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Au lieu de faire preuve de ce courage, vous avez affiché un soutien inconditionnel au gouvernement d'extrême droite israélien. Vous avez dit qu'Israël avait le droit de se défendre.
Depuis quelques jours, devant l'horreur de la punition collective infligée à l'ensemble de la population palestinienne, vous avez ajouté qu'Israël devait cependant respecter le droit international.
Nous assistons à une guerre coloniale qui a connu une escalade inédite à la faveur de l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite en Israël. Cette réalité n'excuse en rien les actes qui ont été commis mais elle ne peut être évacuée car elle conditionne la compréhension de ce qui se joue, le choix des mots pour décrire la spécificité de cette situation et enfin les moyens pour parvenir à la paix. Toute personne qui n'admet pas ce constat et qui prétend par opportunisme que la guerre aurait commencé le 7 octobre, a une dette envers la...
…– « Rien ne doit empêcher Israël de se défendre » –, au moment même où la Rapporteure spéciale des Nations unies alerte sur le risque de nettoyage ethnique à Gaza, sont inacceptables et gênent jusque dans vos rangs et jusqu'au Quai d'Orsay.
Le groupe Les Républicains réaffirme avec force son soutien à Israël et à sa population dans cette guerre contre les barbares terroristes islamistes du Hamas.
Nous rappelons sans détour le droit d'Israël à se défendre et à exister. Cet État affronte aujourd'hui un groupe djihadiste qui ne veut rien d'autre que sa destruction. Le Hamas a provoqué cette guerre par son attaque ignoble contre la population israélienne : des centaines d'hommes et de femmes, d'enfants et même des bébés ont été assassinés avec une violence et une cruauté insoutenables, tués sauvagement dans les rues, dans leur maison ou...
Israël veut la paix. Nous voulons, nous aussi, la paix et la France doit agir à tous les niveaux. Agir tout d'abord sur le plan diplomatique pour éviter l'embrasement de la région que nous redoutons. Elle doit aussi poursuivre ses efforts pour la libération des 222 otages, parmi lesquels se trouvent des otages français dont nous avons rencontré les familles, qui subissent aujourd'hui un déchirement terr...
Le Gouvernement dit désormais qu'il veut expulser les étrangers fichés S qui représentent une menace. Il serait temps… Notre groupe le réclame depuis 2015 ! Madame la Première ministre, vous affirmez votre soutien à Israël et je vous en remercie. Mais votre ligne est parfois difficile à suivre, ainsi quand notre ambassadeur à l'ONU vote une résolution qui ne rappelle même pas le droit d'Israël à se défendre. Il a même critiqué les États-Unis, notre allié, parce que ceux-ci ont opposé leur veto, à juste titre, pour soutenir Israël !
Je rappelle que pour éviter l'escalade, les États-Unis ont déployé deux porte-avions dans la région, qu'ils ont déjà évité une attaque des rebelles Houthis du Yémen contre Israël et veillé à créer un couloir humanitaire pour acheminer des aides vers les civils de la bande de Gaza. Votre ligne est difficile à suivre aussi quand notre représentante au Parlement européen, une ancienne ministre de la République, se compromet avec les élus d'extrême gauche dont les positions sont scandaleuses. Elle a cosigné leur courrier pour demander le renvoi du commissaire européen qui réc...
…et à financer des manuels scolaires dans lesquels le Hamas apprend aux enfants la haine d'Israël.
...Car il est en impératif de lever tous les doutes sur l'utilisation de ces sommes, ce qui n'empêchera pas de maintenir à l'avenir des aides humanitaires à destination des civils. Madame la Première ministre, l'heure est à l'action et pas aux hésitations. Pourquoi n'avoir pris aucune mesure pour sanctionner le Hamas ? Pourquoi ne pas avoir convoqué l'ambassadrice de Palestine en France, qui traite Israël d'État terroriste et qui ignore les crimes du Hamas, alors qu'elle ferait mieux de se battre pour que la population palestinienne ne vive plus sous le joug de ces terroristes ? Le Président Macron va enfin se rendre en Israël, après Joe Biden, Olaf Scholz et Rishi Sunak. Il était temps parce que, depuis le 7 octobre, notre pays donne le sentiment d'être hésitant. Ce n'est pas là notre vision du r...
Aussi, madame la Première ministre, notre groupe soutiendra les initiatives qui vont dans le sens de nos convictions profondes. Si vous montrez dans les faits une détermination sans faille pour soutenir Israël dans son combat contre le terrorisme et, quand le moment sera venu, pour la recherche de la paix, nous serons à vos côtés pour la défense des démocraties et pour la défense de nos libertés.
Le général de Gaulle disait que quand Maurice Couve de Murville entrait dans une salle, la température baissait de 5 degrés. Je crains de devoir m'inscrire, après les flots d'éloquence que j'ai entendus, dans cette tradition. Le 29 novembre 1947, L'Assemblée générale des Nations unies décidait, par trente-trois voix contre treize, la création de l'État d'Israël tout en prenant soin de proposer l'institution parallèle d'un État palestinien qui, à la suite de la guerre qui a accueilli la décision onusienne, n'a jamais pu voir le jour. De ce vote solennel qui engage la communauté internationale date à la fois le droit imprescriptible du peuple juif à vivre dans un État libre et souverain, et le lancinant problème posé par l'émergence indéfiniment différée ...
Le 7 octobre dernier, cette interminable tragédie a pris un cours décisivement nouveau et d'une gravité exceptionnelle : Israël s'est trouvé confronté à une agression paramilitaire de première grandeur, menée par un Hamas résolu à piétiner tous les principes, toutes les règles, tous les usages régissant les relations entre les peuples, que ceux-ci soient en guerre ou en paix.
Le Hamas met en scène les pires violences sur les populations dans le seul but d'effrayer et d'intimider : c'est du terrorisme. Le Hamas ne fait la guerre qu'aux civils, c'est la définition même et dans son extension maximale du crime de guerre ! Les fidèles du Hamas n'hésitent pas à appeler non pas uniquement à la disparition de l'État d'Israël, mais à l'élimination des Juifs en tant que Juifs !
C'est l'expression même d'une volonté de génocide porteuse d'un crime contre l'humanité. Face à une telle entreprise. Israël dispose d'un droit absolu à se défendre.
Mais la question fondamentale, que met sous une lumière brutale l'initiative sanglante du Hamas, c'est celle des moyens propres à assurer la sécurité à long terme d'Israël. Et c'est de la réponse à cette question que doivent dépendre nos réactions à court et à moyen terme, comme celles de l'État hébreu. Comment un État de 20 770 kilomètres carrés, peuplé de moins de 7 millions de Juifs, fer de lance d'une communauté humaine de près de 13 millions de personnes, pourrait-il espérer vivre durablement en paix et en sécurité au milieu d'un environnement par hypothèse h...
À cette question, la mauvaise réponse, mais aussi la plus tentante, est bien entendu celle du mur, du cordon sanitaire, supposés pouvoir soustraire l'État hébreu, puissamment militarisé, à toutes les menaces qui l'entourent. La combinaison de la faiblesse démographique d'Israël et d'une diffusion générale d'armes de destruction de courte et de moyenne portée, a progressivement créé une situation d'extrême vulnérabilité sécuritaire pour l'État hébreu. Même l'arme nucléaire dont dispose Israël n'est pas de nature à assurer la survie d'un État concentrant toute sa population sur un espace aussi restreint.