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...validé votre gestion du covid ; nous sommes donc cohérents. S'agissant de l'article 3, qui vise à rectifier les prévisions de recettes et les objectifs de dépenses pour l'exercice 2022, nous aurons la même position et voterons contre, en raison des nouvelles dépenses engagées et de l'absence de prise en considération de l'inflation. Même si nous utiliserons tous cet argument, rappelons que ni la Cour des comptes ni la Cnam – Caisse nationale de l'assurance maladie – ne donnent au Gouvernement un blanc-seing sur le PLFSS pour 2023. Nos positions s'inscrivent dans une suite logique : nous avons voté contre l'article 1
Il est très bien, cet amendement ! J'espère que vous le garderez, même après le recours au 49.3 !
Si nous poursuivons nos débats avec la même sérénité que lors de nos travaux en commission, au cours desquels nous avons travaillé efficacement et de manière apaisée, il n'y a aucune raison pour que ce texte se solde par un 49.3.
... durable, fondée sur une politique générale différente de celle que nous défendons. Notre politique générale, c'est : pas d'aggravation du déficit, pas d'augmentation des impôts. Vous n'êtes pas d'accord ; votre idée de politique générale, c'est : préférence nationale et aggravation du déficit. Dans ce cas, faites apparaître cette majorité absolue si vous en êtes capables et ne dites pas que le recours au 49.3 est un déni de démocratie. Nous sommes responsables du Gouvernement
La question, c'est : quelle majorité pour quelle action publique ? La seule majorité capable de soutenir un gouvernement aujourd'hui, c'est la nôtre. Vous aurez peut-être l'occasion d'en faire apparaître une autre, en cas de recours au 49.3. En attendant, nous ne voterons pas l'article 3, qui a été dénaturé par votre amendement.
... Attal chaque fois que notre vote ne correspond pas aux souhaits du Gouvernement. L'amendement de Mme Garin a également donné lieu à une certaine forme de culpabilisation. Notre objectif n'est évidemment pas de mettre en difficulté les entreprises. Le covid fut une catastrophe mondiale – c'est un fait. Face à un événement d'une telle ampleur, il est du devoir de tout gouvernement d'envoyer les secours. Il n'y a donc pas lieu d'applaudir les ministres lorsqu'ils envoient des secours quand la forêt brûle dans les Landes ou dans les monts d'Arrée, ou quand des régions sont inondées ! Ce qu'a fait le précédent gouvernement était normal : c'était le minimum dans n'importe quelle démocratie digne de ce nom.
C'était bien le minimum que de porter secours à la population et au pays, et de protéger nos intérêts dans une situation aussi grave.
Arrêtez de nous culpabiliser à ce sujet. Ces secours nécessitaient évidemment un budget. Le problème est qu'une autre catastrophe se profile : la catastrophe climatique. Pour s'en prémunir, il n'existe ni vaccin, ni canon Caesar – camion équipé d'un système d'artillerie –, ni char d'assaut ; il ne reste que la puissance publique : elle doit planifier, orienter les comportements et prendre des décisions économiques, sociales et industrielles.