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Interventions sur "assurance"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

... l'enseignement supérieur et de la recherche, et enfin de l'écologie, du développement et des mobilités durables. Les dépenses publiques inscrites dans le rapport annexé à l'article laissent présager des catastrophes ; or ce rapport donne le la au texte entier, puisqu'il conduit à accepter une baisse des dépenses en faveur des collectivités territoriales, un objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam) extrêmement faible et ne tenant compte ni du vieillissement de la population ni de ses besoins en matière de santé, bref un inacceptable schéma d'austérité. Toutes ces raisons expliquent notre vote.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Il vise, comme le précédent, à supprimer l'article 2. Tous les groupes d'opposition le disent : vos prévisions ne sont pas sincères. Le Haut Conseil des finances publiques relève que vous intégrez à vos perspectives de croissance ou d'inflation les effets des réformes projetées – retraites, assurance chômage. Or la réforme des retraites n'a même pas encore été examinée : si j'étais vous, je ferais attention, car les salariés, suivant l'exemple de ceux de TotalEnergies et d'Esso-ExxonMobil, risquent d'user de leur droit de légitime défense sociale et de vous rendre les choses plus compliquées que vous ne le pensez !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...e texte. Nous pensons que la réduction du déficit doit être encore plus rapide : certains pays parviennent, dès 2025, à le contenir à 3 % du PIB, seuil dont nous souhaitons nous rapprocher. En tant que force de proposition, nous vous soumettons un plan de sobriété bureaucratique. Nous pensons que pour réduire le déficit, il faut non seulement des réformes structurelles – comme celles du régime d'assurance chômage, des retraites et d'autres –, mais aussi une véritable réforme de l'organisation de l'État. C'est pourquoi nous devons travailler sur la suradministration, les procédures complexes, et les multiples contraintes dont résultent des lourdeurs et des lenteurs qui entravent l'économie. L'OCDE – un organisme respectable – estime que le coût des services publics en France s'élève à 27 % du PIB,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...demandé aux administrations de sécurité sociale un effort de 25 milliards d'euros, comme le montre l'un des tableaux de l'article 3. Autant vous dire que nous n'en avons pas fini avec les lois sur les retraites ! On comprend mieux, d'ailleurs, pourquoi certains parlent déjà d'un âge de départ à 67 ans. Cela signifie aussi que nous n'en avons pas fini non plus avec les lois de contre-réforme sur l'assurance chômage. S'agissant des collectivités locales, M. de Courson a tout à fait raison. Il leur est demandé de sortir 12 milliards d'euros, alors même qu'elles vont peiner en 2023 à équilibrer leur budget de fonctionnement. Résultat : leur autofinancement étant remis en cause, elles seront conduites à diminuer leurs investissements publics, ce qui fera du mal au pays tout entier. Pour que l'on exige ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Les chiffres ne sont pas là pour des raisons de forme. Dans les annexes, il est expliqué quelles réformes nous permettent de respecter la trajectoire, qu'il s'agisse des retraites, de l'assurance chômage, du RSA, ou bien encore du soutien à l'apprentissage. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...es retraites (COR). À la page 11, il met en évidence un décrochage des traitements indiciaires des fonctionnaires par rapport aux rémunérations des autres actifs, c'est-à-dire la paupérisation relative et absolue des fonctionnaires telle qu'elle est envisagée par le budget. Je vois aussi dans l'une des annexes du PLFSS des transferts de plusieurs centaines de millions d'euros du régime général d'assurance maladie vers les complémentaires. Oui, vous allez bel et bien faire des économies sur le dos de ceux que nous avons applaudis à vingt heures !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...e réduction des déficits, qui n'utilise que deux leviers : la baisse des dépenses et la baisse des prélèvements obligatoires. Ce choix ne me paraît pas très légitime, et surtout pas très efficace. Nous devrions, à mon sens, préserver les prélèvements actuels pour faire baisser le déficit structurel sans mettre en péril les dépenses publiques : qu'il s'agisse des collectivités territoriales, de l'assurance maladie ou de l'État, nous devons conserver des impôts. Il n'y a pas que la CVAE, mais aussi de nombreuses cotisations sociales que vous entendez, je pense, supprimer. Nous continuerons de nous opposer à vos contre-réformes, comme celle que vous avez fait adopter tout à l'heure après les questions au Gouvernement.