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.... La Russie bafoue les droits humains ; elle bafoue aussi sa signature : dans le mémorandum de Budapest de 1994, elle garantissait les frontières de l'Ukraine. C'est si vrai que même un pays comme la Turquie, qui s'efforçait de respecter un équilibre ambigu, a fermement rejeté les référendums d'annexion. Quant à l'adhésion à l'Otan des nations d'Europe centrale et orientale, elle est le choix de peuples libres, que rien ne justifie d'empêcher. L'Otan n'a jamais envahi personne, et les erreurs américaines – je pense à l'Irak – n'ont pas été commises sous la bannière de l'Alliance.
Refuser la facilité de l'égoïsme et du pacifisme bêlant. Avoir à l'esprit les mots de Churchill : « Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ». Rappeler enfin, comme l'a fait Mme la Première ministre, que nous n'avons rien contre le peuple russe. Il a toujours balancé entre le courant occidentaliste et le courant slavophile. Nous sommes hélas dans un moment « Ivan le Terrible », pas dans un moment « Pierre le Grand » ; mais nous nous retrouverons un jour sur la Neva, j'en suis certain. Négocions si cela est possible, mais à la date et aux conditions fixées par l'Ukraine, car elle seule paie le prix du sang pour ramener à la raison...
...eur l'ambassadeur, lui répondit-il, nous allons mourir ensemble ». C'était la meilleure manière d'éviter la guerre, de préserver la paix. L'Europe a également un rôle important à jouer dans la sortie de crise. Il faut saluer l'idée d'une communauté politique européenne, dès lors qu'elle permet de rassembler utilement, sans provoquer d'adhésions prématurées, inopportunes et non souhaitées par les peuples de l'Union.
Oui, nos territoires sont belligènes et le resteront. Comment en serait-il autrement ? Sur un isthme assez contraint, tant de nations, de peuples, de religions, de systèmes administratifs, de langues, d'alphabets même, tant de systèmes de valeurs, de nostalgies contradictoires, se sont entrecroisés et s'entrecroisent encore. Après tant de migrations, lentes ou rapides, récentes ou anciennes, spontanées ou contraintes, chacun est aussi légitime que son voisin, voire que son colocataire, si différent qu'il soit. Deux modèles tentent de rép...
... remercions Mme la présidente d'avoir engagé une coopération entre notre assemblée et l'assemblée ukrainienne et Mme la Première ministre d'avoir répondu par ce débat à notre interpellation du 12 juillet dernier. La guerre qui gronde à l'est de l'Europe n'est pas un simple conflit territorial. Cette guerre est celle d'un régime politique autoritaire et brutal qui, depuis des années, asservit son peuple pour mieux organiser l'asservissement de ses voisins, proches et moins proches. Cette guerre est celle d'un autocrate, Vladimir Poutine. Rappelons-nous l'occupation de la Crimée, l'infiltration au Donbass ; près de 16 000 morts Ukrainiens, déjà. La guerre qui gronde à l'est est une guerre contre la liberté, contre le droit, contre la démocratie, contre l'universalisme de ses valeurs.
…aux forces militaires et paramilitaires russes, bras armé d'une idéologie qui nie son existence et d'un pouvoir qui ne connaît que la force et le cynisme. En défendant sa vie, le peuple ukrainien défend le droit. En l'aidant, nous donnons de la force au droit et nous nous défendons nous-mêmes, alors que pointe la stratégie de la « mer brûlée » après celle, bien connue, de la terre brûlée. Le droit exige le rapatriement des centaines de milliers d'Ukrainiens déportés en Russie, dont plusieurs milliers d'enfants exposés à des adoptions forcées. Le droit oblige à regarder en face...
Le droit, c'est la légitime défense du peuple ukrainien. Les démocraties ont le devoir de s'engager à ses côtés en lui livrant des armes. La France l'a fait et doit continuer de le faire plus encore. Nous appelons tous les députés républicains à rester unis pour convaincre nos compatriotes de la nécessité des efforts déjà consentis et de ceux qui sont à venir. Le débat était nécessaire ; il convient de le prolonger et d'offrir à notre assem...
...ion de guerre de la Fédération de Russie à l'Ukraine et la violation du territoire de celle-ci par l'armée russe le 24 février, l'impensable est revenu en Europe. Par cet acte, la Russie a enfreint toutes les règles du droit international et bafoué les valeurs de paix et de liberté sur lesquelles le continent européen a construit son équilibre depuis plusieurs décennies. Depuis ce 24 février, le peuple ukrainien se bat sans relâche pour préserver son indépendance et sa démocratie. Les forces ukrainiennes ont ardemment résisté, privant les autorités russes d'une victoire rapide. Le courage des Ukrainiens force le respect. L'objectif de la prise de Kiev a été abandonné et l'armée russe a été contrainte de se regrouper à l'est et au sud du pays. La récente contre-offensive ukrainienne dans les rég...
