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…et à l'ultradroite, par fascination et culte de l'homme fort, et par défense de prétendues valeurs. Le conservatisme a sa grandeur. Les mots de Benjamin Disraeli – « conserver ce qui vaut et réformer ce qu'il faut » – ne sont pas sans noblesse. Mais Vladimir Poutine, l'ami de Kadyrov, ne défend pas les racines chrétiennes et le message d'amour universel des Béatitudes. Tel le Grand Inquisiteur de Dostoïevski, il en est leur caricature grimaçante, qui ne sert qu'à couvrir le pas des bourreaux dans la nuit de Boutcha.
...e, c'est notre confrontation. Quelles conséquences pour nos concitoyens ? Pour notre rôle de parlementaires français ? Gardons-nous tout d'abord de l'arrogance. Nous avons besoin d'un langage de vérité, et non de certitudes ou de divisions. Ce n'est pas l'arrogance qui permettra la lente construction d'institutions démocratiques fiables, mais l'entraide, la franchise, et toujours le respect. Si Poutine est en difficulté sur le plan militaire, il est encore efficace sur le terrain politique. Il met à l'épreuve notre constance à défendre nos valeurs, notre modèle et notre avenir. Alors que l'hiver s'annonce difficile et que des partis politiques, par calcul électoral ou par soumission intellectuelle, voudraient mettre un terme aux sanctions et à l'aide à l'Ukraine, il nous faudra tenir notre cap ...
...re d'avoir répondu par ce débat à notre interpellation du 12 juillet dernier. La guerre qui gronde à l'est de l'Europe n'est pas un simple conflit territorial. Cette guerre est celle d'un régime politique autoritaire et brutal qui, depuis des années, asservit son peuple pour mieux organiser l'asservissement de ses voisins, proches et moins proches. Cette guerre est celle d'un autocrate, Vladimir Poutine. Rappelons-nous l'occupation de la Crimée, l'infiltration au Donbass ; près de 16 000 morts Ukrainiens, déjà. La guerre qui gronde à l'est est une guerre contre la liberté, contre le droit, contre la démocratie, contre l'universalisme de ses valeurs.
...é à Marioupol et la découverte de fosses communes aux abords d'Izioum rappellent les heures les plus sombres de notre histoire. Toute la lumière devra être faite sur ces crimes, en particulier dans le cadre de l'enquête ouverte par la Cour pénale internationale. Mettre fin à la guerre, c'est aussi un gage de stabilité pour notre continent. À cet égard, le discours prononcé vendredi par Vladimir Poutine, son ton messianique et violemment antioccidental nous démontrent qu'il ne reculera, hélas, devant rien. Mais nous ne devons pas pour autant être des belligérants. Le peuple russe ne nous le pardonnerait pas. Nous ne pouvons entrer en guerre contre un peuple victime d'un régime autoritaire, qui l'isole du reste du monde et le mobilise de force dans un conflit d'un autre temps. Il est primordial ...
...e face à l'invasion russe qui a débuté le 24 février dernier. Je salue la délégation présente dans cet hémicycle pour assister aux débats de notre assemblée. Le 21 septembre, le ministre russe de la défense a affirmé qu'il ne combattait « pas tant l'Ukraine que l'Occident ». Ce message très direct envoyé aux Occidentaux ainsi que la nouvelle loi sur la mobilisation partielle décidée par Vladimir Poutine doivent nous conduire à ne plus tergiverser au sujet de l'attitude à adopter à l'égard du régime russe et des sanctions que nous prenons contre lui. Elle doit aussi nous conduire à questionner profondément notre incapacité à trouver des alliés au Sud, laissant de ce fait la possibilité au maître du Kremlin de se présenter comme l'hypothétique chef d'un axe non aligné soudainement ressuscité, en s...
...rises françaises sont avant tout de la chair à canon mobilisable pour leur entreprise de destruction ? Madame le Première ministre, cette nouvelle situation doit vous amener à réagir. Il faut d'urgence faire un état des lieux précis des entreprises exerçant toujours une activité sur le sol russe et connaître leur niveau de participation, volontaire ou non, à la mobilisation décrétée par Vladimir Poutine.
...prise avons-nous actuellement sur le conflit en Ukraine si ce n'est au travers de notre responsabilité de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies ? Cette responsabilité nous oblige, face à la résurgence de l'impérialisme russe et face à cette guerre de conquête, guerre réactionnaire par essence. Notre responsabilité collective nous oblige à lutter contre cette fuite en avant de Poutine. Ensemble, nous devons arrêter ce torrent de violations du droit international, de crimes de guerre, voire de crimes contre l'humanité. Référendums dans les régions occupées et annexion de quatre régions ukrainiennes, menace d'une nucléarisation de la guerre, mobilisation partielle : l'escalade se confirme jour après jour et elle s'accompagne du sentiment que la diplomatie internationale est impu...
