6 interventions trouvées.
...s inquiétudes au sujet de nos danses ancestrales, imprégnées de notre culture et de souffrances séculaires, comme le gwoka du souvenir de l'esclavage. Vous nous avez assuré que si les acteurs de terrain, les animateurs techniciens de l'éducation populaire et les pratiquants de ces disciplines le veulent, il leur sera possible, en lien avec l'État, d'engager un processus en vue de l'admission à un diplôme d'État – auquel nous sommes également favorables dès lors qu'ils seront obligatoirement consultés. Nous nous inquiétions aussi de la rémunération de ceux qui n'entreront pas dans le cadre de ce diplôme, bien qu'ils exercent leur art depuis des années. Vous nous avez garanti que, même non diplômés, ils pourraient toujours être rétribués. Toutes ces conditions étant remplies, le groupe LIOT votera...
...u nom du groupe Renaissance, je tiens tout d'abord à remercier les rapporteures, Mmes Colboc et Bazin-Malgras. Dès leur mission flash de 2021, elles ont mené auprès des danseurs, des associations ici présentes et de tous les acteurs un important travail de consultation. Ce processus a débouché sur ce texte ambitieux pour tous les talents qui s'expriment dans les danses non encore reconnues par un diplôme d'État délivré par le ministère de la culture, et en même temps attentif aux territoires, à leurs inquiétudes et à la nécessité de préserver une vitalité artistique dont l'encadrement trop strict nuirait à la création, à la transmission horizontale chère aux pratiquants de certaines danses, comme celles associées à la culture hip-hop. Je remercie nos collègues de groupes extérieurs à la majorité...
…nous sommes pour la professionnalisation et pour davantage de qualifications ! Seulement, tel n'était pas l'objet du débat. Formulée autrement – nous avons d'ailleurs longuement échangé à ce sujet –, cette proposition de loi aurait certainement reçu notre soutien. Vous êtes allés trop vite et avez procédé de façon confuse. Trop vite, d'une part parce que vous passez de la création d'un diplôme d'État – idée intéressante – à son obtention obligatoire pour enseigner, d'autre part parce que cette obligation, qui ne s'appliquait qu'à trois danses, les concernera désormais toutes.
Il aurait mieux valu enclencher une dynamique plus progressive, laissant à des animateurs, vrais professeurs de danse au sens élevé du terme, le temps d'obtenir le diplôme. Ce n'est pas ce que vous organisez.
... très attentifs à la réécriture qui interviendra dans le cadre de la navette parlementaire. Tout d'abord, des doutes demeurent sur la confusion potentielle entre le statut de professeur et le fait d'enseigner, ainsi que sur la possibilité, pour ceux qui enseignent la danse, de continuer à percevoir un salaire. Surtout, nous tenons à ce que les personnes concernées puissent choisir entre passer le diplôme d'État ou continuer à transmettre leur savoir sans s'engager dans cette démarche. Cette incertitude sera certainement levée – nous vous faisons confiance pour réécrire le texte en ce sens. L'autre point important concerne la concertation. De nombreux acteurs – vous les avez entendus – s'inquiètent de ne pas avoir été associés à l'élaboration cette proposition de loi et de ne pas avoir leur mot à...
Je joins mes remerciements à ceux de ma collègue Violette Spillebout : je félicite tous nos collègues pour le travail effectué aujourd'hui dans un esprit apaisé. Le groupe Démocrate rappelle l'intérêt d'une loi-cadre pour entériner le principe d'un accès ouvert au diplôme d'État. Je remercie les rapporteures et la ministre d'avoir entendu les inquiétudes qui se sont exprimées et d'avoir accordé toute leur place à la concertation et à la coconstruction.