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Interventions sur "lien"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

Le groupe La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale votera cet article. Je veux pourtant lancer une alerte : l'exposé des motifs de cet article visant à augmenter de deux heures le temps dédié au lien social pour les bénéficiaires de l'APA mentionne que cette mesure permettra de lutter contre le travail à temps partiel. Je trouve gênant d'y avoir inclus cette phrase, comme si le présent article était une sorte de cache-sexe pour un PLFSS qui n'améliorera pas réellement les conditions de travail des aides à domicile. Dire que ces deux heures supplémentaires permettront d'éviter les temps de tra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...st représentatif de la philosophie qui préside à la construction de ce PLFSS : des petits pas, qui vont certes dans le bon sens, mais une absence criante de vision politique à moyen terme face au vieillissement de la population. En effet, il est vraisemblable que personne ne s'opposera à ce que les personnes éligibles à l'APA bénéficient de deux heures de soutien dédiées à l'accompagnement et au lien social. Néanmoins, cette mesure ne suffit pas à cacher l'absence d'une politique globale, réfléchie, du grand âge, absence que reflète si bien le renvoi aux calendes grecques du projet de loi sur le grand âge, toujours promis et jamais déposé. Cette loi est pourtant si nécessaire pour répondre à un défi humain : l'amélioration de la prise en charge des résidents d'Ehpad, en termes de soins mais ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...x modalités de financement de ces mesures, mais je souhaite que nous puissions le mener. Quant à l'article 34, c'est un bon article. Il souligne la nécessité, également rappelée par M. Maudet, d'améliorer les conditions d'intervention des professionnels du domicile, dont 72 % travaillent à temps partiel, avec des durées d'intervention parfois trop brèves. Il y introduit cette part d'humanité, de lien, absolument essentielle à leur mission. Néanmoins, je pense que le dispositif aurait gagné à assumer cet objectif. Si vous souhaitez améliorer les conditions de travail des aides à domicile, il faut participer à la revalorisation de leur salaire, agir sur la formation, sur la structuration et la professionnalisation. En effet, ces deux heures dites de lien social revêtent un caractère paradoxal...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

...public aux services d'aide à domicile, sous la forme d'un tarif plancher national situé à 22 euros. Par ailleurs, nous avons voté une dotation complémentaire de 3 euros en moyenne par heure d'intervention, permettant de renforcer la qualité et de diversifier l'offre des services à domicile. En cohérence avec ces différentes mesures, cet article vise à consacrer un temps d'accompagnement dédié au lien social, au bénéfice des personnes âgées et des professionnels intervenant à leur domicile. Il permettra de prévenir la perte d'autonomie, de repérer les fragilités, de lutter contre l'isolement social des personnes vulnérables. Dernier point très important, il donnera aux professionnels un peu plus de temps pour exercer la mission sociale qui est la leur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Muller :

