7 interventions trouvées.
Nous avons écouté les besoins de l'économie nationale, dans un contexte où des centaines de milliers d'offres d'emploi ne sont pas pourvues. Plus important encore, nous avons écouté les aspirations de nos concitoyens – eux pour lesquels le travail peut être une source de dignité et d'émancipation ; eux pour lesquels l'assurance chômage doit rester un revenu de substitution temporaire, assorti, si nécessaire, d'un accompagnement vers l'empl...
...otre fuite en avant vers une ubérisation accrue, vous ne créez pas de l'emploi, mais de l'instabilité. L'ubérisation du marché du travail est un véritable fléau social. Quand M. Bruno Le Maire se gargarise de la création d'un million d'entreprises en 2021, il oublie de dire que la moitié d'entre elles sont des autoentreprises. Votre politique a provoqué l'effondrement de la productivité de notre économie et fragilisé notre modèle social. Pour regagner en productivité, il faut au contraire valoriser les métiers, reconnaître leur utilité et assurer leur stabilité. Huit Français sur dix considèrent qu'il est justifié de demander une augmentation immédiate et générale des salaires. Que proposez-vous en ce sens, monsieur le ministre ? Rien. Pourtant, les dépenses contraintes augmentent et les produits...
...e vous ayez déjà conduit une réforme désastreuse il y a seulement deux ans ; rappelons qu'elle a entraîné la disparition de 20 000 ouvertures de droits par mois, qu'elle a réduit de 40 % les indemnités de 400 000 allocataires, et qu'elle a diminué de 17 % les indemnités de plus d'un million de chômeurs. Peu importe, puisque l'objectif était atteint ! Bravo, vous avez réalisé 2 milliards d'euros d'économies sur les plus pauvres ! Madame Borne a même été promue Première ministre, probablement pour récompenser une certaine habileté à persécuter les chômeurs.
Aucun de nos amendements n'a été retenu, pas même le plus petit garde-fou. Comment l'accepterions-nous, alors que vous cédez « en même temps » du terrain à la droite et au patronat ? Alors que votre réforme ne vise qu'à faire des économies, vous avez ignoré les économistes et même les rapports implacables de votre administration, les praticiens du droit et les juristes spécialistes de l'assurance chômage. Vous avez ignoré aussi les agents de Pôle emploi qui dénoncent depuis 2019 vos réformes illisibles, ces usines à gaz que vous montez successivement et que nul ne comprend. Enfin, vous n'avez même pas pris la peine d'écouter les ...
...gne de la réforme de 2019 entreprise par le gouvernement d'Édouard Philippe. À ceux qui expliquent que ce projet de loi est un texte pour rien, faut-il rappeler la singularité du contexte actuel et les défis que nous devrons relever dans les prochains mois ? Nous ne l'avons que trop dit, les difficultés de recrutement coexistent avec un chômage trop élevé, alors même que les transformations de l'économie offrent de nouvelles perspectives en matière de créations d'emplois. Ce texte trouve donc tout son sens lorsqu'il vise l'objectif du plein emploi, d'une part, et la refondation de notre modèle d'assurance chômage, d'autre part. Le projet de loi contribue par ailleurs à protéger l'avenir de ce modèle précieux, que nous souhaitons garantir en l'adaptant aux évolutions de notre société et à la réal...
Avec ce texte, vous cherchez surtout à faire des économies, peu importe le prix ! Peu importe l'augmentation de la précarité pour les personnes en recherche d'emploi, puisque vous avez déjà économisé 2 milliards sur leur dos et que vous allez continuer. Que s'est-il passé lors de nos débats ? La liste est longue et symptomatique. D'abord, la douce musique de la « nouvelle méthode » est déjà en train de s'éteindre. Sans surprise, c'est à la droite de l...
...viers : la formation, l'accompagnement, la mobilité, le logement ou la garde d'enfants. Tout cela, nous l'avons rappelé en vain. Réformer le travail implique surtout de répondre aux attentes nouvelles de nos concitoyens. Il faut donc poser la question des conditions de travail. L'épidémie du covid avait amorcé une réflexion sur la reconnaissance sociale et salariale de tous ces emplois « que nos économies […] rémunèrent si mal ».