuite des coupes budgétaires brutales si assumées. Les 10 milliards de coupes que vous avez annoncées sont pourtant un scandale. En valeur absolue, l'écologie, l'emploi et l'enseignement supérieur seront les plus durement t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

... maintient son objectif d'un déficit public inférieur aux 3 % du PIB en 2027. Les agences de notation Fitch et Moody's laissent clairement entendre qu'elles n'y croient pas. Pour sa part, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit un déficit de 4,3 % cette année-là, indiquant d'ailleurs que le déficit français ne devrait pas repasser sous la barre des 3 % du PIB avant 2029. Les hypothèses de croissance du Gouvernement restant exagérément optimistes, les prévisions en matière de dette et de déficit seront quasi impossibles à concrétiser. Si la croissance française s'avère, comme c'est probable, plus faible que celle qui est attendue par l'exécutif, les économies à faire seront donc plus importantes. Notre taux de dépenses publiques – 56,3 % en 2024 – est supérieur de 8 points à la moyenne de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

... peuples de l'application de ces règles : c'est la fétichisation de la dette, fardeau financier que nos générations légueraient à leurs enfants. Dans ce travail de destruction, les règles européennes et le récit ne seraient rien sans les serviteurs qui les appliquent. Ils le font d'autant mieux qu'ils en sont eux-mêmes convaincus, comme le démontre la récente révision du pacte de stabilité et de croissance : alors que Bruno Le Maire se félicitait d'avoir arraché plus de flexibilité dans l'application des règles, il n'y aura dans les faits aucune évolution ; un temps évoquée, la sortie, du calcul des déficits publics, de certains investissements dans la transition écologique n'aura pas trouvé grâce aux yeux du Gouvernement. Il faudra donc bel et bien trouver 95 milliards d'euros à l'horizon 2027 po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

...Président hurlait de ses vœux, à Lyon, en 2017 : open bar pour les plus riches et les multinationales, tandis que les autres devront attendre le ruissellement ! Évidemment, il n'y a pas eu de ruissellement, et le déficit s'est creusé, pour atteindre 5,5 % en 2023. Vous mettez ce déficit sur le compte d'un retournement conjoncturel. Toutefois, le HCFP vous a opposé un démenti : en 2023, la croissance a été conforme aux prévisions inscrites dans la loi de finances. Ce qui explique le déficit, c'est donc non pas la conjoncture, mais les 52 milliards d'euros de baisses d'impôts que vous avez opérées depuis 2017. Cette politique a d'abord bénéficié aux ultrariches, à qui vous avez accordé 3,2 milliards d'euros de baisses d'impôts, en transformant l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en imp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaViolette Spillebout :

...'augmentation ciblée des impôts était une réponse magique ! De l'autre côté de l'hémicycle, le Rassemblement national n'est pas en reste. Si nous suivons son programme, la faillite nous est promise, puisque le déficit se creusera chaque année de 100 milliards supplémentaires. À tous ceux qui veulent faire croire que notre économie est à l'arrêt, je réponds que les faits parlent d'eux-mêmes : la croissance française progresse ; le PIB a crû de 0,2 % au premier trimestre 2024.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaViolette Spillebout :

..., monsieur Cazenave : faire repasser le déficit public de la France sous la barre des 3 % du PIB. Rappelons que c'est notre majorité qui l'avait fait en 2018 ; nous devons y parvenir de nouveau en 2027. La feuille de route en matière de rétablissement des finances publiques est simple, claire et cohérente. Comme vous l'avez dit, monsieur le ministre, elle repose sur trois piliers essentiels : la croissance et le plein emploi, afin d'accélérer le désendettement ; les réformes de structure comme celle de l'assurance chômage ou celle de la simplification pour les PME ; la réduction des dépenses publiques qui ne rendent pas le service qu'elles devraient rendre. Le Gouvernement la met en œuvre en refusant d'augmenter les impôts, conformément à la promesse du Président de la République. Depuis 2017, cett...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

... et que Bruno Le Maire est ministre de l'économie. En 2017, on nous vantait les « Mozart de la finance ». Sept ans plus tard, tout le monde sait que vous êtes en réalité des fossoyeurs de l'économie – les fossoyeurs de notre pays. En 2023, le déficit public a atteint le taux effrayant de 5,5 % – preuve flagrante de l'incapacité du Gouvernement à maîtriser les dépenses publiques et à susciter une croissance économique solide. Quant à la dette, elle a explosé de près de 1 000 milliards d'euros depuis que vous êtes aux responsabilités, ce qui fait de Bruno Le Maire le pire ministre de l'économie de la Ve République et, sûrement, de l'histoire moderne de notre pays. Nous ne devons pas sous-estimer l'ampleur de la situation et ses conséquences potentielles sur les générations futur...