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Je rappelle que pour éviter l'escalade, les États-Unis ont déployé deux porte-avions dans la région, qu'ils ont déjà évité une attaque des rebelles Houthis du Yémen contre Israël et veillé à créer un couloir humanitaire pour acheminer des aides vers les civils de la bande de Gaza. Votre ligne est difficile à suivre aussi quand notre représentante au Parlement européen, une ancienne ministre de la République, se compromet avec les élus d'extrême gauche dont les positions sont scandaleuses. Elle a cosigné leur courrier pour demander le renvoi du commissaire européen qui réclamait la suspension des aides au développement destinées à Gaza.
Car il est en impératif de lever tous les doutes sur l'utilisation de ces sommes, ce qui n'empêchera pas de maintenir à l'avenir des aides humanitaires à destination des civils. Madame la Première ministre, l'heure est à l'action et pas aux hésitations. Pourquoi n'avoir pris aucune mesure pour sanctionner le Hamas ? Pourquoi ne pas avoir convoqué l'ambassadrice de Palestine en France, qui traite Israël d'État terroriste et qui ignore les crimes du Hamas, alors qu'elle ferait mieux de se battre pour que la population palestinienne ne vive plus sous le joug de ces terro...
Le Hamas met en scène les pires violences sur les populations dans le seul but d'effrayer et d'intimider : c'est du terrorisme. Le Hamas ne fait la guerre qu'aux civils, c'est la définition même et dans son extension maximale du crime de guerre ! Les fidèles du Hamas n'hésitent pas à appeler non pas uniquement à la disparition de l'État d'Israël, mais à l'élimination des Juifs en tant que Juifs !
Rendons, à cet égard, un juste hommage au sang-froid et à l'engagement du président Biden qui, au rebours de son prédécesseur, met indiscutablement tout le poids des États-Unis au service de la modération, de la désescalade, de la libération des otages et du droit à la vie des populations civiles.
Le deuxième risque majeur est celui d'un anéantissement massif de populations civiles utilisées par les uns comme des boucliers humains et par les autres comme l'exutoire d'une tentation de vengeance,…
La Première ministre l'a justement rappelé : la France s'est engagée avec force sur cet enjeu essentiel. Au-delà des mises en garde, l'Union européenne doit prendre toutes ses responsabilités pour assurer avec les organisations humanitaires l'acheminement massif des moyens de survie d'une population civile en détresse profonde. Sachons faire de ces gestes forts l'instrument du retour des otages.
« Ne pas raser, ne pas écraser, ne pas se venger », conjurait il y a quelques jours l'écrivain Dror Mishani. L'armée israélienne doit viser le Hamas, non les Palestiniens. Le peuple palestinien n'est pas le Hamas ; les civils palestiniens ne sont pas le Hamas.
Ne sautons pas avec lui dans l'abîme où il veut nous entraîner ! Il ne faut donner aucune victoire au terrorisme, ni celle de la dévastation et de la mort de civils gazaouis,…
Nous avons basculé dans le monde d'après, le monde d'après le 7 octobre, date à laquelle un drame nouveau est venu s'ajouter à la longue liste de ceux qui ont déchiré le Proche-Orient. Ce samedi-là, il y a seize jours, Israël a connu une attaque sans précédent sur son sol : le Hamas a lancé une offensive organisée, coordonnée, visant à prendre en otage le maximum de civils israéliens, lorsque ceux-ci n'étaient pas sommairement exécutés chez eux, parfois par familles entières. Comment ne pas être profondément marqués par les images et les récits de ces exactions ? Elles sont ce que l'humain peut faire de plus immonde. Ces scènes d'horreur ont été constatées par les délégations de députés qui ont fait le déplacement en Israël ces derniers jours. Je pense en particu...
..., le Liban ou la Syrie. Oui, Israël a le droit de se défendre, contre une organisation terroriste qui menace une nouvelle fois son existence. L'attaque du Hamas est un nouveau coup porté à l'idéal démocratique, partout menacé, trop peu défendu. C'est au tour du peuple israélien de défendre la démocratie, cette fois contre des groupes qui obtiennent le pouvoir par la terreur et réduisent des vies civiles au rôle de boucliers humains. Soutenir les Israéliens dans ce combat, c'est aussi servir la cause palestinienne et les perspectives de paix.
Une limite s'impose toutefois aux défenseurs des valeurs des démocraties, des droits humains et des libertés publiques : le respect du droit international. La riposte d'Israël a commencé et, force est de le constater, l'escalade fait de plus en plus de victimes civiles. Si l'éradication du Hamas est un objectif souhaitable et souhaité, cette situation ne doit pas empirer. Le message que nous adressons à nos partenaires, à nos amis et à nos alliés au Proche-Orient doit être clair : la guerre a des règles, qui ne sont pas optionnelles ; les civils et les infrastructures civiles doivent être protégés ;
les malades et les blessés doivent être pris en charge ; l'aide humanitaire doit pouvoir opérer librement ; aucun civil, malade, blessé ou aidant ne doit être pris pour cible.
Le Hamas, ce groupe terroriste dont le principal moteur est la haine de l'État hébreu, ne veut pas la paix et ne la voudra jamais. Un groupe qui se vante de détruire des canalisations d'eau pour en faire des roquettes ne veut pas la paix. Un groupe qui kidnappe, viole et tue des civils sans défense ne veut pas la paix.
