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Je préfère les présenter séparément afin de donner à nos collègues macronistes l'occasion d'en apprécier la substantifique moelle et ainsi, peut-être, de les convaincre de les adopter. L'amendement n° 1686 propose de modifier la composition du conseil d'administration de Pôle emploi, que vous souhaitez rebaptiser, mais nous en reparlerons plus tard. Il est actuellement composé de différents acteurs : des personnalités qualifiées, des représentants des salariés et des délégués du ministère. Tous ces acteurs y ont leur place, nous sommes tous d'accord, mais il y manque des représentants des usagères et des usagers. Pôle emploi est le service public dont le rôle est d'accompag...
Il est similaire à l'amendement précédent, puisqu'il propose d'intégrer au conseil d'administration de Pôle emploi cinq représentants des usagères et des usagers. Pour le défendre, je vais néanmoins avancer un nouvel argument puisque l'amélioration du service rendu grâce au retour d'expérience partagé avec les conseillères et les conseillers n'a pas convaincu M. le rapporteur. J'espère que ce nouvel argument le fera vaciller, lui qui est implacable dans ses avis. Pôle emploi joue un rôle comparable à celui ...
Dans la droite ligne du discours que nous tenons depuis le début de ces débats, il propose de renforcer la représentation des collectivités locales dans le conseil d'administration de Pôle emploi – ou plutôt futur-ex-Pôle emploi, on ne sait pas trop – avec trois représentants pour les régions et deux pour les autres collectivités.
Il vise à suspendre le mécanisme de l'offre raisonnable d'emploi tant que les offres disponibles sur les serveurs de Pôle emploi seront parasitées par des offres trompeuses et illégales. En effet, depuis 2008, les personnes privées d'emploi ne peuvent plus refuser d'offres raisonnables d'emploi alors que leurs caractéristiques ont connu un resserrement continu. Les critères géographiques, comme la limite d'une heure de transport en commun, ou salariaux, comme la borne du salaire antérieurement perçu, ont été supprimés en ...
...r à l'emploi (ARE). Enfin, votre projet pose un problème financier. La trajectoire prévue dans votre lettre de cadrage coûtera 800 millions d'euros de frais bancaires à l'Unedic, car cet organisme devra emprunter pour compenser la ponction prévue. Vous enrichirez ainsi les banques sur le dos de ceux qui cotisent à l'assurance chômage. Nous souhaitons donc plafonner la contribution de l'Unedic à Pôle emploi à son niveau actuel de 10 % – pour des raisons de recevabilité financière de l'amendement, nous avons été contraints d'y inscrire le taux de 10,5 %. Vous devez en tout cas cesser d'augmenter sans cesse le niveau de cette contribution !