Interventions sur "histoire"

15 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

…et d'une histoire – celle de la République – qui nous oblige. Chers collègues, un texte consacré aux étrangers voté avec l'extrême droite, par l'extrême droite et pour l'extrême droite,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

Par-delà les oppositions légitimes et nécessaires à la démocratie, nous partageons un héritage, un serment, celui de préserver la République, son âme, son identité et ses valeurs : liberté, égalité, fraternité. M. le ministre de l'intérieur parlait tout à l'heure de la trahison supposée de la gauche. Vous avez quant à vous trahi cette histoire, ces valeurs républicaines et, en somme, la République elle-même, en trahissant les millions de Françaises et de Français qui n'ont élu puis réélu Emmanuel Macron que pour qu'il soit le gardien de ces valeurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

et soumettant les étudiants étrangers à des restrictions discriminantes, alors qu'ils sont une source de rayonnement et d'influence de la France dans le monde. Pour la première fois de l'histoire de la Ve République – crime indélébile à l'encontre de la devise républicaine –, vous avez porté atteinte au droit du sol.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

mais notre capacité à préserver les valeurs, l'histoire et l'identité de la République, c'est-à-dire l'âme de la nation. Puissent ces voix en appeler d'autres. Chers collègues, nous avons toujours le choix : vous aviez le choix de retirer ce texte après la motion de rejet et de ne pas faire revenir par la fenêtre de la commission mixte paritaire un texte rejeté souverainement par la porte de l'Assemblée nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

Il est temps de nous souvenir des raisons pour lesquelles nous sommes ici, de l'histoire dont nous sommes les dépositaires et des valeurs qu'il nous appartient de défendre. Nous devons empêcher l'effondrement de la République et, in fine, de la démocratie, l'engloutissement du débat public sous les thèmes et les termes empoisonnés de la famille Le Pen. Collègues, réveillons-nous !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

L'histoire d'une cheffe de gouvernement qui voulait sauver son poste, coûte que coûte, quoi qu'il en coûte à des millions d'étrangers qui fuient la guerre, la faim et le dérèglement climatique au péril de leur vie. C'est l'histoire d'un président qui s'est fait élire contre l'extrême droite et qui nous propose aujourd'hui de voter son programme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

La contrefaçon raciste n'est jamais préférée à l'originale. L'histoire nous regarde, chers collègues. N'ajoutez pas le déshonneur à la compromission et rejetez ce texte de la honte. Honte pour le Président de la République, élu pour faire barrage à l'extrême droite, honte pour notre pays et ses valeurs : le présent texte s'apparente à un tract du Front national, empruntant les mots de Jean-Marie Le Pen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

À celles et ceux qui s'étranglent devant cette reddition : ne sauvez pas que votre honneur, refusez l'abîme. Nos nombreux désaccords persisteront mais le maintien d'une dernière digue, d'un dernier rempart face à une idéologie mortifère qui fait de l'étranger la cinquième colonne, devrait nous conduire au même vote. L'histoire enseigne qu'avant de rejeter l'autre, de lui fermer la porte, son humanité lui a été déniée. Telle est de facto la menace à laquelle nous faisons face.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Mes chers collègues, je vous le dis solennellement : vous allez écrire ce soir une page de notre histoire, l'histoire d'un pays qui, en ce 19 décembre, pourrait renoncer à ses valeurs humanistes et basculer vers le pire. Ne faites pas cela !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Ce texte marque un tournant mais, ne nous racontons pas d'histoires, n'en racontons pas aux Français, tout cela ne suffira pas. Il ne faut pas mentir aux Français : la portée de cette loi demeurera limitée par les nombreux verrous juridictionnels qui organisent notre impuissance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

De quoi parlons-nous ? De l'identité de la France, de son histoire, de sa place dans le monde. Nous parlons aussi des Français et de ce qu'ils attendent. Pour notre groupe, l'identité de la France, c'est, par son histoire, l'image d'une terre d'accueil ; sa place dans le monde, c'est celle du rayonnement de son savoir, de sa culture, de sa langue. Et les Français, que veulent-ils ? Au groupe Démocrate, nous sommes convaincus qu'ils attendent de nous de la ferme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Ne nous trompons pas, les migrations ne sont pas près de s'arrêter, et vont même s'accélérer – c'est là l'histoire du monde depuis toujours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Il y a, dans cet hémicycle, une majorité pour ajouter de la peur à la peur, de l'indignité à l'indignité, du malheur au malheur. L'histoire vous regarde.