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Il met également en question la philosophie qui vient d'être exposée quant au nombre d'années d'exercice nécessaires pour valider un diplôme. Nous proposons de fixer cette durée à deux ans plutôt qu'à trois ou à quatre ans. Autrefois, l'obtention d'une licence demandait trois ans. Or la licence, historiquement, dans l'université française, correspond à la capacité d'enseigner. Toutefois, pour accéder à la licence, il fallait se prévaloir d'un diplôme d'études universitaires générales (Deug), qui demandait deux ans. Nous pensons donc qu'il convient de retenir deux ans d'expérience avant de valoriser l'expérience acquise en dehors de l'académie. Les professeurs obtiendraient alors l'équivalence avec la licence, qui signifie précisément, en bon français, le droit d'ense...
...énéficier d'une procédure simplifiée. Les critères de dispense seront établis par le ministère de la culture, après le travail de concertation dont nous venons de valider le principe en adoptant l'amendement précédent. Nous souhaitons que des critères particuliers s'appliquent à ceux qui ont investi du temps et de l'argent dans leur formation, même si celle-ci est privée. Demain, espérons-le, on enseignera ces nouvelles formes de danse au sein de centres publics dans toutes les régions de France. En attendant, nous devons faciliter l'accès au diplôme, par exemple en accompagnant le formulaire Cerfa envisagé d'un entretien, au cours duquel la personne pourra exposer son parcours professionnel et échanger avec le ministère de la culture.
...e qui compte, ce n'est pas le fait que les personnes se soient investies et aient payé des diplômes ; il faut plutôt vérifier de quelle école privée et de quels diplômes il s'agit, et si ces derniers sont reconnus. Au cours de la concertation, nous devrons certes porter un regard bienveillant et attentif sur ces situations, comme nous avons prévu de le faire pour les personnes qui ont commencé à enseigner juste avant le covid. Il me semblerait toutefois trop réducteur et risqué de faire bénéficier d'un régime différencié toutes les personnes ayant étudié dans une école privée, notamment parce qu'on ne connaît pas toutes les écoles. Avis défavorable. Ces considérations doivent être incluses dans la concertation, mais pas dans la proposition de loi.