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J'en viens à la troisième arnaque : il n'est indiqué nulle part que ces sommes iront vers le marché primaire. Autrement dit, il n'est pas précisé qu'elles seront fléchées vers l'industrie verte et la transition écologique. En clair et en résumé, l'État va verser des abondements croissants au profit de l'épargne privée et de la finance. Voilà ce que vous promettez ! La quatrième arnaque, si je devais en ajouter une, réside dans le fait que ce PEAC est réservé aux enfants de parents riches : il exclut à la fois les personnes sans enfants mais aussi, et surtout, les enfants qui n'ont pas ...
Je voudrais exprimer la déception du groupe Socialistes à la lecture de l'article 16. Alors que nous examinons la partie du texte consacrée au financement de l'industrie verte et au verdissement de l'industrie, je n'y vois aucune mobilisation de l'épargne populaire. Je n'y vois aucune volonté non plus de parler d'industrie avec l'ensemble des Français. Au lieu de créer, comme nous vous l'avons proposé, une enveloppe complémentaire dans le livret de développement durable et solidaire (LDDS) – un produit connu de tout le monde, successeur du Codevi, le compte pour le dév...
...sions au PLF, vous dites une chose simple : vous ne voulez pas que la décision ait lieu ici et tout de suite. Vous préférez la confisquer et la renvoyer à la discussion budgétaire, car vous savez que vous aurez alors la possibilité de recourir à l'article 49.3. Si vous le faites, la représentation nationale ne pourra pas choisir les orientations qu'elle souhaite pour le financement de l'industrie verte. Les députés du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires regrettent ce choix ; nous aurions pu en effet discuter des moyens affectés, qui sont aujourd'hui très minces – je ne reviendrai pas sur les explications de Mme Chikirou et de M. Leseul, qui l'ont tous deux démontré. Vous auriez pu – vous auriez dû, nous aurions pu, nous aurions dû – choisir des modes de financement alternat...
Il me semble important d'avoir à l'esprit que le financement de l'industrie verte ne se résume pas au plan d'épargne avenir climat, prévu à l'article 16.
...ible à tous – y compris aux classes populaires. Nous sommes partis d'une réussite connue de tous, le livret de développement durable et solidaire. Nous proposons de le fractionner : la première fraction serait comprise entre 1 euro et 12 000 euros – le plafond actuel – ; la seconde fraction, comprise entre 12 000 euros et 22 950 euros – le plafond du livret A – permettrait de financer l'industrie verte. La capacité de levée du fonds offerte par le LLDS, dont l'encours atteint 13 milliards, est extraordinaire. Le mécanisme que nous proposons est, politiquement, très lisible : constituer une épargne, à hauteur de quelque 23 000 euros, qui serait mise au service de notre cause commune, notamment de l'industrie verte – notion qui mériterait toutefois d'être définie. À coût égal, voilà une proposit...
…ceux du financement de l'industrie verte et de l'utilisation de l'épargne des Français. Je me permets de rappeler – car j'ai été le rapporteur d'une mission d'information sur la rémunération de l'épargne populaire et des classes moyennes – qu'il y a en France 3 000 milliards d'encours, qui sont mal investis et peu valorisés.
... climat, des mesures justifiées de discrimination positive en faveur des populations des collectivités relevant des articles 73 et 74 de la Constitution, ainsi que de la Nouvelle-Calédonie. En effet, les outre-mer représentent 80 % de la biodiversité française et sont les territoires les plus menacés par le changement climatique du fait notamment de leur insularité – sauf la Guyane, toutefois couverte par l'Amazonie, poumon vert de la planète, sujette à des menaces comme la déforestation massive. Des plafonds au moins doublés seraient proportionnels à la hauteur des enjeux de ces territoires. Par ailleurs, les populations des outre-mer sont indiscutablement sinistrées sur le plan socio-économique. Les taux de pauvreté et de grande pauvreté, le taux de chômage et le contexte structurel de vie ...
C'est un sous-amendement de précision, qui vise à inclure le secteur de l'énergie décarbonée provenant du nucléaire dans le décret d'application de la future loi. Le groupe Rassemblement national tient à rappeler ceci : pour qu'il y ait de l'industrie – qu'elle soit verte ou non –, il faut de l'énergie, et en grande quantité. Le nucléaire doit rester notre principale source d'approvisionnement, car cette énergie est décarbonée, abondante et pilotable. L'industrie nucléaire a fait le bonheur des entreprises françaises et de nos compatriotes qui payaient les factures les moins chères d'Europe, au grand dam de nos voisins allemands qui ont tout fait pour provoquer sa...
C'est d'autant plus vrai si vous souhaitez, chers collègues de la majorité, réindustrialiser notre pays. L'erreur fondamentale de ce texte est de ne pas avoir inclus notre énergie nucléaire, qui est bien plus verte que vos éoliennes qui ne tournent que lorsqu'il y a du vent et qui ne nous sauveront pas – on en reparlera dans quelques années !
Il s'agit d'un amendement de repli. Vu que le plan climat est trop restrictif et que ce PEAC porte davantage sur la partie verte que sur la partie industrielle, il convient de créer un plan d'épargne pour l'industrie afin d'impliquer notre jeunesse et que celle-ci se sente partie prenante des enjeux et des défis relevant tant du volet industriel que du volet environnemental. C'est essentiel pour le pays.