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... Socialistes à la lecture de l'article 16. Alors que nous examinons la partie du texte consacrée au financement de l'industrie verte et au verdissement de l'industrie, je n'y vois aucune mobilisation de l'épargne populaire. Je n'y vois aucune volonté non plus de parler d'industrie avec l'ensemble des Français. Au lieu de créer, comme nous vous l'avons proposé, une enveloppe complémentaire dans le livret de développement durable et solidaire (LDDS) – un produit connu de tout le monde, successeur du Codevi, le compte pour le développement industriel, qui avait été conçu pour financer l'industrie – vous réservez à peu de personnes le bénéfice, ou l'inconvénient, d'un plan d'épargne en actions pour le climat, le PEAC, où le C de climat est tout petit par rapport aux autres lettres. M. Dominique P...
Je serai bref, car de nombreuses choses ont déjà été dites par mes collègues. Je voudrais simplement évoquer un livret à la création duquel j'ai participé en tant que conseiller de la région Centre-Val de Loire, en association avec le Crédit coopératif, le livret Coopération pour ma région.
J'interviens sur l'article ! L'avantage, c'est que l'argent de ce livret était orienté vers des projets de proximité dans les territoires, ce qui me semble le moyen le plus efficace de l'employer. Lorsque je mets de l'argent sur mon LDDS, à l'inverse, je ne sais pas où il va, et il n'y a pas de règles du jeu spécifiques. C'est l'inconvénient de ce type de livret. Je pense que d'autres formules pourraient être explorées pour que chacun puisse consacrer son épargne à de...
N'oublions pas non plus que le PEAC ne se substituera pas aux autres produits d'épargne mais qu'il les complétera. Il ne s'agit pas de demander à des personnes ayant de faibles moyens de transférer l'épargne de leur livret A vers le PEAC. J'aimerais souligner également que ce sont cette majorité et ce Gouvernement qui ont porté à 6 % – au-dessus du niveau de l'inflation – le taux du livret d'épargne populaire, exclusivement destiné aux ménages modestes.
Il n'y avait jamais eu autant de détenteurs d'un livret d'épargne populaire : ils sont aujourd'hui 1,4 million. J'ajoute que, tout en étant modestes, un grand nombre d'entre eux atteignent le plafond du livret – qui a été porté de 7 700 à 10 000 euros pour répondre à leur besoin d'une épargne immédiatement disponible. Le PEAC sera un outil complémentaire, dédié à une épargne de long terme. Grâce aux quelques dizaines ou à la centaine d'euros que leurs...
Vous ne pouvez pas prétendre qu'immobiliser de l'épargne pour des enfants pendant des années soit possible dans ces milieux. Enfin, ouvrez les yeux ! Dans quelles familles peut-on se permettre d'épargner de l'argent pour son fils ou son petit-fils, et de laisser dormir la somme pendant quinze ou vingt ans ? Combien de livrets A souscrits par des grands-parents sont en déshérence après leur mort, oubliés parce que les sommes qu'ils contiennent sont minuscules – et sont d'ailleurs récupérées par l'État ? Voilà à quoi ressemble l'épargne populaire ! La réalité, c'est que votre plan d'épargne permet des donations déguisées. Encore une fois, qui peut se permettre d'immobiliser pendant des années un capital pour ses enfan...
Le groupe Socialistes et apparentés s'est livré à un exercice : proposer à coût égal, en termes d'exonérations fiscales et sociales, un produit plus simple, liquide, populaire, accessible à tous – y compris aux classes populaires. Nous sommes partis d'une réussite connue de tous, le livret de développement durable et solidaire. Nous proposons de le fractionner : la première fraction serait comprise entre 1 euro et 12 000 euros – le plafond actuel – ; la seconde fraction, comprise entre 12 000 euros et 22 950 euros – le plafond du livret A – permettrait de financer l'industrie verte. La capacité de levée du fonds offerte par le LLDS, dont l'encours atteint 13 milliards, est extraor...
...ectif du plan d'épargne avenir climat est de « permettre aux parents de préparer l'insertion de leurs enfants et de préparer le monde de demain ». Par cet amendement de repli, nous proposons de l'ouvrir aux personnes de moins de 25 ans, conformément à sa vocation de constituer une épargne bénéfique pour tous les jeunes. Il serait néfaste de ne pas ouvrir ce plan, fondé sur le même principe que le livret A mais avec des taux d'intérêt plus élevés, aux jeunes actifs ou aux étudiants, qui ont plus que jamais besoin de capitaux en ces temps de poussée inflationniste.
C'est un piège ! Je retirerais volontiers mon amendement à 30 000 ; mais en échange, acceptez d'inscrire un plafond dans la loi – en l'espèce, celui du livret A !
Je vais retirer l'amendement, car il n'a de toute façon aucune chance d'être adopté, mais j'aimerais malgré tout avoir la réponse : qui fixe le plafond du livret A, sinon la loi ?
Comme c'est un sujet qui touche les outre-mer, prenons quelques minutes pour en parler. Quand vous investissez, que ce soit par le biais du plan d'épargne avenir climat, du livret A ou du livret de développement durable et solidaire, il n'y a pas de frontières entre les territoires français : d'où que l'argent provienne, les outre-mer peuvent bien sûr bénéficier de ces financements. Il n'est donc pas nécessaire de voter votre amendement visant à doubler le plafond dans certains territoires : que vous soyez à Marseille ou en outre-mer, l'argent déposé sur le compte peut êtr...
Nous avons bien compris que l'épargne peut être investie dans les outre-mer ; mais dans la gestion des livrets, il faut au moins doubler les plafonds, pour les proportionner aux enjeux des territoires, et diviser par deux les frais bancaires.
Monsieur le ministre délégué, quand je vous entends dire que 2,2 millions de jeunes ont un livret jeune, j'aimerais que vous précisiez combien d'entre eux n'ont, sur ce livret, que 10 euros. Je vous rappelle que la moitié des jeunes qui travaillent ont un emploi précaire et que la quasi-totalité des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté.
Je ne parle même pas des jeunes qui ne sont ni en emploi ni en études. Je vous rappelle que 9 millions de Français se privent aujourd'hui de biens et de services essentiels. Quand vous évoquez 2,2 millions de livrets jeunes qui seraient abondés, je tiens à vous dire que vous et moi ne connaissons pas la même jeunesse…
Il vise à éviter que des jeunes de moins de 16 ans ou de moins de 18 ans puissent faire seuls des placements à risque. Monsieur le ministre délégué, j'ai un petit doute sur les chiffres que vous nous avez communiqués tout à l'heure. Vous n'avez d'ailleurs pas répondu à la question que mon collègue Boyard vous a posée : combien de personnes possèdent sur leur livret jeune la somme de 10 euros ? Vous nous avez d'abord indiqué que 2,3 millions d'individus détenaient un livret jeune, puis vous nous avez finalement dit qu'ils n'étaient que 2,2 millions – je vais vous laisser le bénéfice du doute et retenir le premier des deux chiffres. Vous nous avez également précisé que les livrets jeunes représentaient 6 milliards d'euros. Faisons un simple calcul : 6 millia...
Cet amendement, que j'ai déjà défendu en commission, est assez simple : comme pour le livret d'épargne populaire (LEP), il vise à garantir que le rendement du PEAC ne puisse être inférieur à l'inflation. Il s'agit d'éviter aux épargnants, en particulier les plus jeunes, de perdre de l'argent à cause de l'érosion monétaire. Cela fait presque deux siècles que les Français font confiance aux produits d'épargne réglementés, en particulier le livret A. L'honnêteté impose de dire que, malheur...