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Nous demandons un rapport sur les modalités d'embauche de 500 à 700 conducteurs supplémentaires, pour compenser la baisse de l'amplitude horaire maximale. Nous n'avons toujours pas obtenu de réponse de votre part, monsieur le ministre délégué : combien manque-t-il de machinistes à l'instant où je vous parle ? Pouvez-vous nous donner un chiffre précis ? A-t-on recruté suffisamment de nouveaux machinistes, sont-ils trop nombreux, en faudrait-il 200, 300 de plus ? Pourriez-vous faire un bilan détaillé de la situation et des mesures prises pour pallier la baisse de l'amplitude horaire ? C'est important à ce stade du débat.
Il s'agit d'une demande de rapport. Je constate que le ministre délégué ne nous a pas fourni de réponse précise quant au nombre de machinistes manquants, à une date précise. Manquants, ils le sont à l'évidence – sinon vous nous auriez clairement affirmé le contraire. Monsieur le ministre délégué, vous avez évoqué les recrutements, mais il y a aussi des départs : quel est le solde cette année des machinistes à la RATP ? C'est une question précise, mais j'imagine que vous êtes informé…
Je comptais sur votre expertise pour nous apporter une réponse précise. Vous nous avez promis 6 000, puis 6 600 recrutements, et vous faites cet aveu final : il ne s'agit pas que de machinistes.
À l'issue du débat, vous dévoilez le fond du problème : il n'y a pas assez de machinistes aujourd'hui, et il n'y en aura pas assez demain. La privatisation nourrit la crise de recrutement. C'est désormais certain : le chaos annoncé se produira dans quelques centaines de jours, malheureusement pour les usagers !
Dès sa première intervention, M. le ministre délégué a bien parlé de 6 600 recrutements pour l'ensemble de la RATP. Moi-même, j'ai parlé de 2 100 recrutements de machinistes sur un objectif de 2 300…
Si vous voulez en savoir plus, allez interroger la RATP ! On devait recruter 2 300 machinistes sur l'année 2023 ; on en était à 2 100 il y a une semaine. On aura donc recruté à la fin de l'année les 2 300 machinistes dont on a besoin. En raison des départs et des remplacements, il faudra continuer à recruter, comme vous l'avez souligné.