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La plus brutale, c'est la crise de l'hôpital public, dont les Français ont le sentiment qu'il s'effondre malgré le dévouement des soignants.
...des comptes a montré à plusieurs reprises qu'elles ne fonctionnaient pas et qu'elles engendraient même des effets d'aubaine. Vous envoyez des signaux contradictoires sur les téléconsultations. Pour notre part, nous continuerons à proposer d'utiliser une large palette d'outils, en assumant de recourir à la régulation là où l'incitation s'est révélée impuissante. La troisième crise est celle de l'hôpital public. Les difficultés sont connues : manque chronique de personnel, diminution des effectifs, démoralisation des soignants. Rappelons que 67 % des établissements font appel à l'intérim et que 42 % des infirmières présentent des syndromes d'épuisement.
Vous devriez battre votre coulpe sur les 35 heures appliquées à l'hôpital public !
Le Gouvernement est responsable de la situation actuelle de l'hôpital, en voie de s'effondrer, en manque aigu de personnel, avec des urgences en crise. Vous êtes responsables des déserts médicaux qui s'étendent partout en France. Et la réponse de ce PLFSS ? Un objectif de dépenses qui ne compense même pas la hausse des coûts à laquelle vont devoir faire face les hôpitaux !
La dette est devenue une des modalités normales et pérennes de financement de la protection sociale. De surcroît, examiné dans le détail, il apparaît que ce texte ne dit pas grand-chose de la paupérisation de l'hôpital, parle de prévention mais n'en fait pas grand-chose,…
N'avez-vous pas l'impression, monsieur Guedj, que l'état de l'hôpital et plus globalement l'état du système de santé dans notre pays n'est pas dû aux choix opérés ces trois ou quatre dernières années, mais surtout à des choix hasardeux dont vous êtes responsables, à gauche et à droite de cet hémicycle ?
La majorité considère, comme vous, monsieur Guedj, la sécurité sociale comme un trésor national, et c'est bien pourquoi nous voulons la développer, la faire fructifier encore plus pour protéger les Français, comme nous l'avons fait durant ces deux dernières années de pandémie et de crise sanitaire. Vous avez pointé la question du financement de l'hôpital public, mais je vous rappelle que quand cette majorité est entrée dans cet hémicycle, portée par les Français, le budget de l'hôpital était de 80 milliards d'euros par an. Il sera avec ce PLFSS de plus de 100 milliards d'euros pour l'année qui vient. Chaque année, sous le quinquennat de François Hollande, vous vous battiez en tant que membre de la majorité pour un Ondam à 1,7 %… Aujourd'hui, cett...
Vous vous en doutez, le groupe Rassemblement national, dans un esprit constructif, veut que ce texte soit débattu au maximum, notre objectif étant de le rendre le moins imparfait possible. Les Français ont besoin que l'on parle des sujets primordiaux que sont les déserts médicaux, la gestion de l'hôpital public, le congé parental, les Ehpad… Nous voulons discuter dans l'hémicycle des allocations familiales et de leurs conditions d'attribution.