...a sécurité, sous l'égide des Nations unies. Cette étape serait essentielle pour repenser et apaiser les relations internationales à l'est de l'Union européenne, et pour prendre en compte les aspirations des peuples, tant ukrainien que polonais, biélorusse ou russe. L'Ukraine devra retrouver son territoire souverain et inviolé, tandis que les responsables russes, au premier rang desquels Vladimir Poutine, devront payer pour leurs crimes. Aucun peuple ne devra payer l'addition de la victoire ou de la défaite : seuls les profits de guerre, où qu'ils soient, devront être réquisitionnés pour financer la reconstruction. Cette paix juste respectera la résistance héroïque du peuple ukrainien, qui meurt et souffre au quotidien. Cette paix respectera le peuple russe, lui permettant d'en finir avec la con...
…et les libertés lorsqu'ils sont menacés, comme en Ukraine, aux portes de l'Europe. Depuis 222 jours, le peuple ukrainien résiste héroïquement à l'agression inique de la Russie de Poutine. Beaucoup, nourris à plein par la propagande russe renvoyant une image de superpuissance de son armée et de ses dirigeants, estimaient pourtant que le pays tomberait en trois jours : il n'en a rien été. La résistance ukrainienne a évidemment un coût. Un coût humain, tout d'abord – et en Ukraine, où la Russie s'adonne tous les jours à des massacres de civils et des crimes, il est effroyable. Les ...
J'espère que le soutien accordé à Poutine par une partie de notre classe politique est maintenant clairement derrière nous.
... en pèlerinage à Moscou… Espérons que cela servira de leçon s'agissant de la Chine, de plus en plus agressive, en particulier face à Taïwan. Enfin, reconnaissons que les services de l'État et des responsables politiques de tous bords et au plus haut niveau ont aussi parfois fait preuve d'un aveuglement teinté de naïveté, n'ayant pas su, ou pas voulu voir le danger que représentaient la Russie de Poutine et l'imminence d'une invasion de l'Ukraine. Avec les précédents de la Géorgie en 2008, et de la Crimée en 2014, nous étions pourtant prévenus. Par pitié, n'appelons plus à « ne pas humilier la Russie », alors que d'effroyables massacres de civils ont lieu en Ukraine. Si le diagnostic de la nécessité d'une Europe de la défense est le bon, force est de constater que la volonté manque pour avancer ...
Mon premier mot s'adresse aux Ukrainiennes et aux Ukrainiens attaqués, blessés, violés, tués. Le 24 février dernier, Vladimir Poutine et son gouvernement ont décidé, seuls, et délibérément, de violer la Charte des Nations unies et d'attaquer un pays libre et souverain. Désormais, ils prétendent annexer de force des pans entiers de l'Ukraine. Nous le disons clairement ici : jamais nous ne reconnaîtrons les résultats des référendums d'annexion de quatre régions ukrainiennes.
...mplement, un « nationicide », la négation même de l'idée de nation. Depuis le début, le peuple ukrainien se bat courageusement pour son intégrité, sa liberté et son identité. Dans ce combat, ce n'est pas seulement leur terre qu'il défend, mais aussi nos valeurs et celles de l'Union européenne : la paix, la liberté et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, autant de valeurs que le régime de Poutine veut réprimer. Mais, contrairement à 2014, lors de l'annexion de la Crimée, l'Union européenne a su répondre de façon forte et unanime face à l'agression préméditée de la Russie. Sous la présidence française de l'Union européenne, nous avons adopté un paquet de sanctions économiques, politiques et financières d'une ampleur inédite. Notre présidence a su défendre l'idée de l'autonomie stratégique...
En sanctionnant la Russie, nous affaiblissons son économie, et donc son effort de guerre. Le PIB russe recule ainsi d'ores et déjà et le pays est en récession. La Russie ne peut plus importer de technologies pour ses industries ou emprunter sur les marchés. À ceux qui se font le relais de sa propagande, je pose donc la question : si les sanctions étaient si inefficaces, pourquoi Poutine chercherait-il désespérément à les faire lever ?
Nous le disons haut et fort : jamais nous ne céderons au chantage ni aux menaces de Poutine. Quant à ceux qui persistent à se gargariser de son régime, je les invite à se rappeler le premier mot de notre devise nationale. Mesdames et messieurs les députés, la liberté n'est pas un vain mot que l'on se contente d'invoquer lors des meetings, mais un principe à faire vivre, à défendre quand il est en péril !
Le 24 février, Vladimir Poutine engageait la Russie dans une guerre d'agression contre son voisin ukrainien.
Ce sont 222 jours de trop, au terme desquels nous mesurons, provisoirement, le désastre. Le jeudi 24 février 2022, à cinq heures trente du matin, sur ordre du gouvernement de Vladimir Poutine, la Russie envahissait l'Ukraine, faisant basculer l'histoire de notre vieux continent. Depuis ce jour, les horreurs de la guerre ne cessent de retentir jusqu'à nous – depuis Boutcha, théâtre d'un massacre, où il y a quelques mois encore des familles avec leurs enfants enjambaient les corps de civils gisant au sol, jusqu'au bombardement d'un hôpital et d'une maternité à Marioupol, en passant par ...
La semaine dernière, Vladimir Poutine faisait le choix de l'escalade, nous rapprochant un peu plus du seuil d'une guerre totale.