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Interventions sur "palestinien"

52 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

À l'heure où je parle, plus de 5 000 Palestiniens ont été tués et 15 000 blessés par les crimes de guerre de Tsahal. Nous pensons à tous les otages détenus aujourd'hui – et, parmi eux, à nos compatriotes. Que vienne au plus vite leur libération.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

…et que les bombes cessent de pleuvoir sur une population palestinienne prise au piège dans ce que Dominique de Villepin appelait à juste titre une prison à ciel ouvert.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Depuis quelques jours, devant l'horreur de la punition collective infligée à l'ensemble de la population palestinienne, vous avez ajouté qu'Israël devait cependant respecter le droit international.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...s de morts, 1 million de personnes déplacées dont la moitié sont des enfants, plus de 2 millions de personnes privées d'eau, de nourriture, d'électricité, de carburant et de médicaments, des milliers de bombardements de l'armée israélienne, l'emploi de phosphore blanc dénoncé par deux ONG internationales, 59 attaques contre des établissements de santé et 170 établissements scolaires touchés. Les Palestiniens ne sont pas un amas de statistiques ni des êtres surnuméraires. C'est cette vision du monde, profondément raciste, qui légitime le massacre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Oui, d'extrême droite. Un gouvernement dont le ministre de la défense a déclaré, en parlant du peuple palestinien : « Nous combattons des animaux humains […]. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ainsi Benyamin Netanyahou expliquait-il en 2019 aux députés du Likoud : « Quiconque veut contrecarrer la création d'un État palestinien doit soutenir le renforcement du Hamas et lui transférer de l'argent. Cela fait partie de notre stratégie. » Voilà à qui vous apportez votre soutien « inconditionnel ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Madame la Première ministre, rendez-vous compte. Il n'y a qu'en France que la solidarité avec un peuple bombardé depuis quatorze jours est criminalisée. Ainsi, votre ministre de l'intérieur – encore lui – a commencé par interdire systématiquement toutes les manifestations de soutien au peuple palestinien, pourtant autorisées partout dans le monde. Il n'y a qu'en France qu'un responsable de la CGT est arrêté chez lui, à six heures du matin, pour apologie du terrorisme du fait d'un tract appelant à la paix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Il n'y a qu'en France que le président de l'Union juive française pour la paix est arrêté – à Strasbourg – et placé en garde à vue parce qu'il était présent à une manifestation de soutien au peuple palestinien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ce qui s'est produit le 7 octobre est un épisode abominable, inscrit dans l'histoire plus longue d'une guerre asymétrique, marquée par l'occupation de territoires palestiniens par l'armée israélienne et par le blocus de Gaza.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

... circonscription concernée des Français de l'étranger, Meyer Habib, et nous n'oublierons jamais. Nous n'oublierons jamais le camp de Shura, où des centaines de corps en attente d'identification sont entreposées dans des containers réfrigérés. Nous n'oublierons jamais l'odeur du sang et de la mort partout à Kfar Aza, où les habitants ont été massacrés. Ces gens vivaient pourtant en paix avec des Palestiniens qui venaient chaque jour travailler dans ce kibboutz situé à deux kilomètres de la bande de Gaza. Car Israël est un pays ouvert, qui accueille chaque jour des milliers de Palestiniens qui viennent y travailler ; 20 % de la population israélienne est d'origine arabe, ils y sont des citoyens à part entière. Voilà la réalité. Et voilà pourquoi je dénonce les horreurs du Hamas comme aurait dû le fai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Qui peut ignorer que la véritable motivation du Hamas est de mettre fin aux accords d'Abraham et d'empêcher tout progrès dans le processus de paix et de normalisation ? Qui peut ignorer que le Hamas ne se bat pas pour les Palestiniens, mais pour le djihad ? N'oubliez jamais que c'est au nom du djihad que nous avons subi la tuerie du Bataclan, l'attentat de Nice, les assassinats de Samuel Paty et de Dominique Bernard, et tant d'autres crimes de sinistre mémoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

...venir des aides humanitaires à destination des civils. Madame la Première ministre, l'heure est à l'action et pas aux hésitations. Pourquoi n'avoir pris aucune mesure pour sanctionner le Hamas ? Pourquoi ne pas avoir convoqué l'ambassadrice de Palestine en France, qui traite Israël d'État terroriste et qui ignore les crimes du Hamas, alors qu'elle ferait mieux de se battre pour que la population palestinienne ne vive plus sous le joug de ces terroristes ? Le Président Macron va enfin se rendre en Israël, après Joe Biden, Olaf Scholz et Rishi Sunak. Il était temps parce que, depuis le 7 octobre, notre pays donne le sentiment d'être hésitant. Ce n'est pas là notre vision du rôle de la France dans le monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...quand Maurice Couve de Murville entrait dans une salle, la température baissait de 5 degrés. Je crains de devoir m'inscrire, après les flots d'éloquence que j'ai entendus, dans cette tradition. Le 29 novembre 1947, L'Assemblée générale des Nations unies décidait, par trente-trois voix contre treize, la création de l'État d'Israël tout en prenant soin de proposer l'institution parallèle d'un État palestinien qui, à la suite de la guerre qui a accueilli la décision onusienne, n'a jamais pu voir le jour. De ce vote solennel qui engage la communauté internationale date à la fois le droit imprescriptible du peuple juif à vivre dans un État libre et souverain, et le lancinant problème posé par l'émergence indéfiniment différée de son jumeau palestinien. Israël était né, Ismaël restait dans les limbes ; la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...grands dirigeants historiques d'Israël, quelle qu'ait été leur sensibilité politique, ont eu une conscience aiguë de cette vulnérabilité après que la guerre du Kippour l'eut rendue manifeste. Yitzhak Rabin, qui avait vu au plus près le péril de la patrie, a défendu, avec une force de conviction et une volonté politique sans pareille, l'idée qu'il n'y aurait ni paix ni sérénité pour Israël si les Palestiniens ne se voyaient pas reconnaître, eux aussi, un État libre et souverain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

…et ont agi comme si le problème palestinien appartenait au passé et qu'il n'y avait plus lieu de prendre en compte les attentes ni de redouter les initiatives issues d'une communauté palestinienne divisée, disqualifiée et, dans ses formes les plus extrêmes – celles du Hamas –, tout simplement achetée par son ennemi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

L'essentiel est toutefois d'ordre politique. M. Netanyahou a semblé imaginer que l'établissement de relations apaisées et coopératives avec les voisins arabes d'Israël, ce qui était en soi une excellente ambition et se révélera demain fort utile à la quête nécessaire de l'apaisement, pouvait avoir ce pouvoir indirect, mais précieux à ses yeux, de dispenser Israël de rechercher avec les Palestiniens un accord équilibré et respectueux de leurs attentes et de leurs aspirations profondes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Bien plus, les accords d'Abraham ayant permis aux États arabes d'abandonner les Palestiniens à leur triste sort, le Gouvernement israélien s'est estimé libre d'engager sans risque une relance rampante mais brutale et déterminée de sa politique de colonisation en Cisjordanie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Que les Palestiniens aient eu la tentation croissante et suicidaire de se réfugier dans une sorte de nihilisme politique ne peut, hélas, pas nous surprendre. Une population sans avenir, donc sans espoir, pouvait-elle être tentée par des partis modérés qui n'avaient rien à lui offrir ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Reste à construire un avenir de paix. La tâche est redoutable en raison du mur de détresse et de haine qui sépare aujourd'hui Israéliens et Palestiniens. Aujourd'hui, il est à la fois trop tard et trop tôt pour instituer deux États en terre de Palestine.