...pt minutes par jour. Dix-sept minutes qui permettraient de sortir les personnes d'une souffrance psychologique durable, de prévenir la perte d'autonomie des personnes âgées, alors même que l'APA est réservée à celles dont le manque d'autonomie est déjà caractérisé. Dix-sept minutes qui permettraient enfin d'améliorer le travail des soignants en leur donnant un temps supplémentaire à consacrer au lien social, comme si ce lien n'existait pas déjà tout au long de leur travail, comme s'ils allaient s'y consacrer uniquement pendant ce petit laps de temps. Pour avoir été aide-soignant, je vous confirme que la considération humaine entre en jeu dans chaque acte. L'article 34 propose donc une mesure factice sur tous les points, dont la réalité est masquée par de jolis mots. Nous sommes ici, comme d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... regretter que la volonté politique en la matière, depuis des années maintenant, soit riquiqui : on nous a promis une grande loi sur le grand âge et l'autonomie en 2017, puis en 2018, puis en 2019, puis en 2020, puis en 2021. On ne peut pas dire qu'on nous ait promis grand-chose en 2022 ; on ne sait pas si cela viendra un jour. Au moins ce projet de loi contient-il quelques mesures. Le besoin de lien est évident. Cette mesure dont, comme l'a dit Jérôme Guedj, l'origine est mystérieuse, peut constituer un élément de réponse partiel. Cela suppose néanmoins que l'on réfléchisse aux métiers du lien, qui sont de véritables métiers : pour bien employer ces deux heures consacrées au lien social, il faut avoir suivi une formation, avoir acquis un savoir-faire… Toute une mécanique doit donc être mise...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Il s'agit de corriger le défaut que j'évoquais tout à l'heure. En effet, monsieur le ministre, vous ne vous appuyez que sur les équipes médico-sociales APA, du département, pour identifier les personnes qui se verront proposer ces deux heures consacrées au lien social. Or, si l'on veut lutter contre l'isolement et repérer les personnes fragiles, on ne peut pas négliger l'écosystème des acteurs concernés : les associations – vous venez d'en parler –, les bailleurs sociaux – je pense notamment aux gardiens d'immeuble – et les CCAS, qui, lors de la crise du covid-19, ont développé le fameux « aller vers » les publics fragiles. Pourtant, ces acteurs-là ne b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Avis défavorable. Par cet amendement et les suivants, vous proposez en définitive de réécrire ou de détourner le dispositif ; ce faisant, vous montrez que vous ne croyez pas en la pertinence de ces deux heures consacrées au lien social. Je veux rappeler les deux objectifs visés. Tout d'abord, ces deux heures hebdomadaires permettront de consacrer un temps supplémentaire aux bénéficiaires de l'APA – ces personnes sont en effet déjà identifiées et ne relèvent pas des GIR 5 et 6 –, éventuellement, comme il est précisé à l'article 34, au-delà du plafond : elles vont donc bien s'ajouter au plan d'aide. Elles permettront de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

L'amendement, dans la même logique que le précédent, vise à flécher véritablement le temps dédié au lien social vers les personnes qui en ont réellement besoin, c'est-à-dire celles qui sont classées en GIR 5 ou 6. En effet, à ce stade, comme le dispositif est destiné aux bénéficiaires de l'APA, ce sont les personnes qui ont un degré de perte d'autonomie plus prononcé qui en bénéficient. Nous considérons qu'il faut au contraire prévenir la perte d'autonomie, c'est-à-dire s'adresser en priorité aux pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Mélin :

Cela tombe sous le sens. Même si nous ne sommes pas tout à fait d'accord avec la manière dont ont été définies ces deux heures consacrées au lien social, très certainement, c'est dans les moments privilégiés d'échange tranquille, serein et répété que l'on peut arriver à percevoir de petits événements, de petits signes avant-coureurs qui permettent de déceler certains problèmes à temps. Cela s'appelle de la prévention. C'est aussi un temps tranquille, serein, où on peut donner des conseils en se référant à un protocole. Monsieur Guedj, je ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

Comme on l'a dit, les services d'aide à domicile sont essentiels à notre société. Ces personnels sont en première ligne et jouent un grand rôle dans les métiers du soin et pour le vivre-ensemble. Ce métier comporte une forte dimension humaine ; pour que celle-ci soit prise en compte, il faut que les personnels exercent dans les meilleures conditions possibles. Dans ces professions, on crée du lien et parfois on s'attache. L'amendement vise à ouvrir, pour les aides à domicile, un droit à une demi-journée de congés de deuil en cas de décès de l'une des personnes dont elles s'occupent. On a beaucoup parlé de revalorisation des salaires et des formations. Pour protéger ces métiers du soin, il faut aussi améliorer les conditions de travail, de sorte qu'ils soient exercés dans des conditions di...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

...tre collègue Marie-Charlotte Garin, que l'on pourrait d'ailleurs, d'une certaine manière, qualifier d'amendement d'appel. En effet, il tend à sensibiliser à la situation des aides à domiciles : quand la personne dont elles se sont occupées pendant des semaines, parfois des années, décède, elles doivent immédiatement aller s'occuper de quelqu'un d'autre, comme si de rien n'était. L'attachement, le lien créé – on évoquait tout à l'heure le lien social, mais il existe aussi le lien affectif –, rendent leur métier compliqué : il faut retourner au boulot sans bénéficier ne serait-ce que d'une demi-journée pour faire le deuil de la personne – qui est parfois perçue comme un proche – ou se rendre à son enterrement, même lorsque les familles le demandent. Je pense qu'il faut adopter l'amendement, et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

