7 interventions trouvées.
...t vous avez raison. Les consultations gratuites entre 20 et 25 ans, entre 40 et 45 ans, entre 60 et 65 ans sont une bonne chose, de même que les vingt consultations de suivi médical pour tous les enfants jusqu'à 18 ans. Encore faut-il que ces examens aient effectivement lieu ! N'oublions pas que les économies faites aujourd'hui sur la prévention seront les dépenses en soins curatifs de demain. L'accès aux soins est un sujet dont nous avons parlé tellement de fois. En la matière, personne ne peut donner de leçons à personne. Je n'ai pas oublié les années 2012 à 2017, qui ont été désastreuses. Depuis, le numerus apertus a été instauré ; on forme davantage d'internes – d'ailleurs, les formateurs finiront par manquer dans les facultés. Les avancées sont réelles : je pense par exemple à la délégati...
Enfin, nous avons adopté un amendement sur l'expérimentation de l'accès direct pour les infirmiers de pratique avancée. Ces différents amendements ont été adoptés en commission et nous les défendrons en séance. Nous avons également déposé de nouveaux amendements pour encore enrichir le texte : un pour sécuriser les junior-entreprises – M. le ministre en a parlé tout à l'heure ; et un autre – Mme la ministre déléguée l'a évoqué – pour sécuriser les praticiens à diplô...
...à domicile jusqu'aux Ehpad. Votre budget 2023 est loin de l'assurer, puisqu'il manque au moins 6 milliards par an pour répondre à l'enjeu de la perte d'autonomie. La question de la prévention n'est traitée qu'à la marge : la mise en place de consultations aux trois âges de la vie n'est qu'une ébauche. Une prévention ambitieuse implique une politique volontariste – information sur les addictions, accès au sport et à la santé par l'activité physique. Le Gouvernement a tenté de synthétiser ces derniers enjeux, mais il en oublie un crucial : la prévention contre les violences sexistes et sexuelles. L'amendement de notre collègue Marie-Charlotte Garin entend réparer cet oubli en systématisant le repérage des violences sexuelles sur les enfants. La commission l'a adopté et nous nous en félicitons. ...
..., nous en attendions davantage. Où est l'ambition ? Où est la trajectoire ? Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 est un texte timide, alors que les urgences et les attentes sont grandes ! En vérité, la déception tient moins à ce que contient le texte qu'à ce qu'il ne contient pas. Car il reste muet sur bien des chantiers essentiels. Je veux revenir sur ces silences. L'accès aux soins, pour commencer, est tout juste effleuré. Il constitue pourtant un enjeu crucial dans nos territoires où les difficultés d'accès à un professionnel de santé sont grandissantes. Compte tenu de la pénurie de médecins, comment nos concitoyens accéderont-ils aux nouvelles consultations de prévention, dont nous saluons toutefois l'idée ? De même, la création d'une année supplémentaire d'inte...
...plus jamais se reproduire. En utilisant les moyens adaptés, nous pourrons alors revoir en profondeur le fonctionnement de nos établissements : nous pourrons mettre un terme au recours à l'intérim, humaniser l'accompagnement, élever notre niveau d'exigence, diminuer le reste à charge des résidents et soutenir les structures habilitées à l'aide sociale dans tous les territoires, afin de favoriser l'accès du plus grand nombre à des établissements de bonne qualité. Nous le voyons bien, finalement : nous devons mener une réflexion plus large. Depuis plusieurs années, toutes les mesures relatives à l'autonomie ont été intégrées soit dans des textes relatifs à la dette sociale, soit dans le budget de la sécurité sociale ; c'est loin d'être satisfaisant. En effet, si les questions financières sont évi...
Changement de méthode, donc : outre des mesures immédiates, nous aurons à prendre en compte des propositions à plus long terme. La santé et l'accès aux soins demeurent des préoccupations majeures pour nos concitoyens ; nous leur devons d'y répondre. Si cette réponse s'inscrira en partie dans la continuité de ce qui a été fait précédemment, elle sera à d'autres égards novatrice. Traiter par la régulation – et non par la coercition – ce que nous appelons les déserts médicaux ; s'adapter à la révolution démographique et garantir le « bien vieil...
...ogression en 2023, puisqu'une hausse de 8,6 milliards d'euros est prévue par rapport à 2022 – il a augmenté de plus de 53 milliards depuis 2017. Certains ici présents auraient bien aimé que des gouvernements précédents y parviennent, mais ils y ont toujours renoncé. Sans aborder la longue liste des mesures qui figurent dans le présent PLFSS, je voudrais citer trois d'entre elles qui concernent l'accès aux soins : la lutte contre les déserts médicaux, le renforcement de la politique de maintien à l'autonomie et l'accueil des jeunes enfants. Quand j'entends ceux qui disent qu'il n'y a rien dans ce PLFSS, je m'interroge sur leur bonne foi ! L'accès aux soins, d'abord, concerne les médecins et l'ensemble des professionnels de santé. En plus de celles qui ont été prises dans le cadre de la loi « M...