Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "classique"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

...pace, il est trop classe »… Telle est la liberté et la beauté de ces danses de rue ; c'est aussi ce que nous cherchons, avec cette proposition de loi, à préserver. L'adoption de la proposition de loi que nous examinons permettra de réparer une grande injustice, celle établie par la loi de 1989, qui avait restreint l'encadrement et l'enseignement professionnel de la danse aux professeurs de danse classique, contemporaine et jazz. En réparant cette injustice, nous permettrons à ceux qui ont grandi avec cette culture, qui l'ont fait grandir et qui la font vivre depuis près d'une quarantaine d'années, d'obtenir le cadre de stabilité dont ils ont besoin – ils l'ont évoqué lors des auditions – et de se professionnaliser. Ce texte vise à octroyer de nouveaux droits pour les enseignants et non à sanction...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Aujourd'hui, nous allons faire évoluer le droit dans le sens de l'histoire. En 1989, nos prédécesseurs s'étaient arrêtés à mi-parcours, pourrait-on dire. Ils avaient dû prendre en considération les mêmes arguments que ceux qui nous sont opposés aujourd'hui. À cette époque, les danseurs de l'Opéra de Paris craignaient que la danse classique – une pratique culturelle qui était considérée comme dominante –, ainsi que la danse contemporaine et le jazz – qui introduisaient de nouvelles esthétiques –, ne soient codifiées, voire rigidifiées. Toutes ces confrontations montrent la capacité de la République à intégrer ces danses et à permettre à chacun de se former, tout en préservant la vitalité culturelle. Cette vitalité culturelle est d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Bellamy :

...les directions régionales des affaires culturelles (Drac), par les institutions labellisées et par les collectivités. Il apparaît donc plus que légitime que notre assemblée se penche sur les conditions d'enseignement et de pratique de la danse, d'autant que le cadre juridique actuel, fixé il y a plus de trente ans, laisse un vide juridique autour de l'enseignement des danses autres que les danses classique, contemporaine et jazz. J'ajouterai qu'en plus d'être une activité artistique, la danse est une activité sportive, qui met en jeu l'intégrité physique de ses pratiquants. Il me semble donc évident que son enseignement doit être dispensé par des personnes formées. Le travail transpartisan mené par les deux corapporteures permet d'ouvrir la voie à l'actualisation du cadre législatif, de répondre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Monnet :

...contreviendraient ainsi aux engagements de la France en matière de sauvegarde et de respect du patrimoine culturel immatériel, en ce qu'elles imposeraient une institutionnalisation forcée de l'enseignement des danses traditionnelles. Enfin, nous devons également manifester notre inquiétude vis-à-vis des conséquences de la suppression de la limitation de l'application de la loi de 1989 à la danse classique, à la danse contemporaine et à la danse jazz. L'adoption de la présente proposition de loi pourrait en effet induire une précarisation de l'emploi, résultat d'une concurrence accrue entre animateurs ayant obtenu un certificat de qualification professionnelle et les diplômés d'État. Pour toutes ces raisons, les députés du groupe GDR – NUPES avaient, dès l'examen du texte en commission, proposé pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Lenormand :

...ssociatives, alors que celles-ci représentent la grande majorité des lieux de pratique. Cette distinction a pu conduire à un manque de reconnaissance de la pratique en amateur et raréfier les échanges entre ces écoles et le ministère, mais elle a aussi pour conséquence le développement d'un enseignement de la danse sans encadrement ni contrôle. En restreignant le diplôme d'État aux seules options classique, contemporaine et jazz, l'État a toléré le développement d'un vide juridique pour l'enseignement des autres danses. Ainsi, la danse est aujourd'hui la seule activité physique dont l'enseignement ne soit pas encadré, au détriment de la santé et de l'intégrité physique des pratiquants – certaines pratiques sollicitant fortement le corps –, mais également de la sécurité des élèves, souvent mineurs. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaViolette Spillebout :

...roupe Renaissance, je me réjouis que ce texte, dont Fabienne Colboc et Valérie Bazin-Malgras sont les corapporteures, propose un nouveau choix à ceux qui animent des cours de danse partout en France : celui de professionnaliser leur enseignement, quelle que soit leur pratique. Il s'agit de reconnaître leur amour de la danse et de leur donner de nouvelles perspectives professionnelles. Au-delà du classique, du jazz ou du contemporain, ceux qui transmettent leur passion de la danse urbaine, des danses du monde ou des danses traditionnelles pourront, s'ils le souhaitent, chercher à obtenir un diplôme d'État, reconnu, valorisé, sécurisant, soit en suivant une formation de trois ans, soit en bénéficiant d'une dispense liée à l'expérience qu'ils ont acquise. Cette grande avancée suscite des réactions e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarlos Martens Bilongo :

... à imposer aux enseignants de toutes les danses la possession d'un diplôme d'État pour exercer leur activité. En l'absence de ce diplôme, les professionnels s'exposeraient à une amende pouvant s'élever jusqu'à 15 000 euros ou à une fermeture administrative des locaux de l'entreprise ou de l'association qui les emploie. À l'heure actuelle, le DE n'est obligatoire que pour l'enseignement des danses classique, contemporaine et jazz. Vous proposez d'étendre l'obligation à toutes les autres danses, telles que le hip-hop, le flamenco, le tango, la danse baroque et les danses régionales ; c'est une erreur. Ce texte présente de nombreux défauts. Nous sommes favorables à la création d'un diplôme et à la reconnaissance d'un statut pour les professeurs de danse, mais pas à vos conditions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarlos Martens Bilongo :

Oui, elle existe. Finalement, les personnes qui font du hip-hop seront animateurs et les personnes qui donnent des cours de danse classique auront un DE. Les personnes sont donc classées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Périgault :

Ce texte est l'aboutissement d'un processus pour professionnaliser des danses qui n'entraient pas dans le cadre de l'esthétique classique. Il est aussi la concrétisation d'une réflexion entamée dans les années 2000 et actualisée par la mission flash menée par mesdames les rapporteures dans le courant de l'année 2021. Je le qualifierais d'utile, mais il aura suscité certaines inquiétudes de la part des différents acteurs concernés, largement relayées lors de vos auditions en commission. Certaines de ces inquiétudes relevaient de l'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Esquenet-Goxes :

...us sérieusement, la danse est un art qui exprime des idées, suscite des émotions et raconte très souvent une histoire, mais aussi un sport, qu'un certain nombre de nos concitoyens pratiquent dans le cadre de leurs activités hebdomadaires. Le diplôme d'État de professeur de danse, institué par la loi du 10 juillet 1989 relative à l'enseignement de la danse, est obligatoire pour enseigner la danse classique, contemporaine ou jazz. Depuis l'adoption de cette loi, la reconnaissance du métier de professeur de danse s'appuie sur des compétences pédagogiques et un niveau de qualification professionnelle : ces garanties structurent la profession. Or bien d'autres esthétiques sont enseignées, en particulier le hip-hop et les danses urbaines, qui se sont largement répandues ces dernières années. Elles l'ont...