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...ant des effectifs réels de la RATP. Néanmoins, vous avez raison sur la période du covid-19 : la période de référence à fixer étant de deux ans, c'est pour éviter l'année 2020 que nous avons retenu les années 2021-2023, plutôt que 2019-2021, d'autant plus que le calcul est basé sur des équivalents temps plein travaillé, et non sur des équivalents temps plein réel. J'ajoute que la RATP a lancé des recrutements de machinistes. Elle a déjà embauché 93 % de l'effectif prévu, soit environ 2 100 machinistes sur 2 300. Nous revenons donc progressivement à la situation d'avant 2020.
…vous lui faites perdre son attractivité : c'est la cause d'une véritable crise de recrutement. Il manque des centaines de machinistes, vous le reconnaissez vous-mêmes…
…si l'attractivité du métier n'avait pas évolué depuis 2019 ou 2020. Par rapport à l'objectif fixé, ce sont presque 100 % des recrutements qui ont été réalisés – nous serons très probablement à 100 % en début d'année prochaine. Vous dites qu'il manque des machinistes ; nous en parlerons à propos d'un article que vous voulez supprimer, mais ce n'est pas pour tout de suite. Encore une fois, avis défavorable.
S'agissant du recrutement de salariés du privé, j'aimerais vous rassurer. Jeudi dernier, je me suis rendu au Criv – ce n'était pas la première fois – et j'ai pu observer le grand professionnalisme des agents qui le gèrent. Sur ce point, vous avez raison, monsieur Peu. Il s'agit d'agents issus du terrain et qui ont gravi les échelons au sein de la régie. Ce centre est extrêmement bien géré, ce qui n'est d'ailleurs pas un h...
Il existe un risque. Vous ouvrez une brèche : dès lors que l'article prévoit que l'on pourra recruter en contrat de droit privé les futurs régulateurs ou superviseurs, cela rend possible un recrutement externe. Ces postes pourront être occupés par n'importe qui – peut-être des personnes diplômées ou qui auront déjà travaillé dans le secteur du transport, mais en tout cas sans expérience au sein de la RATP.
Cet amendement me donne l'occasion de constater le rejet des amendements de suppression de l'article 2 et donc de prendre date avec les Franciliens : la pagaille sera généralisée, puisque la Macronie vient de permettre le recrutement, à des fonctions critiques – nous parlons de coordination et d'information des voyageurs –, de personnels sans aucune compétence. Demain, les régulateurs et les superviseurs découvriront leur mission sur pièces et sur place, ce qui donnera lieu à un chaos venant s'ajouter à celui qui est né de l'ouverture à la concurrence des transports publics. Ce vote est un moment très important ; c'est pour...
Le rapporteur me semble plus lucide, car il y a en effet un problème de recrutement : la RATP manque de machinistes. Avec l'article 5, vous empêchez les salariés qui seront, demain, transférés au privé, de bénéficier de la seule avancée immédiate envisagée, puisque vous repoussez de quinze mois le passage de l'amplitude horaire de treize à onze heures. Ce faisant, non seulement vous maintenez les machinistes dans des conditions de travail très difficiles – treize heures au volan...
Pénurie fictive, me direz-vous peut-être ; elle justifie pourtant le maintien des machinistes dans cette amplitude horaire de treize heures, qui est fatigante compte tenu de la difficulté de leurs tâches. Vous avez ajouté, monsieur le ministre, que 6 000 recrutements étaient prévus cette année.
Sans doute y a-t-il des recrutements – sous statut parfois, la plupart du temps en intérim –, mais que représentent-ils face à ces départs ? Quel est le solde, monsieur le ministre délégué, en 2022 et en 2023 ? Enfin, comment percevez-vous la future pénurie que dépeint M. le rapporteur ?
Monsieur le ministre, il nous faut une réponse au sujet des machinistes ! Les organisations syndicales – la CGT en particulier, que M. le rapporteur a citée – ont donné le chiffre de 1 080 machinistes absents au mois d'août. Vous considérez être en bonne voie quant aux recrutements de machinistes ; mais combien d'entre eux manquent aujourd'hui, au moment où on se parle ?
Il s'agit d'une demande de rapport. Je constate que le ministre délégué ne nous a pas fourni de réponse précise quant au nombre de machinistes manquants, à une date précise. Manquants, ils le sont à l'évidence – sinon vous nous auriez clairement affirmé le contraire. Monsieur le ministre délégué, vous avez évoqué les recrutements, mais il y a aussi des départs : quel est le solde cette année des machinistes à la RATP ? C'est une question précise, mais j'imagine que vous êtes informé…
Je comptais sur votre expertise pour nous apporter une réponse précise. Vous nous avez promis 6 000, puis 6 600 recrutements, et vous faites cet aveu final : il ne s'agit pas que de machinistes.
À l'issue du débat, vous dévoilez le fond du problème : il n'y a pas assez de machinistes aujourd'hui, et il n'y en aura pas assez demain. La privatisation nourrit la crise de recrutement. C'est désormais certain : le chaos annoncé se produira dans quelques centaines de jours, malheureusement pour les usagers !
Dès sa première intervention, M. le ministre délégué a bien parlé de 6 600 recrutements pour l'ensemble de la RATP. Moi-même, j'ai parlé de 2 100 recrutements de machinistes sur un objectif de 2 300…
Pour l'instant, les objectifs de recrutement de la RATP pour 2023 sont atteints ou en voie de l'être : point barre.