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Parce que la surpopulation carcérale est incontestablement un problème, parce qu'au Rassemblement national nous ne considérons pas que la lutte contre la surpopulation carcérale doive passer par la déflation carcérale, parce qu'il est juste que les honnêtes gens soient protégés des individus dangereux qui ont fait l'objet d'une condamnation par la justice, parce que les solutions alternatives aux peines récurrentes créent un sentime...
Nous soutiendrons l'amendement de M. Ciotti. Nous considérons que la construction de places de prison supplémentaires est l'une des réponses à la surpopulation carcérale et nous réfutons l'idée selon laquelle, parce qu'il y aurait plus de places, on incarcérerait davantage.
...meurs plutôt que de se tourner vers la députée qui l'a présenté. En revanche, la création de places de prison supplémentaires, qui n'a pourtant pas été recommandée lors des états généraux de la justice, mérite apparemment un débat prolongé, sans parler de l'avis favorable du rapporteur – malgré le fait que la commission n'a pas débattu de cet amendement – et du ministre. Pourtant, le problème de surpopulation carcérale s'est aggravé au fur et à mesure de la réalisation des plans de création de prisons qui se sont succédé depuis des décennies, et nos prisons comptent désormais plus de 2 000 matelas au sol. Oui, si nous continuons de construire des places, nous continuerons de les remplir, et donc de dégrader les conditions de vie des détenus et les conditions de travail des agents pénitentiaires.
Malgré cela, dans le seul but de marchander avec la droite, vous lui répondez : « chiche pour 18 000 places ! » Franchement, de qui vous fichez-vous ? Cette manœuvre grotesque n'est à la hauteur ni des enjeux de la surpopulation carcérale, ni de la mission de la justice, ni de votre mandat.
…pour sortir d'une situation d'indignité. Nous connaissons les chiffres : 74 000 détenus écroués et hébergés pour 60 700 places, selon les statistiques du ministère, ou peut-être un peu plus. Autrement dit, les 15 000 places annoncées ne permettront que de pallier la surpopulation carcérale.
Tout ça pour nier la réalité, pour nier ce que montrent les études : plus on construit, plus on remplit. Vous n'allez rien faire contre la surpopulation carcérale mais vous préférez céder aux injonctions de la droite dure et de l'extrême droite …
Il y a un point, et non des moindres, qui fait l'objet d'un consensus : nous sommes tous d'accord pour affirmer que personne dans cet hémicycle ne se réjouit de la surpopulation carcérale.
…ou que d'autres qui auraient vocation à y rester dans le cadre de l'exécution de leur peine, sortent plus tôt du seul fait de la surpopulation carcérale ; autrement, la justice ne serait pas rendue.
...ur engagement et refuseraient de participer à l'accueil d'une partie des 15 000 nouvelles places de prison, l'Agence publique pour l'immobilier de la justice (Apij) doit pouvoir lancer de nouvelles études de faisabilité pour transférer ces places dans des territoires qui attendent avec impatience la réalisation d'un centre pénitentiaire. Comme ça, c'est ceinture et bretelles ! Encore une fois, la surpopulation carcérale au centre d'Albi justifierait l'implantation d'un nouvel établissement pénitentiaire à Mazamet ou à Castres, par exemple, ce qui éviterait de longs trajets quotidiens ; mais cela vaut également pour d'autres centres comme celui de Béziers.
Certains d'entre nous soutiennent, chiffres à l'appui, que l'emprisonnement dissuaderait de récidiver. Il y a des places de prison vacantes aux Pays-Bas, certes, mais d'autres pays européens ont un taux d'incarcération ou de surpopulation carcérale très élevé : la France n'est pas la seule ! Ailleurs dans le monde, des États bien plus sévères, bien plus répressifs que le nôtre voient leurs prisons déborder. Regardez l'Amérique, qu'elle soit du Nord, centrale ou latine ; regardez le Brésil, si proche de ma circonscription, et où les policiers peuvent tirer sans sommation, ce qui n'est pas le cas en France ! Par conséquent, lorsque vous avanc...
Vous n'avez pas été des nôtres tout le temps où nous avons travaillé sur ce sujet : tous les groupes sont d'accord pour considérer qu'il existe un vrai problème de surpopulation carcérale. Afin de le résoudre, afin que disparaisse l'indignité des matelas sur le sol,…
...ns. Pourquoi le bilan social du monde pénitentiaire n'a-t-il pas été établi depuis trois ans ? Pourquoi n'avez-vous pas mené plus tôt une réelle politique de réduction de la population carcérale ? Vous nous proposez un budget, d'ailleurs grevé de 1 milliard pour faire plaisir à M. Ciotti, afin de créer des places de prison qui n'existeront jamais. Adoptez donc une vraie logique de lutte contre la surpopulation carcérale, de vraies solutions alternatives à l'emprisonnement, au lieu de nous raconter des bobards !
