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Interventions sur "sanction"

24 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Cette guerre est aussi une guerre contre la France. Regardons ce qui se passe au Mali avec le groupe Wagner ou, semble-t-il, au Burkina Faso ! Alors que faire ? Continuer avec sang-froid, ne pas céder au bluff, b.a.-ba de la grammaire stratégique de la dissuasion. Maintenir et renforcer les sanctions, a fortiori car les difficultés énergétiques qui s'annoncent sont au moins autant la conséquence de la crise en Ukraine que des erreurs de politique énergétique commises depuis 2012.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Quand les canons se seront tus, il sera temps de travailler à notre autonomie stratégique, car rien ne dit que le tropisme asiatique de notre allié d'outre-Atlantique ne nous laissera pas un jour fort démunis. En attendant, l'unité de l'Occident est notre meilleure garantie. Nous diviser au sujet de l'aide à l'Ukraine ou des sanctions contre la Russie serait fournir sa seule arme à Moscou. En ces heures décisives, notre groupe sera aux avant-postes de la défense de l'Occident, comme il l'a toujours été ; il sera à vos côtés, puisqu'il s'agit de l'intérêt national.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

...mais l'entraide, la franchise, et toujours le respect. Si Poutine est en difficulté sur le plan militaire, il est encore efficace sur le terrain politique. Il met à l'épreuve notre constance à défendre nos valeurs, notre modèle et notre avenir. Alors que l'hiver s'annonce difficile et que des partis politiques, par calcul électoral ou par soumission intellectuelle, voudraient mettre un terme aux sanctions et à l'aide à l'Ukraine, il nous faudra tenir notre cap et nos engagements. Il faut poser clairement la question au Rassemblement national : devons-nous abandonner les sanctions économiques contre un régime qui, par exemple, déporte des milliers d'enfants et de civils ukrainiens pour les russifier ? Cela ne serait conforme ni à nos valeurs, ni même à notre intérêt.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Nous, députés du groupe Démocrate, avons annoncé très clairement notre position dès le premier jour et n'avons jamais tergiversé : nous sommes favorables au renforcement des sanctions à l'encontre du régime de Moscou. Nous devons, de plus, nous engager dans la reconstruction de l'Ukraine. Cette reconstruction concerne du dur, des bâtiments bombardés souvent sans raison tactique, des maisons, des hôpitaux, des écoles, des routes, des ponts, des infrastructures… Elle consiste aussi à remettre en place des administrations fragilisées depuis longtemps par l'ancienne bureaucratie ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...s un conflit d'un autre temps. Il est primordial de poursuivre le dialogue avec la Russie, comme tente de le faire la France. Il s'agit là d'une condition essentielle pour rétablir durablement la paix sur le continent européen. Ma conviction est que le refus de la belligérance ne nous condamne nullement à l'impuissance. Avec ses partenaires européens, la France a imposé à la Russie de multiples sanctions, qui sont efficaces. Elles ont en effet privé le régime de ressources majeures pour financer et approvisionner son effort de guerre. Les importations de la Russie ont chuté, des composantes essentielles de son industrie d'armement sont manquantes et son matériel militaire, devenu défectueux, est souvent à l'abandon au bord des routes, sur le front. J'entends dire, ici et là, que ces sanctions s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

...assister aux débats de notre assemblée. Le 21 septembre, le ministre russe de la défense a affirmé qu'il ne combattait « pas tant l'Ukraine que l'Occident ». Ce message très direct envoyé aux Occidentaux ainsi que la nouvelle loi sur la mobilisation partielle décidée par Vladimir Poutine doivent nous conduire à ne plus tergiverser au sujet de l'attitude à adopter à l'égard du régime russe et des sanctions que nous prenons contre lui. Elle doit aussi nous conduire à questionner profondément notre incapacité à trouver des alliés au Sud, laissant de ce fait la possibilité au maître du Kremlin de se présenter comme l'hypothétique chef d'un axe non aligné soudainement ressuscité, en s'appuyant notamment sur les échecs et les manquements de la France en Afrique. A-t-on déjà oublié que, depuis l'arrivé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...s de l'Union européenne : la paix, la liberté et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, autant de valeurs que le régime de Poutine veut réprimer. Mais, contrairement à 2014, lors de l'annexion de la Crimée, l'Union européenne a su répondre de façon forte et unanime face à l'agression préméditée de la Russie. Sous la présidence française de l'Union européenne, nous avons adopté un paquet de sanctions économiques, politiques et financières d'une ampleur inédite. Notre présidence a su défendre l'idée de l'autonomie stratégique européenne. Nous avons exprimé sans ambiguïté notre soutien à l'Ukraine et à son effort de guerre, notamment grâce à des mesures économiques et des livraisons militaires importantes. Comme vous l'avez souligné, madame la Première ministre, nous avons également accueilli ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Nous refusons de croiser les bras devant l'impérialisme russe. Certains – et nous les entendons jusque dans l'hémicycle – appellent désormais à remettre en cause ces sanctions, affirmant qu'elles sont inutiles, et voudraient ainsi que l'invasion d'un État souverain et la mort de milliers de personnes restent sans conséquence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

En sanctionnant la Russie, nous affaiblissons son économie, et donc son effort de guerre. Le PIB russe recule ainsi d'ores et déjà et le pays est en récession. La Russie ne peut plus importer de technologies pour ses industries ou emprunter sur les marchés. À ceux qui se font le relais de sa propagande, je pose donc la question : si les sanctions étaient si inefficaces, pourquoi Poutine chercherait-il désesp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

