66 interventions trouvées.
Arrêtez de nous donner des leçons en matière de respect de la démocratie ! Nous n'avons pas à en recevoir de gens qui ont nié le vote des Français lors du référendum de 2005.
Quant au référendum, vous en parlez comme s'il s'agissait d'une affaire franco-française.
C'est infernal, madame la présidente. Je disais qu'il s'agissait d'une étape au sein d'un processus européen. C'est ainsi qu'il faut lire ce référendum. L'Europe a continué d'exister après que la France a dit « non ».
...u que par la voie référendaire. Dit autrement, nous plaidons pour que toute nouvelle délégation de souveraineté ne puisse reposer que sur le peuple. Car si on ne consent pas à déléguer sa souveraineté, on ne peut politiquement investir tout ce qui est ensuite fait en son nom. J'insiste sur l'importance de la délégation de souveraineté, car nous devons rompre avec la méthode qui prévaut depuis le référendum de 2005. Nous n'acceptons pas un tel coup de force. J'en profite pour dire au collègue Petit que oui, ce référendum est bien une affaire franco-française puisque c'était un scrutin français. Son résultat a été bafoué, étant donné qu'une majorité de parlementaires de l'époque se sont assis dessus – certains de ces parlementaires étant d'ailleurs toujours en poste, après avoir changé trois ou quatr...
En adoptant cet amendement, vous feriez donc œuvre de démocratie et vous répareriez un petit peu – mais pas totalement – les dégâts politiques et symboliques du coup de force qui a suivi le référendum de 2005.
Par cet amendement, nous rappelons combien il est urgent de modifier les traités, afin de mettre un terme aux politiques de privatisation à outrance, de concurrence partout et tout le temps, et de destruction des services publics. J'ajoute qu'une telle modification devrait avoir lieu grâce à un référendum, car le peuple a suffisamment subi les inepties de votre politique. Prenez désormais le temps de l'écouter ! Les conséquences de vos coups de force permanents se font sentir jusqu'au niveau local. Prenons l'exemple des transports. En grande couronne, les lignes de bus ont été privatisées, les conditions d'usage se sont dégradées et il est d'autant plus difficile d'y remédier que les interlocute...
Je m'étonne de ces amendements, qui visent à introduire un statut dérogatoire pour la révision des traités européens. Notre Constitution prévoit des dispositions très précises : toute révision de notre loi fondamentale passe par le vote conforme d'un texte par les deux chambres, puis par l'approbation de ce vote par référendum ou par le Congrès. Le référendum n'est donc pas une obligation. La Constitution prévoit également que les traités, qu'ils soient internationaux ou européens, doivent être négociés et signés par le Gouvernement, puis ratifiés soit par référendum, soit par le Parlement. Je ne vois aucune raison d'introduire une dérogation à ce fonctionnement s'agissant des traités européens, qui sont des traités i...
Chaque fois qu'un référendum sera demandé ou que son utilisation sera promue, nous serons au rendez-vous. C'est d'ailleurs ce que Jordan Bardella a fait lorsqu'il a répondu à l'invitation du président Macron : il a demandé l'organisation d'un référendum sur l'immigration.
Un tel référendum n'aura évidemment pas lieu ; nous le savons tous. Les Français n'ont plus été consultés depuis près de vingt ans ! En 2005, quand ils se sont prononcés, ils n'ont pas été écoutés et ont été trahis. Compte tenu de cette trahison, la moindre des choses serait donc qu'ils soient de nouveau consultés lors d'une prochaine révision des traités. Si l'avenir de l'Union européenne que vous nous proposez ...
Nous le savions tous mais, hier soir, nous avons vu que nous n'avons pas du tout la même position vis-à-vis de l'Union européenne : c'est la démocratie. Cela étant, nous devrions au moins nous entendre pour adopter ces amendements visant à ce que toute nouvelle révision des traités soit approuvée par référendum. Comment pouvez-vous dire, monsieur le rapporteur, qui êtes aussi président de la commission des affaires étrangères, que les traités européens sont des traités internationaux comme les autres ? Êtes-vous sérieux ? Hier soir, vous expliquiez qu'ils comportaient des délégations de souveraineté importantes. Tout le monde sait que les traités européens ne sont objectivement pas des traités comme le...
Vous savez très bien que le peuple français a dit « non » en 2005, mais vous avez évacué la possibilité de tenir un référendum sur le traité de Lisbonne. Vous voulez construire l'Europe par la force, sans et même contre les peuples. L'effet boomerang sera terrible et il est bien triste que nous ne puissions pas même nous retrouver sur la nécessité de donner la parole au peuple français.
L'article 3 de notre Constitution dispose que la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Mais votre démocratie est à géométrie variable : vous balayez le référendum d'un revers de main, tout en nous expliquant que les 0,2 % que constituent les participants à la Conférence sont représentatifs ! Pourquoi ne voulez-vous pas mentionner dans la proposition de résolution le seul référendum organisé sur l'Europe au cours des vingt dernières années ? Que craignez-vous ?
Un tel considérant n'est pas nécessaire. Je l'ai déjà dit, le référendum de 2005 n'a eu qu'un seul effet : maintenir le statu quo juridique établi par les traités de Rome, de Maastricht, d'Amsterdam et de Nice.
Il n'en a eu aucun autre ! Les arguments en faveur du « non » étaient intéressants, mais ils n'avaient rien à voir avec l'objet du référendum. Le référendum visait simplement à approuver, ou non, le projet de loi autorisant la ratification du traité constitutionnel, et le « non » l'a emporté. Le seul élément politique important du projet de traité constitutionnel qui a été retenu dans le traité de Lisbonne est la possibilité pour un État européen de sortir de l'Union européenne. C'est sur la base de cet article qu'a eu lieu le Brexit.
Selon les termes de la convention de Vienne sur les traités, on ne peut sortir d'un traité multilatéral que par un accord général. C'est pour cela que le traité de Lisbonne a introduit cette possibilité pour chaque État membre – les partisans du « non » ne s'en sont d'ailleurs jamais émus ! Les résultats du référendum ont donc été parfaitement respectés, tant sur la forme que sur le fond.
Je ne vois pas pourquoi vous vous insurgez ! En vérité, vous n'osez pas aller au bout de votre raisonnement : vous étiez contre les traités de Rome, de Maastricht, d'Amsterdam et de Nice, mais avez refusé de tirer les conséquences du résultat du référendum et de dire aux électeurs qu'il fallait sortir de l'Union européenne !
Nous ne souhaitons pas sortir de l'Union européenne. Nous plaidons seulement pour une Europe des nations et de la coopération. Par contre, vous, vous semblez avoir le référendum honteux, et n'aimer ni le peuple ni le référendum. Enfin, si cette Europe que vous chérissez est si merveilleuse, pourquoi un pays en est-il déjà sorti ? Pourquoi un autre s'apprête-t-il peut-être à faire de même ?