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Peut-être, monsieur Bazin, pourriez-vous vous montrer de toute bonne foi et préciser que la Cour des comptes dit aussi que les tableaux d'exercice présentés par ce PLFSS montrent une image tout à fait cohérente des comptes 2021.
Naturellement, nous ne voterons pas l'article 1er . En effet, malgré une amélioration des recettes, le bilan de l'année 2021 suscite de nombreuses interrogations de forme comme de fond. On ne peut pas vraiment parler de santé quand on discute du PLFSS. Le problème dure depuis sa création en 1996…
Oui, il a été créé par la droite, mais je crois que, en trente ans, tout le monde peut avoir évolué. Une loi organique sur la santé permettrait d'envisager le problème de façon complètement différente. Pour un nouveau député comme moi, le PLFSS semble en effet relever d'une logique de gestion purement comptable : on affecte l'argent, puis on voit ce qu'on fait avec. Or les Français attendent autre chose. Il faut d'abord parler des patients, que M. Ruffin vient d'évoquer : on ne le fait pas assez souvent dans cet hémicycle. Nous devons partir de leurs besoins, dont l'évolution au cours du temps n'a pas été suffisamment prise en compte – ...
... – s'agissant de la révision de l'Ondam. Certes, cette révision a pris en compte la revalorisation du point d'indice et prévu quelques mesures relatives à l'inflation, mais tous les acteurs concernés, au premier rang desquels la FHF, vous ont alerté sur l'insuffisance des crédits rectificatifs alloués pour l'année 2022 – nous les examinerons à l'occasion de la discussion de la deuxième partie du PLFSS – qui n'ont pas permis de couvrir l'impact de la revalorisation du point d'indice.
Pour tuer tout suspense, j'annonce que nous voterons contre l'article 1er pour la simple raison que les revalorisations, notamment au profit de l'hôpital, ne sont pas suffisantes. Nous l'avons déjà dit à de nombreuses reprises. Ce PLFSS traduit un déni face à la crise du système de santé publique, dont il ne prend pas suffisamment la mesure. Les services hospitaliers sont en tension et leur personnel démissionne en masse, particulièrement dans les catégories les moins bien payées. L'hôpital est maintenu juste au-dessus de l'eau ; il respire à peine. Les moyens supplémentaires prévus par l'article 1er ne sont pas à la hauteur de ...
Deux tableaux, six colonnes, quelques dizaines de chiffres : voici l'article 1er de votre PLFSS. Aucun Français hors de cette enceinte n'en prendra connaissance ; il semble trop technique, trop complexe. Pourtant, il est en réalité très simple, car cet ensemble d'indicateurs forme ce qu'il faut bien appeler une fiction – une fiction de gestion, une fiction de contrôle et une fiction de véracité. En refusant de certifier les recettes, telles que vous les avez non pas calculées, mais imaginé...
C'est votre combinaison magique, pour tout effacer, tout régler et s'octroyer un quitus à peu de frais. Bien logiquement, la fiction de cet article 1er entache l'ensemble du PLFSS. Aussi voterons-nous contre son adoption.
Il est bon de discuter de cet article. Grâce à la loi organique relative aux lois de financement de la sécurité sociale du 14 mars 2022, défendue par l'ancien rapporteur général, M. Mesnier, le périmètre du PLFSS a été étendu, offrant à la représentation nationale une vision plus étendue des administrations de sécurité sociale. C'est important. Nous pouvons regretter que les comptes pour 2021 ne soient discutés qu'en octobre 2022. À l'avenir, grâce à la nouvelle loi organique, ils le seront beaucoup plus tôt et c'est tant mieux. C'est sans doute ainsi la dernière fois que le PLFSS comporte une première p...
Comme l'indiquait M. Bazin, nous vivons une transition entre l'ancienne loi organique régissant les lois de financement de la sécurité sociale et la nouvelle, défendue par M. Mesnier. Le présent article n'inclut donc pas les tableaux prévus dans les anciens PLFSS. L'amendement vise à les insérer.