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L'Assemblée nationale, seule représentante du peuple français, n'aura jamais voté sur ce projet de loi…
...sécuriser un texte que vous saviez rejeté par une très large majorité des Français. Cela a continué avec l'utilisation de l'article 44.3 lors des débats au Sénat, qui a permis un vote unique sur l'ensemble du texte et sur plusieurs amendements que vous avez daigné retenir. Mais les brillants constitutionnalistes que vous êtes ont oublié un article : celui qui donne la parole au seul souverain, le peuple.
Je pense bien sûr à l'article 11. Le référendum aurait peut-être permis d'éviter de tomber dans cette nouvelle crise politique qui prouve que depuis les gilets jaunes, aucune leçon n'a été retenue par l'oligarchie. En démocratie, il n'est pas honteux de reculer face à la volonté du peuple. En recourant au 49.3, c'est précisément elle que vous tentez de forcer. Mais il est trop tard, madame la Première ministre. Quelle que soit l'issue du vote de ce jour, vous aurez échoué : échoué à convaincre la représentation nationale, mais surtout, et c'est finalement cela qui compte, échoué à convaincre les Français. Si votre brutalité n'étonne plus personne, elle s'est accompagnée cette foi...
...itale d'une natalité forte, soutenons financièrement les Français qui souhaitent agrandir leur famille, facilitons l'accès à la propriété des jeunes couples et instituons une part fiscale pleine dès le deuxième enfant. Notre mission, votre mission, devrait être entièrement tournée vers la défense des intérêts de la France et des Français. Cette mission ne peut s'envisager sans une approbation du peuple, je le répète, unique souverain de notre pays. La tâche du législateur n'est pas la plus aisée, mais elle est essentielle : rédiger les lois par lesquelles se manifeste la volonté souveraine. En refusant de retirer votre réforme et de passer par la voie référendaire, vous entachez tant votre honneur que notre mission de parlementaires. Je vous en conjure, madame la Première ministre, prenez un pe...
En unissant nos voix, nous exprimerons uniquement la volonté du peuple de France sur ce texte.
Fière de siéger auprès de femmes et d'hommes qui, depuis le début, ont fait honneur à leur mandat et mesurent quotidiennement l'ampleur des responsabilités qui leur ont été confiées. Fière de siéger auprès de femmes et d'hommes dont les choix et les actions ne dépendent que d'une seule chose : le souci de leur peuple et du bien commun. Votre exemplarité, mes chers collègues, ne vous demande aucun effort et prouve que rien, absolument rien, ne pourra vous détourner de ce feu ardent nourri de l'amour d'un pays et de son peuple.
Prêts à donner à ce peuple fier et fort le courage de bâtir une France plus grande, une France apaisée et à l'unisson. Si nous avons désormais beaucoup à réparer, les fondations de la maison France, son peuple, demeurent intactes. Et contrairement à ce qu'ils subissent avec vous, les Français savent que nous ne ferons jamais rien sans eux et jamais rien contre eux !
Bien loin des régressions sociales, économiques, culturelles et diplomatiques, nous rêvons d'une grandeur retrouvée, de prospérité et de justice. Nous rêvons que notre grand peuple fraternel et épris de liberté ne soit plus maltraité chez lui. Parce que nous sommes nous-mêmes libres de tout intérêt, financier ou étranger,…
Que reste-t-il alors ? Le forcené de l'Élysée dégoupille une grenade et bouche toutes les issues. Il ne laisse au peuple aucune porte de sortie. Il porte l'entière responsabilité d'une explosion de colère. En démocratie, pourtant, le peuple est le seul souverain. Si Emmanuel Macron voulait réparer le pays, il pourrait annoncer un référendum ou une dissolution ,
mais il a fait du peuple son ennemi : « un mort » – un conseiller du Président parle « d'un mort ».
...st saisi de démesure. Il n'écoute plus personne. Il a refusé de recevoir l'intersyndicale, ignoré des manifestations historiques depuis cinquante ans, commandé un passage en force, et se barricade désormais dans son palais. Comme lui, il désire l'impossible. Ni l'adhésion à son projet, ni l'adhésion à sa réforme ne sont de ce monde, mais il fera comme si – à croire qu'Emmanuel Macron se trompe de peuple : il croit possible de gouverner la France indépendamment des Français, indépendamment de la fureur qu'il fait naître en eux.
Le jeudi 16 mars 2023 aura constitué le point de rupture entre un Président de la République qui a théorisé la société des premiers de cordée et un peuple qui, depuis qu'il a fait la Révolution en 1789, recherche constamment, obstinément, passionnément la réalisation de la promesse républicaine d'égalité.
Loin de vos éléments de langage mécanisés, ils expriment la diversité, la colère, l'imagination du peuple uni contre votre réforme – hurlant son désir de vivre, ses aspirations qui vont bien au-delà du travail, son ras-le-bol d'un monde qui s'emballe, où il faut produire et consommer toujours plus, jusqu'à épuisement des corps, des existences, de la terre.
De la gauche à la droite de cet hémicycle, nous sommes les représentants des Français, et comme le disait Paul Reynaud, il y a soixante ans, lors de l'examen d'une autre motion de censure, « les représentants du peuple, si décriés aujourd'hui, savent bien qu'ils ne sont, pris isolément, que des porte-parole modestes, précaires, faillibles, vilipendés souvent. Mais ils savent aussi qu'ensemble ils sont la nation et qu'il n'y a pas d'expression plus haute de la volonté du peuple que le vote qu'ils émettent après une délibération publique ». Madame la Première ministre, lorsque, sur décision de celui qui se rêve J...
...du. Le sentiment d'être pris pour des imbéciles. Le sentiment de ne pas être respecté. L'idée que ça suffit, tout simplement. « On ne méprise que les gens qui font des choses méprisables », a écrit Alberto Moravia. Pour mériter tant de mépris, qu'ont fait les ouvriers, les employés, les privés d'emploi ? Qu'ont fait les organisations syndicales, qu'ont fait ceux qui manifestent ? Qu'a fait notre peuple pour mériter tant de mépris ?
...er des engagements comptables au-dessus de la volonté populaire, les intérêts de la finance au-dessus du bien-être social, du respect du travail, du droit mérité à la retraite. Emmanuel Macron avait promis cette réforme ? La belle affaire ! Nul ne lui a confié les prérogatives d'un monarque absolu. Votre responsabilité ne consiste pas à ignorer les limites. Vous n'exercez le pouvoir qu'au nom du peuple : c'est avec lui que vous devez gouverner, non contre lui.
Le temps est suspendu. En cet instant et comme rarement, dans nombre d'endroits du pays, de la maison au café du coin, des lieux de travail à la rue, les regards sont tournés vers notre assemblée – la maison du peuple, de par la présence des représentants qu'il a élus. On nous écoute. On nous regarde. On attend avec espoir le résultat de notre vote sur cette motion de censure. Car dans quelques minutes, si 287 d'entre nous le décident, la volonté de deux tiers des Français de renvoyer ce gouvernement et son injuste réforme des retraites peut devenir une réalité. En République, il n'y a qu'un seul souverain, c'...