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... les mêmes trajectoires de déficit et d'endettement. Notre débat devrait plutôt porter sur le fait que ce budget, c'est de la mauvaise dépense. C'est ce que je vous avais dit durant les dialogues de Bercy, monsieur le ministre délégué, après que vous nous aviez donné des éléments d'information à ce sujet. Je rejoins l'avis de notre collègue Brun : vous ne dévoilez à aucun moment les programmes d'économies structurelles que vous entendez mettre en œuvre. Tant que vous ne précisez pas les réformes et les mesures que vous voulez prendre en faveur de l'efficacité de la dépense publique – ce qui est très différent de la dégradation du service public –, tous vos scénarios sont totalement bidon. Il faut vous attaquer aux tabous que vous refusez d'affronter : l'immigration ,
…et la suradministration. Même quand notre collègue Louwagie dépose un amendement très précis – que je salue – pour lutter contre les dépenses de la technostructure et de la surbureaucratie, vous vous y opposez et refusez de prendre au mot vos oppositions pour les confronter aux économies à faire. Je vous le répète : le groupe Rassemblement national est prêt à travailler de manière transpartisane sur des économies structurelles réelles qui permettront de réduire la dépense tout en soulageant l'économie, ainsi que nos compatriotes, de la suradministration.
...sons que pour réduire le déficit, il faut non seulement des réformes structurelles – comme celles du régime d'assurance chômage, des retraites et d'autres –, mais aussi une véritable réforme de l'organisation de l'État. C'est pourquoi nous devons travailler sur la suradministration, les procédures complexes, et les multiples contraintes dont résultent des lourdeurs et des lenteurs qui entravent l'économie. L'OCDE – un organisme respectable – estime que le coût des services publics en France s'élève à 27 % du PIB, alors qu'il est en moyenne de 23,6 % dans vingt et un pays européens, soit une différence correspondant à 84 milliards d'euros. Voilà le coût de la suradministration bureaucratique française ! Nous pensons qu'il faut agir. Un ancien Premier ministre vient, ce week-end, d'aller dans le m...
Selon nous, il faut partir des besoins. Vous prétendez que nous ne voulons que dépenser. Pas du tout ! Nous voulons seulement nous appuyer sur les besoins de la population. Monsieur Attal, nous vous avons posé les mêmes questions que celles que vous posez à Mme Louwagie. Des économies, mais sur quels fonctionnaires, sur quelles agences ? Que ferez-vous, vous-mêmes, pour transformer vos prévisions en réalité ?
Nos 20 milliards d'euros d'économies – éventuellement 25 milliards – ne proviennent pas seulement des opérateurs de l'État. Vous parlez, comme hier soir, des milliards économisés au détriment du CNRS ou du CEA – Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives –, mais il y a d'autres sources d'économies possibles. Nous pouvons tous choisir nos exemples. Pour ma part, je pense – pourquoi pas – à la fusion du Fonds d'in...