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...a recherche, qui s'est remise en question et qui essaie de s'adapter à une réglementation en évolution, ce qui représente un combat perdu d'avance puisque vous la faites évoluer sans cesse. Si vous voulez qu'elles investissent dans le recyclage, vous ne pouvez pas vous permettre de changer constamment les règles. Le plastique dans l'alimentaire, c'est une empreinte carbone moindre que les autres solutions que vous proposez ; c'est une sécurité sanitaire ; enfin, c'est une facilité de manutention, notamment dans les collectivités territoriales. Revenons à des concepts justes et équitables.
Interdire une solution, c'est bien, mais le texte ne contient pas de mesures d'accompagnement pour les acteurs de la filière plastique, plus particulièrement pour protéger ses emplois. Nous venons d'examiner un projet de loi réformant l'indemnisation du chômage : il y a peut-être une cohérence à trouver entre le texte qui sera voté mardi et cette proposition de loi. L'interdiction systématique n'est pas une manière ac...
...recyclé, quelles que soient les filières existantes. On nous parle de réalisme, de pragmatisme : l'impact des plastiques sur la santé humaine et sur les écosystèmes est très délétère, sans parler de leur dépendance à l'égard des énergies fossiles. Cela bruisse de partout, des États interdisent le polystyrène, de grands groupes de l'agroalimentaire s'engagent à ne plus y avoir recours. Il y a des solutions alternatives. Sans la rédaction initiale de l'article, la loi perd son intérêt premier, celui d'enfin interdire l'expansion des plastiques qui polluent nos océans, en viennent à former des continents entiers, justifient l'extraction du pétrole et détruisent notre santé. Il est temps de développer, comme d'autres pays l'ont fait, de nouvelles filières plus respectueuses du vivant. C'est cela, êt...
Mme la secrétaire d'État a été très claire : s'il n'y a pas de solution au 1er janvier 2025, les emballages en polystyrène seront retirés du marché. Mon sage président de groupe…
…m'a donné un conseil. La fin du polystyrène a été actée pour 2025 s'il n'y a pas de solution de remplacement ; pour le reste, on peut avoir envie de tout chambouler, mais laissons faire le temps législatif. Ce qui est très important, c'est d'avoir remis ces questions au centre du débat dès aujourd'hui. Je compte vraiment sur vous tous pour être attentifs à ces filières de recyclage chimique auxquelles je ne crois pas. Comme je l'ai indiqué lors de la discussion générale, les Anglais ne ...
Je voudrais apporter une précision sur le taux de recyclabilité maximale qui a été évoqué par nos collègues du Rassemblement national, qui considèrent qu'une solution technique est obligatoirement à portée de main. La réalité, c'est que dans le meilleur des cas, un plastique est recyclable pour 15 % de son poids. On ne peut donc pas recréer un produit plastique contenant plus de 15 % de plastique déjà utilisé.
...clage des emballages en plastique à usage unique pour la période 2021-2025. Au lieu de la date du 1er janvier 2025 fixée par le décret, l'amendement propose le 31 décembre 2025 afin de laisser plus de souplesse à notre industrie et de lui permettre de s'adapter à un changement considérable de son mode de production. Il s'agit également d'éviter que les entreprises choisissent, dans l'urgence, des solutions tout aussi dommageables que le plastique, voire plus, pour notre environnement.
Ce faisant, il rompt un engagement pris il y a quelques années. J'ajoute, monsieur le rapporteur, que vous mélangez le cas des plastiques qui peuvent être facilement recyclés aujourd'hui et le cas de ceux qui ne le peuvent pas – vous l'avez vous-même reconnu. Prenons l'exemple des emballages des produits laitiers frais et des pots de yaourt : quelles solutions existe-t-il actuellement pour remplacer le polystyrène ? Il n'y en a pas encore !
Le verre ne peut pas être l'unique solution et il a d'ailleurs d'autres inconvénients. Son recyclage, en particulier, est source d'émissions de carbone.
Chose curieuse, les députés les plus à droite de l'hémicycle prônent régulièrement l'esprit d'initiative et le génie illimité de grands capitaines d'industrie mais considèrent, dès qu'il s'agit du plastique, du charbon et du pétrole, que les pauvres capitalistes sont incapables d'inventer de nouvelles solutions :…
…il faudrait donc leur tenir la main, les accompagner, les subventionner, leur mettre une petite tape dans le dos et les border le soir pendant des siècles avant de pouvoir espérer les voir produire des solutions nouvelles, soutenables pour la planète et l'humanité – si possible, avant l'extinction de l'espèce humaine !