... des soins, et cela ne fait pas de nous des proches. Si cela peut vous convaincre, je vais vous livrer une anecdote personnelle : au début de ma carrière, je me suis occupée d'un homme que j'appelais affectueusement « M. Papi ». Un jour, quand je suis entrée dans sa chambre, sa petite-fille était là, et elle m'a répondu : « Ce n'est pas votre papi, madame, c'est le mien. » Même si nous créons des liens, nous restons des soignants et ne serons jamais des proches. Je voterai donc contre l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Alors que nous arrivons au terme de l'examen des dispositions relatives à la branche autonomie, et même si ce n'est pas encore l'heure de faire le bilan, je tiens à souligner que nos débats sur la branche autonomie tiennent en deux chiffres : l'instauration de deux heures hebdomadaires dédiées au lien social, soit dix-sept minutes par jour, et la création de 3 000 postes dans les Ehpad, soit à peine un demi-poste supplémentaire par Ehpad – loin des 10 000 postes par an pendant les cinq ans à venir que vous nous promettiez. Certes, des mesures pertinentes de renforcement des contrôles dans les Ehpad ont été adoptées – nous les avons d'ailleurs complétées et enrichies –, mais après le scandale ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

...ître l'activité d'accueillant familial, qui deviendrait ainsi la vingt-septième recensée parmi les métiers du soin à la personne, grâce à la remise au Parlement d'un rapport consacré à ce sujet. L'accueil familial constitue en effet une solution alternative humaine, présentant un caractère de proximité ; il permet aux personnes atteintes par l'âge, le handicap ou le cumul des deux de conserver un lien social et une forte intégration à leur bassin de vie, tout en leur coûtant moins cher qu'une place en Ehpad – nous avons longuement abordé ce dernier point. Ainsi, même si leur situation économique est précaire, les personnes fragilisées peuvent recevoir les soins et l'attention dont elles ont besoin. Conçu de manière à compléter les autres dispositifs existants – Ehpad, aide à la vie partagée, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...être certains que la totalité des 73 millions d'euros voués être supprimés va se retrouver intégralement – c'est compliqué, puisqu'il ne s'agit pas de la même enveloppe – dans le financement du déploiement de l'aide à la vie partagée par les départements ? Ces derniers jouent le jeu, ils ont signé avec la CNSA les conventions permettant de lancer les appels à projets qui, d'ores et déjà, se multiplient sur le territoire. En la matière, où la notion d'État stratège prend tout son sens, je m'interroge sur le rythme d'engagement des projets. Le chiffrage est complexe mais, en tout état de cause, on compte moins d'un millier d'habitats inclusifs ; ce sont 10 à 15 000 personnes qui y vivent, alors que le rapport Piveteau-Wolfrom évoquait un objectif de 150 000 personnes – à titre de comparaison, 6...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Cristol :

...et de vie sociale. L'habitat inclusif, c'est vivre chez soi sans être seul, c'est l'assurance de continuer à participer à la vie sociale et c'est, in fine, un levier puissant pour prévenir la perte d'autonomie. C'est favoriser le vivre-ensemble, développer la vie collective au sein de l'habitat, permettre de s'intégrer dans la vie du quartier et de la commune pour déployer et maintenir des liens sociaux. Cependant, ce dispositif s'appuie aujourd'hui sur un cofinancement complexe du forfait pour l'habitat inclusif et de l'aide à la vie partagée. L'article 35 vise donc à ce que la fin du FIH et de son cofinancement coïncide avec un soutien de la CNSA aux départements s'engageant dans le déploiement de la vie partagée. Parce que cet article est de nature à favoriser le plein déploiement d...