Interventions sur "eau"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

... garanties sur les travaux en cours. En outre, peut-on nous assurer que l'article 1er n'est pas contraire à la réglementation européenne et que la France n'excédera pas ses pouvoirs en l'adoptant ? Il ne doit pas nous faire oublier que le plastique flottant n'est que la partie émergée de l'iceberg. Les microparticules issues du textile, par exemple, qui ne sont pas traitées dans cette loi, sont beaucoup plus sournoises et beaucoup plus toxiques. Enfin, le défi du circuit des déchets se situe au niveau mondial : nous devons aider les pays en voie de développement, et nous avons besoin d'un accord universel contre la marée de plastique qui asphyxie les océans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...onale pour la conservation de la nature (UICN) évalue à plus de 35 % la part de microplastiques primaires qui composent les déchets marins. Ils sont composés à 87 % de trois types de déchets : les pneumatiques de voiture à hauteur de 28 %, les poussières urbaines pour 24 % et les fibres de vêtements synthétiques à hauteur de 35 %. Arrêtez de stigmatiser systématiquement une filière qui investit beaucoup dans la recherche, qui s'est remise en question et qui essaie de s'adapter à une réglementation en évolution, ce qui représente un combat perdu d'avance puisque vous la faites évoluer sans cesse. Si vous voulez qu'elles investissent dans le recyclage, vous ne pouvez pas vous permettre de changer constamment les règles. Le plastique dans l'alimentaire, c'est une empreinte carbone moindre que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Fournier :

...ts : le pétrole, dont 20 % est utilisé pour fabriquer du plastique. Derrière la question des plastiques, il y a aussi le sujet fondamental de la sortie des énergies fossiles en réduisant la production de plastique. Il faut absolument interdire le plastique, en avançant évidemment sur la question du recyclage. Il me paraît aussi essentiel d'accompagner les industriels et j'en rencontre d'ailleurs beaucoup qui sont prêts à s'engager dans cette voie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Meurin :

L'adoption de ces amendements d'apprentis sorciers mettrait en péril environ 120 000 emplois. Nous soutenons la réécriture équilibrée du texte en commission – je salue de nouveau le travail qui y a été mené –, et nous ne soutiendrons évidemment pas ces amendements qui annuleraient le travail accompli en commission. La filière plastique existe et il faut donner du temps aux industriels pour s'adapter. Surtout, il faut avoir confiance dans le génie des entreprises. Il est possible de mettre en place cette filière de recyclage, c'est ce que nous espérons. J'ai envie d'avoir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

... produits, afin de respecter le cadre du décret dit 3R et de la loi AGEC. Surtout, l'objectif est de faire confiance à nos entreprises qui ont déployé des efforts de recherche, de développement, d'innovation et d'investissement. Il faut leur laisser du temps. Je voudrais profiter de ma prise de parole pour faire une mise en garde au sujet des matériaux alternatifs au plastique, qui sont souvent beaucoup plus dangereux pour la santé. Je pense au papier carton, qui contient des substances dangereuses, comme les encres qui se retrouvent directement dans la nourriture. Souvent, les magasins affirment que ces emballages alternatifs sont biodégradables ou compostables alors que c'est faux. En l'absence de filière de recyclage, ils finissent à l'enfouissement et finiront donc un jour dans la nature...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...l, toute interdiction permet des créations d'emplois dès lors qu'on organise la bifurcation des qualifications – nous avons d'ailleurs eu ce débat hier sur la validation des acquis de l'expérience (VAE). Dès lors qu'on pense les qualifications et que l'on réorganise les procédés industriels, il n'y a pas d'opposition entre l'interdiction de certains produits dangereux et la création future de nouveaux emplois basés sur des technologies à venir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

Ces technologies ne pourront pas se développer tant que vous vous opposerez à l'invention de nouveaux produits et de nouveaux procédés, au nom d'une simple logique de rente. En réalité, le gaspillage le plus immédiat que nous avons aujourd'hui à traiter est celui de vos amendements !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

...ité d'évoluer. Le rôle de la puissance publique est de l'y aider. Une entreprise de ma circonscription fabrique des emballages et a développé une activité de recherche sur ces emballages. À condition de bénéficier d'un cadre juridique sécurisé et sécurisant et d'avoir de la visibilité, ses dirigeants m'ont assuré que leur société était capable de créer des emplois et d'être concurrentielle au niveau mondial dans la fabrication de nouveaux types d'emballages. Notre rôle, à travers la proposition de loi, est de leur offrir le cadre et la visibilité nécessaires pour avancer. Comme l'ont souligné les Écologistes, nous faisons face à un impératif : nous devons absolument sortir du plastique. Chez moi, sur le littoral, des associations se chargent tous les jours de ramasser les plastiques sur les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Supprimons le plastique à la source et trouvons des technologies pour le remplacer, ce qui donnera des avantages concurrentiels à notre pays au niveau mondial !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

...dans le film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, pour lequel rien ne doit jamais changer : on fait comme ça parce qu'on a toujours fait comme ça. C'est précisément l'inverse que nous devons faire ! Aujourd'hui, nous savons que certains produits sont mauvais pour la planète et que le plastique se décompose, au point d'être présent dans les montagnes, du fait de la pollution du cycle de l'eau. Que doit faire la puissance publique ? Telle est la question qui nous est posée à nous, députés, qui représentons l'intérêt général et non les intérêts privés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Marsaud :

...votre intention, monsieur Saint-Huile, et j'entends vos arguments relatifs à l'action vertueuse que nous devons conduire et aux États qui ont déjà interdit le polystyrène. Cependant, s'agissant d'autres plastiques, il convient d'être très positif. Je l'évoquais en introduction de mon propos, un travail très minutieux est réalisé depuis plus de deux ans avec Citeo, dont tout le monde connaît le réseau d'acteurs et d'entreprises, afin de développer des emballages qui ne finiront pas dans la mer et d'amorcer toute une filière de recyclage. Des usines sont prêtes à être construites et à fonctionner. Il s'agit de quelque chose de vertueux et s'il faut lutter contre les plastiques non recyclables, il convient de ne pas regarder tous les plastiques de la même manière. Je le répète, il faut être posi...