Interventions sur "sera"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Babault :

... étude récente nous apprend que l'industrie de la plasturgie représente près de 9 % de la consommation de gaz fossile et 8 % de la consommation de pétrole de l'Union européenne en 2020. Qui plus est, les emballages plastiques représentent 40 % de l'industrie de la plasturgie et, par conséquent, ils constituent aussi un moyen de réduire notre empreinte carbone. Le groupe Démocrate et indépendants sera particulièrement vigilant à la bonne mise en place des filières de recyclage à l'horizon de 2025. Le rendez-vous est donné aux industriels et il doit être tenu. Aucune prolongation ne sera accordée si nous voulons être crédibles dans notre combat contre le réchauffement climatique. En parallèle, nous appelons à la création d'un groupe de travail transpartisan, associant les industriels, les asso...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

...clage, c'est assumer, d'une certaine façon, de laisser faire. Car si cette substitution visait sans nul doute à laisser aux industriels le temps de développer une filière de recyclage, cette dernière n'existe pas et, à en croire les experts, n'existera probablement pas d'ici à 2025. Les industriels se sont montrés incapables de prouver leur capacité à la monter. Si elle existait, cette filière ne serait d'ailleurs viable qu'à condition d'augmenter la production de plastique, pour approvisionner les usines de recyclage et aussi parce que, malheureusement, le plastique ne se recycle pas à l'infini, puisqu'il perd une partie de ses propriétés à chaque cycle. En réalité, filière de recyclage ou pas, nous faisons face à un enjeu difficile à occulter : la toxicité du plastique sur le vivant et sur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

Cependant, puisque nous voulons trouver un chemin d'équilibre et que, lors des auditions, plusieurs industriels vous ont fait savoir qu'un tel objectif serait difficile à atteindre dès 2025 pour des raisons liées à la filière de recyclage et tout simplement à l'amortissement, le groupe LIOT suggérera quelques modifications. Le texte, équilibré, que nous vous proposerons – en revenant sur la réécriture de Mmes Le Feur et Pitollat –, invite à aller plus loin en intégrant tous les polystyrènes. J'en viens à l'article 2. Les actions que peut mener notre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

…Emmanuel Macron fait de grands discours sur la planification écologique – « Ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas ! » –, mais même quand un député de sa propre majorité propose une avancée, il n'y a plus personne ! Comme pour la loi « climat et résilience », votre majorité plie devant les industriels – en l'occurrence de la distribution et du plastique – au détriment de la santé des gens et de la préservation de la biodiversité qui s'effondre. Antoine de Saint-Exupéry a écrit : « N...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

...ter contre les plastiques dangereux d'autant plus que, comme vous le savez, les entreprises de la plasturgie sont actuellement pleinement engagées dans la transition écologique et utilisent largement l'économie circulaire pour réduire les impacts environnementaux, notamment s'agissant des emballages. Je rappelle qu'une charte d'engagement a été signée et que la filière de recyclage du polystyrène sera effective en 2025. Cette proposition de loi est d'autant plus regrettable qu'elle vise à modifier une disposition de la loi « climat et résilience » du 22 août 2021… qui modifiait elle-même la loi relative à la lutte contre le gaspillage et l'économie circulaire du 10 février 2020. Chacun comprendra aisément que le monde de l'industrie ne puisse accepter qu'une disposition adoptée une année soit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...euls 26 % des déchets plastiques sont recyclés ; 44 % sont valorisés en matière énergétique ; 31 % finissent en décharge – l'un des plus mauvais chiffres de l'Union européenne ! La question n'est pas simplement d'interdire. Il s'agit plutôt de mettre en place une filière de collecte, de transport, de stockage et de traitement. En ce domaine, nous pourrions voter toutes les lois de la terre – j'en serais ravi. Mais si nous n'augmentons pas les subventions aux collectivités locales et à tous ceux qui œuvrent, à l'échelon local, à la constitution de vraies filières, nous aurons voté une loi qui ne sera pas appliquée. Troisième défi : encourager la recherche sur le plastique et ses alternatives – tout le monde en parle et cela me paraît vital, mais ce qui est fait est insuffisant. Depuis des anné...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

nous passerons notre vie à délocaliser nos industries, à importer du plastique et à voir les océans pourris par le plastique chinois et asiatique ! Si, à l'instar de la lutte contre le réchauffement climatique avec la taxe carbone, on ne met pas en place, aux frontières de l'Europe, une taxe sur les produits importés d'Asie, cette proposition de loi sera malheureusement inutile. Enfin, je veux saluer l'initiative du Japon, du Rwanda et du Pérou de rédiger un projet d'accord international pour limiter la production de plastiques à l'échelle mondiale. Je regrette que la France n'y ait pas participé…