Il faut par ailleurs garantir que l'aide humanitaire nécessaire parvienne aux Palestiniens, de façon pérenne. L'arrivée de convois ces derniers jours est une nouvelle que nous saluons, mais qui ne doit pas nous dispenser d'une vigilance accrue quant à l'utilisation qui en est faite : sa distribution ne doit être ni entravée ni détournée. Si la barbarie du Hamas, les victimes civiles et la situation humanitaire toujours plus critique nous bouleversent, gardons-nous d'importer ici, dans notre pays, les conflits qui ont lieu hors de nos frontières ! Nous devons à tout prix préserver notre unité, car c'est seulement ensemble, en parlant d'une même voix, que nous pourrons porter un message de paix dans cette région du monde. Je veux ici faire part de ma crainte de voir nos dém...
...é internationale est abasourdie par le retour du terrorisme en Israël, frappant la population avec une ampleur inégalée, et par le cycle de violence aveugle qui s'ensuit. La paix, la vie des êtres humains, les valeurs qui fondent le droit international doivent faire face à des ennemis dangereux et puissants, des ennemis qui propagent la haine, qui fantasment et nourrissent de supposées guerres de civilisations. Dans cette situation, que l'on soit législateur ou membre du Gouvernement, il nous faut toujours chercher la mesure, admettre la complexité et préférer la voix de la raison à la démagogie. Souvenons-nous des mots de Yasser Arafat, président de l'Organisation de libération de la Palestine, lorsqu'il a reçu en 1994 le prix Nobel de la paix aux côtés de Yitzhak Rabin, le Premier ministre is...
...ceraient, que la situation se banaliserait. Ils ont finalement détourné le regard. Ils ont échoué. Et soudain, le 7 octobre dernier, le Hamas, ennemi de la paix, a commis une vague d'attentats terroristes sur le sol israélien. Le Hamas a perpétré un massacre de masse : 1 400 morts, un acte de barbarie impardonnable. Des femmes, des enfants, des vieillards ont été exécutés, brûlés vifs. Deux cents civils ont été enlevés et sont toujours séquestrés. La France demande leur libération. Nous l'espérons rapide. L'ensemble de l'hémicycle s'est levé pour condamner ces massacres et exprimer sa solidarité avec le peuple israélien. Je souhaite lui redire notre amitié et notre compassion face aux souffrances qui l'étreignent. Je veux aussi dire notre admiration pour celles et ceux qui, en Palestine comme ...
...les priver d'eau, de bombarder des écoles ou des postes de secouristes. Cinq mille Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, dont au moins 1 900 enfants. Le manque de carburant met en péril le fonctionnement des hôpitaux, les soins apportés aux plus de 14 000 blessés et la vie de 120 nouveau-nés prématurés actuellement en couveuse. En Cisjordanie également, les civils palestiniens font l'objet d'une violence meurtrière. Quatre-vingt-dix personnes ont été assassinées par des colons et par des soldats israéliens depuis le 7 octobre. Nous condamnons sans réserve les crimes de guerre commis par le gouvernement israélien. Les civils doivent être protégés, point. Il n'y a pas de « mais » possible. Rien ne justifie de faire mourir des innocents, qu'ils soient israé...
...aisser mourir des milliers de femmes et d'enfants sans agir. La France dans l'Union européenne doit appeler à un cessez-le-feu car les risques d'escalade du conflit au niveau régional, et potentiellement au niveau mondial, sont réels. La France dans l'Union européenne doit appeler à un cessez-le-feu car cette guerre nourrit celles et ceux qui veulent nous entraîner dans une prétendue guerre des civilisations. Elle renforce le poids de la Russie, de l'Iran et de la Chine. La France dans l'Union européenne doit faire vivre l'espoir de la solution à deux États. Deux États, c'est la seule solution pour permettre à chacun de disposer de sa propre souveraineté alimentaire, énergétique, industrielle et sociale. C'est la seule solution pour permettre aux Israéliens de vivre en sécurité et aux Palest...
...ble samedi 7 octobre, l'humanité a sombré dans l'horreur et la barbarie du terrorisme avec des actes de torture, des mises en scène que nul ne pouvait imaginer. Ce jour-là, 1 400 Israéliens, des vieillards, des jeunes, des femmes, des femmes enceintes, des enfants, des bébés, ont été délibérément tués, sauvagement assassinés. Les témoignages qui arrivent chaque jour de ce massacre à l'encontre de civils israéliens soulèvent le cœur. Nous pensions le XXI
...inienne. Nous savons que nous avons une responsabilité collective, qui doit se faire jour par l'intermédiaire des Nations unies. Il ne s'agit pas d'opposer les souffrances ni de tenir une comptabilité macabre qui viendrait faire penser que certaines morts ont plus de poids que d'autres. Les souffrances doivent toutes être entendues, leur expression est légitime. On ne peut accepter le massacre de civils israéliens par le Hamas, mais on ne peut accepter qu'en réponse, des civils soient sacrifiés à Gaza. Nous devons faire entendre la parole de la France, et nous devons dire les choses avec netteté : vouloir la sécurité pour Israël et pour les Israéliens, c'est aussi pointer du doigt l'importance du tournant politique qu'a constitué l'arrivée au pouvoir de Benyamin Netanyahou. À ce moment, nous n...