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Sur l'emploi, il faudrait instaurer la priorité nationale et le patriotisme économique, pour rompre avec la mondialisation sauvage et destructrice. Certes, vous avez fait un effort sur l'apprentissage, bien qu'il ne concerne pas assez les métiers industriels et artisanaux ; mais avec votre abandon de l'école, dans les emplois de demain, nous connaîtrons encore l'ubérisation de notre économie et l'appauvrissement des salariés. Sous l'effet de votre politique, la productivité, élément fondamental pour notre modèle social, s'est effondrée : depuis 2017, la productivité stagne en France alors qu'elle a progressé de 5 points pour l'ensemble des pays de l'OCDE – l'Organisation de coopération et de développement économiques. Sérieusement, quel échec ! Sur la dette, un plan d'économie consé...
... Pour vous, peu importe que les deux tiers de la suppression de la CVAE profitent aux 10 000 entreprises les plus importantes. Peu importe également que les secteurs les plus polluants de la société en soient les grands bénéficiaires. Et peu importe que la baisse de 50 % de la CVAE, décidée en 2021 pour un coût de 10 milliards d'euros, n'ait toujours pas démontré son efficacité. Le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique – il s'est absenté, mais vous lui rapporterez mon interpellation – disait tout à l'heure chercher 7 milliards d'euros pour financer les mesures votées en commission par les oppositions. Vous pouvez déjà trouver 8 milliards en renonçant à la suppression de la CVAE.
...e nous confirmer que le Gouvernement navigue à vue, qu'il subit les événements sans savoir où aller. Le Gouvernement se révèle incapable de tourner la page de cinq années désastreuses pour nos comptes publics : nos finances sont exsangues et notre dette est en train de devenir un fardeau insoutenable. Pour rappel, en 2017, le candidat Emmanuel Macron promettait de réaliser 60 milliards d'euros d'économies en cinq ans, de ramener les comptes publics à l'équilibre, et de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires. Six ans plus tard, la dépense publique a dérapé dans des proportions record, notre niveau d'endettement est plus préoccupant que jamais, et la réduction du nombre d'agents publics a été purement et simplement abandonnée.
...ques, alors que la remontée spectaculaire des taux d'intérêt rend notre désendettement impératif. Le problème, c'est que la France paie ses fonctionnaires en s'endettant. Le problème, c'est que la charge de la dette, c'est-à-dire son coût annuel, risque de doubler et pourrait approcher les 100 milliards d'euros à l'horizon 2027. Le problème, c'est que ce budget pour 2023 ne propose, pour toute économie, que des pistes très hypothétiques. Le problème, c'est que cette dette abyssale, qui pèse sur nos enfants et nos petits-enfants, nous rend terriblement vulnérables et pourrait menacer la pérennité de notre modèle social si nous ne faisons rien ! C'est la raison pour laquelle les députés Les Républicains vous proposent, dans un esprit de responsabilité, des mesures d'économie. En premier lieu, n...
Nous vous ferons également d'autres propositions d'économies – je pense notamment à la suppression de l'exit tax, à la fin de l'avantage fiscal pour les associations qui s'introduisent illégalement dans les élevages ou encore à la suppression de l'AME, l'aide médicale d'État. Au-delà de ces pistes d'économies, la priorité des députés LR sera la défense du pouvoir d'achat des Français. Nous soutenons le principe du bouclier tarifaire sur le gaz et ...
C'est grâce à ce sérieux budgétaire que nous avons pu mettre en œuvre, en 2020, le « quoi qu'il en coûte » pour faire face aux conséquences désastreuses et annoncées de la crise sanitaire, en protégeant les Français, leur santé et notre économie. C'est un mouvement que nous devons poursuivre. Le groupe Démocrate est attaché au rétablissement des comptes publics et, dès 2007, François Bayrou faisait de la dette un sujet de débat public en alertant sur le danger qu'elle représentait. Mais les crises en cours ou à venir sont sérieuses : la guerre en Ukraine, sur notre continent ; la crise énergétique qui se profile ; la crise environnemen...
... la France n'en avait pas connu depuis très longtemps –, une crise sanitaire mondiale, une crise économique profonde, une inflation record qui étrangle les Français et le retour de la guerre en Europe, nous discutons du premier budget du second quinquennat du président Macron. Ses orientations et ses priorités demeurent sinistrement identiques à celles des cinq dernières années. Seul l'arrêt de l'économie en raison de la covid-19 vous a contraints à changer timidement et temporairement de cap. C'est regrettable. Nous n'en sommes malheureusement plus à mettre des qualificatifs sur votre politique de classe que l'on sait injuste. J'en veux pour preuve le creusement continu et irrémédiable des inégalités de revenus, mais surtout de patrimoine. C'est logique quand on sait que le fil conducteur de ce...
...ances publiques. Avec la guerre en Ukraine, l'instabilité géopolitique internationale, la difficile reprise des marchés américains et chinois, et la poussée de l'inflation, la situation économique mondiale est pourtant des plus incertaines. Elle nous conduit à suivre une ligne de crête plus étroite que jamais. À l'obligation de maîtrise des finances publiques s'ajoute l'enjeu de protection de l'économie et des Français face à l'augmentation des prix, et singulièrement des prix de l'énergie. Dès la fin de l'année dernière, le Gouvernement a mis en place un bouclier tarifaire afin de contenir la hausse des prix du gaz et de l'électricité. Pour les particuliers, ce bouclier sera maintenu pour l'année 2023, non sans incidence pour nos finances publiques. Cette politique fait ses preuves, puisqu'ell...
..., au nom de notre groupe, l'augmentation de la dotation globale de fonctionnement, ainsi que l'instauration d'un mécanisme permettant qu'aucune collectivité ne soit perdante lors de la répartition des dotations. Enfin, comment évoquer les collectivités territoriales sans parler de fiscalité locale ? Les baisses d'impôt massives menées depuis 2017 étaient nécessaires et ont redonné du souffle à l'économie et aux Français, mais elles posent la question centrale de la réforme de la fiscalité locale. De réforme en réforme, le financement des collectivités est devenu illisible, presque incompréhensible. Plus de quarante critères sont pris en compte pour le calcul de la DGF ; des éléments intercommunaux sont pris en compte pour l'attribution de la dotation particulière « élu local » (DPEL) aux communes...
...ix du PIB, bien plus représentatif que l'indice des prix à la consommation, et si l'on élimine le coût des mesures liées à la crise énergétique, cet affichage dissimule une augmentation de 0,7 % des dépenses publiques, peu différente de la croissance du PIB en volume, égale à 1 % d'après vos prévisions. Ce taux risque d'ailleurs de se dégrader. Dernière critique : vous ne cherchez ni à faire des économies structurelles, ni à territorialiser et à mieux calibrer les aides face à l'inflation ; vos mesures sont générales et uniformes. Ainsi, l'indexation du barème de l'impôt sur le revenu bénéficie à tous de façon indifférenciée : pourquoi ne pas l'avoir modulée en fonction des situations, comme le propose l'amendement du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires adopté en commission ? ...
Face aux agents de la conditionnalité, face aux agents de la taxe permanente et de l'imposition éternelle, nous sommes les garants de la stabilité fiscale au service d'une économie ouverte et de l'emploi, qui est notre seule boussole.