Sanctionner la Russie est légitime : il importe seulement d'agir avec efficacité et de manière responsable, jamais au détriment des Français. C'est pourquoi le Rassemblement national défend les mesures ciblant des oligarques ou portant sur l'exportation de biens utilisés par l'industrie de l'armement, par exemple les semi-conducteurs, afin d'entraver la production militaire russe. Ces sanctions fonctionne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

…et vous voudriez continuer dans cette voie avec des sanctions sur le gaz ? N'oublions pas que ces matières premières sont indispensables à l'industrie et à l'économie européennes, que le travail, les transports, le chauffage des Français en dépendent. Nous voyons tous le coût de l'énergie augmenter dans des proportions déraisonnables. Les chèques énergie ne résoudront pas le problème ; tout au plus feront-ils gagner quelques semaines, et à quel coût ? Les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

…visant à maintenir les prix du gaz à un niveau peu élevé tout en sanctionnant réellement l'État russe et en venant ainsi en aide au peuple ukrainien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...ance et désorganisait les chaînes de production mondialisées ; la distorsion du marché entraînait une folie spéculative et l'explosion des prix. La guerre en Ukraine n'a fait qu'achever ce chaos. Je ne prendrai qu'un exemple, celui de la crise énergétique : celle-ci a d'abord pour origine un choc gazier européen, suivi d'un choc sur l'électricité lié à l'organisation de notre marché européen. Les sanctions contre la Russie ont même aggravé la hausse des prix des hydrocarbures et lui ont permis de voir ses bénéfices commerciaux exploser cette année. Dans ce contexte, comment ne pas s'interroger sur leur pertinence ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Quelle est l'efficacité des sanctions quand elles échappent à leur cible et se retournent contre nous ? Notre cible est le régime de l'oligarchie russe. Cette certitude doit nous servir de principe d'action pour frapper le système en son cœur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

... cette guerre est aussi la nôtre ? Il me semble que la seule question qui se pose pour nous aujourd'hui est celle-ci : la France en fait-elle assez pour soutenir l'Ukraine ? Oui, la France est un soutien reconnu de nos amis ukrainiens, que celui-ci passe par la livraison d'armes, notamment de canons Caesar, par l'accueil de réfugiés, par un soutien financier, par notre influence décisive dans les sanctions décidées par l'Union européenne contre la Russie ou lors du vote du 1er juillet dernier, qui a permis d'accorder à l'Ukraine le statut de pays candidat à l'Union européenne, ou encore par les missions de la police scientifique visant à déterminer si des actes de torture ont été perpétrés. Mais depuis quelques jours, la situation évolue de manière décisive : d'un côté, nous observons le recul de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

... qu'elle donne par l'intermédiaire de l'Union européenne représente 0,14 % du PIB, ce qui est inférieur à l'aide consentie par de nombreux autres pays de l'Union européenne. La France doit adopter une démarche résolument offensive et proactive au sein des Nations unies – comme elle a su le faire dans d'autres conflits – pour isoler plus encore la Russie. Elle doit être déterminée à appliquer des sanctions exemplaires à tous les acteurs, notamment aux entreprises qui permettraient à la Russie de contourner les sanctions. Elle doit par exemple, comme l'a dit Boris Vallaud, exiger d'Eutelsat l'arrêt de toute diffusion sur tout territoire des chaînes de télévision ayant fait l'objet d'une interdiction de diffusion par l'Union européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Au sein même de l'Union européenne, elle doit être le pays qui prône des sanctions renforcées contre la Russie. J'ai bien conscience que renforcer notre soutien à l'Ukraine constitue un effort – un effort pour toute notre nation. En réalité, cet effort, nous le faisons pour nous-mêmes, pour ce que l'histoire dira de nous face à cette guerre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

... tournant historique pour notre continent et qui s'impose comme un défi pour toute la communauté internationale. Depuis le début de la guerre, force est de constater que le président russe ne recule devant aucune provocation et entraîne l'Occident dans une escalade qui ne peut que nous inquiéter. Après sept mois de guerre, ni la mort de soldats russes par milliers et de civils ukrainiens, ni les sanctions qui pèsent lourdement sur l'économie russe ne semblent entamer la volonté de Poutine de gagner cette guerre à tout prix. Par l'organisation de référendums locaux et par la mobilisation partielle assortie de menaces nucléaires, Vladimir Poutine poursuit sa fuite en avant et fait entrer la guerre dans une nouvelle phase encore plus dangereuse, guidé par une haine viscérale du régime ukrainien et d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Jolly :

C'est ce choix de l'équilibre et de la troisième voie que doit faire la France pour retrouver sa place dans le concert des nations. La politique de sanctions sur les produits énergétiques n'a pas produit les fruits attendus. La Russie n'a pas renoncé et ses exportations de combustibles fossiles lui ont rapporté 158 milliards d'euros lors des premiers mois de la guerre. L'ensemble des puissances asiatiques, sud-américaines et africaines continuent de commercer de façon habituelle avec elle et, pire encore, nous sommes finalement les dindons de la farc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Jolly :

Quant à l'extrême centre, représenté ici par la non-majorité présidentielle, les Français se rappelleront que vous avez foncé tête baissée et appliqué une politique internationale de sanctions sur l'énergie aussi inutile que contraire à nos intérêts nationaux.