...ngère viole nos lois en commettant un crime ou un délit, elle exprime par là qu'elle n'est pas attachée au pays qui l'a généreusement accueillie, voire qu'elle le méprise. L'amendement prévoit donc que tout délinquant ou criminel étranger soit expulsé et se voie interdire d'entrer de nouveau sur le territoire national. Il a une autre vertu : puisque de l'ensauvagement de notre société découle une surpopulation carcérale qui pose problème, et puisque vous ne souhaitez pas, contrairement au Rassemblement national, porter à 25 000 le nombre des places de prison supplémentaires, il permettrait d'en libérer au sein des établissements existants !
Il vise à engager une réflexion sur les détenus étrangers – soit près du quart d'entre eux, alors que les étrangers ne représentent que 7 % de la population de la France. En 2021, selon les chiffres du ministère de l'intérieur, ces détenus occupaient 17 000 places. La surpopulation carcérale constitue un réel problème, tant pour les surveillants que pour les prisonniers, mais aussi et surtout s'agissant de l'exécution des peines. La NUPES nous a soumis des propositions souvent lunaires, qui se résumaient finalement à libérer tout le monde pour gagner de la place ; nous pensons pour notre part qu'aucune surpopulation ne saurait justifier le laxisme judiciaire, mais cela ne nous empêch...
Il faudra m'expliquer comment de telles mesures résoudraient le problème de la surpopulation carcérale. Imaginons que d'un point de vue humain, idéologique, nous puissions en tolérer l'idée, ce qui n'est évidemment pas le cas dans la majeure partie de l'hémicycle : comment comptez-vous les concrétiser ? Ce serait impossible ! Il s'agit là, tout bonnement, d'une forme caractéristique de démagogie :…
Je ne sais plus si je dois être optimiste ou pessimiste quant à la manière dont nous avançons sur la question de la régulation carcérale. Au début de nos travaux en commission des lois, j'ai relevé que les rapporteurs, quelques représentants de groupe et plusieurs collègues de la commission soutenaient l'idée que, pour lutter contre la surpopulation carcérale, il faudrait en passer par un mécanisme de régulation, même s'il n'y avait pas nécessairement d'accord sur le mécanisme lui-même. Cela s'appuie sur une demande très forte qui émane de tous les acteurs de la chaîne pénale et qui s'est exprimée non seulement lors des états généraux de la justice, mais aussi au cours des auditions que Caroline Abadie et moi avons menées dans le cadre de la mission d...
La dangerosité, c'est la surpopulation carcérale, le tout-carcéral qui ne réfléchit pas au sens de la peine, car il prépare la récidive de demain.
...e dispositif tel qu'il a été proposé dans l'amendement déposé par Mme Abadie et Mme Faucillon, monsieur Gillet ; ce n'est pas du tout ce que vous décrivez. Il y a même eu, dans votre groupe, certains députés qui, sans être favorables au dispositif, l'ont considéré avec intérêt. Vous essayez de faire peur. Continuons à travailler sur le sujet. Nous devons trouver des solutions à la question de la surpopulation carcérale et ce n'est que collectivement que nous y arriverons.
... utiles. La prison, c'est un lieu qui isole les délinquants, les voyous, les criminels de la société et qui protège les honnêtes citoyens. La menace de la prison est aussi, pour ces délinquants, l'occasion de tracer une ligne entre le bien et le mal, entre ce qui se fait et ce qui ne se fait pas, entre les règles sociales et le reste. Bref, elle sert à faire appliquer la loi. Or, en raison de la surpopulation carcérale, les peines de moins d'un an ne sont jamais des peines de prison. En créant des quartiers spécialisés ou des établissements spécialisés pour les courtes peines, nous pourrions envoyer en prison les délinquants dès leur premier délit et leur montrer ainsi qu'il y a une différence entre le bien et le mal, au lieu de diffuser ce sentiment d'impunité qui, poussé à son paroxysme, a provoqué ce que l'o...
Il existe déjà des établissements spécifiques dédiés aux courtes peines. C'est justement dans ces établissements que l'on observe le plus fort taux de surpopulation carcérale.