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J'entends vos arguments s'agissant des animateurs, mais tout le monde n'est pas animateur !
Certains sont profs de danse : c'est ainsi qu'ils se considèrent et se définissent, même sans le diplôme d'État. Ils ne sont pas de simples animateurs auprès des enfants. Avec votre texte, certains essaieront de faire condamner leur concurrent à une amende au motif qu'il n'a pas le diplôme et n'est donc pas autorisé à enseigner. Que vous décidiez de créer un diplôme d'État et que, petit à petit, vous cherchiez à convaincre de l'intérêt de l'obtenir, soit ; mais prévoir une amende est une bêtise qui ne fera que créer un climat délétère. Les pr...
Le problème, c'est que nous n'avons pas clairement établi la distinction entre l'enseignement – c'est-à-dire la transmission du savoir – et le statut d'enseignant. D'une certaine manière, un animateur diplômé, même s'il n'a pas le statut de professeur, enseigne, en ce qu'il transmet un savoir.
Nous n'avons pas évoqué un point important de l'article 8 : l'amende encourue sera portée de 3 750 euros à 15 000 euros. Ce texte ouvre une période transitoire, pendant laquelle un flou demeurera sur le diplôme d'État : les animateurs en seront dispensés, des professeurs devront le passer, etc. Le signal que vous envoyez dans ce contexte, en augmentant l'amende dans de telles proportions, n'est pas bon. Par ailleurs, j'ai du mal à croire à votre ode au service public, madame la ministre, pour une raison simple :…