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...le. Je m'inscris totalement dans cet engagement. Le groupe Démocrate et indépendants est heureux de voir figurer ce texte à l'ordre du jour de sa niche parlementaire. Il vient renforcer nos exigences en matière de réduction des déchets plastiques, nocifs pour l'environnement et la santé. Il a fait l'objet de nombreuses auditions tant auprès des défenseurs de l'environnement que des recycleurs et industriels. Selon les estimations, plus de 150 millions de tonnes de plastique polluent nos océans, ce qui veut dire que l'équivalent d'un camion poubelle y est déversé chaque minute. Quelque 50 % des déchets plastiques retrouvés en mer sont des emballages à usage unique, qui suivent le fil de l'eau des fleuves à partir de nos égouts, canalisations et routes pour terminer leur parcours dans les océans. L...
...lement évidents qu'ils devraient nous pousser à agir sans délai et de manière efficace. Nous l'affirmons : être prospères aujourd'hui, c'est nous donner les moyens de garantir la poursuite de l'aventure humaine dans vingt ou trente ans. Voilà quelle était l'ambition du texte. Enfin, un véhicule législatif permettrait de faire passer l'ambition environnementale et sanitaire avant les intérêts des industriels. Enfin, nous allions pouvoir véritablement réduire la pollution plastique et abandonner le polystyrène, comme l'ont fait l'Espagne, le Royaume-Uni ou le Portugal. Mais – car il y a un « mais » – le groupe Renaissance en a décidé autrement, en amenuisant la portée de l'article 1er tel qu'il était initialement rédigé jusqu'à le remplacer par une mesure déjà adoptée, sous une autre forme, dans le ...
On aurait pu penser que nous devions résister aux pressions des lobbies pour nous consacrer à la défense de l'intérêt général. Refuser d'interdire à l'horizon 2025 les polystyrènes, en pariant sur un hypothétique recyclage, c'est assumer, d'une certaine façon, de laisser faire. Car si cette substitution visait sans nul doute à laisser aux industriels le temps de développer une filière de recyclage, cette dernière n'existe pas et, à en croire les experts, n'existera probablement pas d'ici à 2025. Les industriels se sont montrés incapables de prouver leur capacité à la monter. Si elle existait, cette filière ne serait d'ailleurs viable qu'à condition d'augmenter la production de plastique, pour approvisionner les usines de recyclage et aussi p...
Cependant, puisque nous voulons trouver un chemin d'équilibre et que, lors des auditions, plusieurs industriels vous ont fait savoir qu'un tel objectif serait difficile à atteindre dès 2025 pour des raisons liées à la filière de recyclage et tout simplement à l'amortissement, le groupe LIOT suggérera quelques modifications. Le texte, équilibré, que nous vous proposerons – en revenant sur la réécriture de Mmes Le Feur et Pitollat –, invite à aller plus loin en intégrant tous les polystyrènes. J'en viens à...
...t bien sûr s'accompagner d'un travail de sobriété pour réduire globalement notre consommation. Ce fut l'objet de nos travaux en commission : faire en sorte que l'ensemble des plastiques à usage unique disposent d'une filière de recyclage opérationnelle en 2025. Je remercie mes collègues avec qui un dialogue constructif a été possible afin d'aboutir à cette mesure. Lors de nos consultations, les industriels de notre pays ont confirmé qu'ils disposaient dès à présent de solutions innovantes de recyclage ou de remplacement. Nous les encourageons désormais à les mettre en œuvre en fixant le cap à 2025. C'est une preuve d'ambition en matière écologique mais également de réalisme face à l'enjeu complexe de la pollution plastique. Par ce texte, nous interdisons dès 2025 l'usage de certaines substances t...
...stitue des normes sociales, environnementales et fiscales exigeantes et donc contraignantes pour nos acteurs économiques, le problème est toujours le même : nous créons une distorsion de concurrence avec les pays qui exporte chez nous sans être soumis aux mêmes normes. Au groupe Rassemblement national, nous voulons bien que notre pays soit parmi les plus vertueux, mais si cela abîme nos filières industrielles – en l'occurrence, il s'agit de 120 000 emplois –, c'est plus que regrettable. À chaque fois que nous augmentons le poids des responsabilités environnementales qui pèsent sur nos industriels, c'est la concurrence étrangère bien moins vertueuse qui se frotte les mains quand elle voit notre compétitivité s'affaiblir.
...au mammifère, et l'être humain n'y échappe pas puisqu'ils se retrouvent dans nos assiettes et donc dans nos organismes : nous ingérons l'équivalent du poids d'une carte de crédit par semaine en microplastiques – Miam ! Que ce soit dans nos bouteilles, dans nos vêtements, dans nos objets du quotidien… le plastique est partout. Pourquoi ? Mais parce que c'est facile à produire et à utiliser, et les industriels s'en servent donc allègrement pour commercialiser leurs produits, et parce que c'est rentable, pas cher et pratique. Il n'en demeure pas moins que le plastique est extrêmement nocif pour le vivant. Cerise sur le gâteau : il est particulièrement émetteur de gaz à effet de serre puisque sa fabrication implique extraction et transport de matières premières fossiles, et que durant la transformation...
…Emmanuel Macron fait de grands discours sur la planification écologique – « Ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas ! » –, mais même quand un député de sa propre majorité propose une avancée, il n'y a plus personne ! Comme pour la loi « climat et résilience », votre majorité plie devant les industriels – en l'occurrence de la distribution et du plastique – au détriment de la santé des gens et de la préservation de la biodiversité qui s'effondre. Antoine de Saint-Exupéry a écrit : « Nous n'héritons pas de la Terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants. » Clairement, en continuant sur cette trajectoire, mes chers collègues, c'est une planète étouffée par le plastique que nous leur ren...
...ut pas lui demander de supprimer des plastiques s'il n'existe pas d'alternative. Voilà des années qu'on traîne de cette manière… D'où l'importance de fixer des dates limites. C'est en cela que cette proposition de loi est intéressante, y compris dans sa première version. Nous ne sommes pas forcés de retenir le 1er janvier 2025 comme date butoir, mais nous devons au moins expliquer clairement aux industriels qu'on ne peut pas toujours reporter les échéances. C'est un point déterminant et il sera tout aussi fondamental de partager le résultat de nos recherches avec les pays en développement. Quatrième défi : l'international – je m'y arrête davantage car tout a été dit sur les trois points précédents. N'oublions pas que la France ne consomme que 5 millions de tonnes de plastiques par an, ce qui repré...