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Interventions sur "dette"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

...aineté. Vous nous direz que ce qui importe est de savoir où l'on va. Mais le souci est qu'à vous lire, nous n'allons nulle part ou alors dans le mur à vitesse accélérée. C'est d'ailleurs le seul moment où on trouve assez d'énergie dans notre pays… Ensuite, derrière des effets de manche dont vous êtes coutumiers, nous apprenons, à la lecture du projet de loi, que, pour les cinq années à venir, la dette demeure à un niveau inégalé. Bien entendu, il y a eu le covid qui n'est, je le rappelle, responsable que d'un tiers de son augmentation de 600 millions d'euros durant le dernier mandat, afin de financer un « quoi qu'il en coûte » qui n'était pas un cadeau mais une compensation des mesures brutales et parfois exagérées que vous avez prises durant cette période. Du reste, on attend toujours la réin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...n. Dans le domaine agricole, comme dans tous les secteurs de l'économie, notre pays crève de suradministration et d'inflation des normes. C'est pourquoi nous défendons l'idée de sobriété bureaucratique, soit moins d'administration centrale et plus d'économies budgétaires. En effet, monsieur le ministre délégué, j'ai beau chercher des économies dans votre budget, je n'en vois point. Le mur de la dette approche à grande vitesse et vous foncez en klaxonnant. Les dépenses courantes, hors crise, augmentent de 63 milliards d'euros rien que pour l'année 2023 ; le déficit annuel annoncé, sans sourciller, s'élève à 155 milliards d'euros ; la dette du pays dépassera les 3 000 milliards d'euros ; la charge de la dette avoisinera les 60 milliards d'euros, soit l'équivalent du budget de l'éducation nation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Ces ressources nouvelles auraient pour vertu de ne pas être prises en compte dans le calcul de la dette et de figurer hors du périmètre du budget de l'État. Monsieur le ministre délégué, alors que la France emprunte 270 milliards d'euros sur les marchés, vous devez vous poser ces questions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

Lancés à l'époque de la crise financière et de la crise des dettes souveraines, les programmes de stabilité et autres lois de programmation tentent de démontrer que « tout est sous contrôle, nous savons où nous allons », ou plutôt que « nous ne savons pas où nous allons, mais – rassurez-vous –, nous y allons avec détermination ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFélicie Gérard :

Il s'agira de tenir bon et de respecter les engagements pris. Le sérieux budgétaire est essentiel, il y va de notre crédibilité, mais surtout de notre souveraineté. Une dépense publique non maîtrisée et une dette publique qui s'envolerait seraient synonymes de grand danger pour notre avenir et pour notre pays. Le groupe Horizons et apparentés votera ces deux projets de loi et se tient naturellement aux côtés du Gouvernement pour accompagner sa volonté réformatrice, notamment sur la nécessaire réforme des retraites.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Arrighi :

...logique et énergétique. Alors que vous persistez dans votre politique fiscale de l'offre, se traduisant par la suppression de la CVAE, pour un coût de 8 milliards d'euros, nous proposons le maintien de cette recette fiscale, surtout en cette période tendue pour les finances publiques, une mesure indispensable que toutes les collectivités approuvent. Les prévisions d'évolution du déficit et de la dette publics tiendront seulement si la conjoncture ne se dégrade pas. Or personne ici n'est en mesure de confirmer cette hypothèse. Il est donc temps de passer d'une société où l'on réagit dans l'urgence et dans l'émotion, voire parfois dans l'accusation – comme ce fut le cas s'agissant du travail de l'Office national des forêts (ONF) que nous félicitons pour son investissement et son implication malg...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

...ES – je pense ici à son profond attachement à la place de l'outre-mer dans la République –, je vais aborder la question spécifique des politiques menées dans les territoires ultramarins. En premier lieu – ce n'est pas une surprise –, nous nous alarmons du manque de moyens attribués aux collectivités locales d'outre-mer. Leurs marges d'autofinancement ne font que diminuer tandis que leur taux d'endettement augmente. L'inflation, déjà plus importante dans ces territoires, y renchérit un peu plus les dépenses de fonctionnement, alors même que l'heure n'est certainement pas à l'austérité compte tenu des besoins sociaux qui s'y font sentir. Il y a à peine quelques mois, l'Insee rappelait que dans les départements d'outre-mer, la grande pauvreté est jusqu'à quinze fois plus fréquente qu'en France m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...mes et les femmes de mon territoire pour l'affirmer : tout le monde attend de l'État qu'il soit présent ; tout le monde – les agriculteurs, les entreprises, les ménages, les collectivités – attend un État interventionniste, un État régulateur. Vous avez été confrontés à des crises et s'agissant des plus récentes, il vous a suffi, parce que c'était possible, parce que c'était facile, d'activer la dette pour soutenir l'économie et – partiellement – les ménages. Aujourd'hui, c'est bien différent : l'inflation et les taux d'intérêt galopent, la dette nous a rattrapés. Face à une telle situation, vous savez que la croissance et les économies en matière de dépense publique ne suffiront pas à satisfaire les multiples attentes. Dans une logique d'équilibre budgétaire, la recherche de nouvelles recette...