...ster ferme en affirmant nos valeurs, c'est savoir dire non aux alliances de circonstance avec les démagogues de tout bord. Au sein de l'Union européenne, où le populisme gagne chaque jour du terrain, restons inflexibles et déterminés. Alors que beaucoup pensent trouver leur salut en se tournant vers les extrêmes, souvenons-nous de la place que l'histoire accorde aux dirigeants qui oppriment leurs peuples. La fermeté doit s'accompagner de lucidité et s'exercer sans arrogance. La démocratie ne se décrète ni ne s'impose. Elle reste hélas un régime exceptionnel, comme en témoigne le refus de certains pays qui rassemblent la majorité de la population mondiale de condamner clairement l'agression de l'Ukraine. L'engagement sans faille des Ukrainiens pour leur démocratie est un espoir et une source d'...
Je souhaite débuter mon intervention en rendant hommage au peuple ukrainien, qui fait preuve d'un courage sans faille face à l'invasion russe qui a débuté le 24 février dernier. Je salue la délégation présente dans cet hémicycle pour assister aux débats de notre assemblée. Le 21 septembre, le ministre russe de la défense a affirmé qu'il ne combattait « pas tant l'Ukraine que l'Occident ». Ce message très direct envoyé aux Occidentaux ainsi que la nouvelle loi ...
...ernationale. Comment entraîner une vague de solidarité et de condamnations contre la Russie lorsque les États-Unis, la France et d'autres ont mis à feu et à sang le Moyen-Orient et l'Afrique pendant trente ans, en prenant tant de libertés avec le droit international ? La Libye, la Palestine, l'Afghanistan, l'Irak, le Sahel, mais aussi le Fonds monétaire international et la Banque mondiale : les peuples n'oublient pas les attaques, les reniements, et les trahisons. La géométrie variable des engagements des pays riches est le poison qui a détruit la confiance des peuples dans les Nations unies et dans le droit international. C'est la raison pour laquelle on ne peut s'étonner de la tiédeur du soutien international, notamment des pays les plus fragiles, aux résolutions proposées par les États-Uni...
La France doit encore accomplir un très grand travail pour changer, pour abandonner la course aux intérêts économiques en prenant le chemin de l'universalité du droit, le seul chemin qui nous permette de retrouver une crédibilité et une légitimité au sein du Conseil de sécurité des Nations unies et de gagner la paix. Il nous faut devenir ce pays qui se tient aux côtés de tous les peuples qui souffrent et qui combattent pour l'application de leur droit légitime à leur souveraineté territoriale. Le peuple ukrainien lutte par les armes pour sa liberté et pour préserver la souveraineté. Cette lutte est autorisée par l'article 51 de la Charte des Nations unies qui affirme : « Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuell...
…et les libertés lorsqu'ils sont menacés, comme en Ukraine, aux portes de l'Europe. Depuis 222 jours, le peuple ukrainien résiste héroïquement à l'agression inique de la Russie de Poutine. Beaucoup, nourris à plein par la propagande russe renvoyant une image de superpuissance de son armée et de ses dirigeants, estimaient pourtant que le pays tomberait en trois jours : il n'en a rien été. La résistance ukrainienne a évidemment un coût. Un coût humain, tout d'abord – et en Ukraine, où la Russie s'adonne tou...
C'est pour moi, purement et simplement, un « nationicide », la négation même de l'idée de nation. Depuis le début, le peuple ukrainien se bat courageusement pour son intégrité, sa liberté et son identité. Dans ce combat, ce n'est pas seulement leur terre qu'il défend, mais aussi nos valeurs et celles de l'Union européenne : la paix, la liberté et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, autant de valeurs que le régime de Poutine veut réprimer. Mais, contrairement à 2014, lors de l'annexion de la Crimée, l'Union eu...
Certains, ici, jouent avec les peurs de nos concitoyens. Ils trouvent des solutions toutes faites, considèrent que la France et l'Europe sont responsables de la crise que nous vivons parce qu'elles ont choisi de défendre la liberté du peuple ukrainien, et donc nos valeurs. La Russie nous combat sans pudeur, en déployant sa propagande dans les médias et sur les réseaux sociaux, en planifiant des cyberattaques sur nos installations, en s'attaquant à notre sécurité alimentaire, au prix de l'énergie, à la sécurité nucléaire, et c'est nous qui serions coupables ? À celles et ceux qui accablent sans cesse l'Union européenne, je dis : envo...
...u négationnisme. Tôt ou tard, les autorités russes auront à répondre de ces crimes de guerre. Il n'y a pas si longtemps encore, d'une extrême part à l'autre de l'hémicycle, on entendait vanter le modèle politique russe. Quel modèle ? Celui où la population est embrigadée de force dans une guerre à laquelle elle s'oppose ? Celui qui organise des référendums fantoches pour annexer des terres et des peuples contre leur gré ? Celui qui emprisonne, réprime, élimine toute forme de protestation ? Quelle parodie de démocratie ! C'est peut-être votre modèle, mais ce n'est certainement pas le nôtre.
C'est là tout le sens du soutien que, depuis le premier jour de la guerre, la France apporte à l'Ukraine et à son peuple – un soutien au sujet duquel notre groupe n'a jamais connu ni ne connaîtra la moindre ambiguïté.
Une nouvelle phase de ce conflit a débuté le 30 septembre, date de l'annexion illégale des régions de Kherson, Zaporijjia, Donetsk et Louhansk – la plus vaste annexion en Europe depuis 1945. Le Rassemblement national condamne cette annexion fondée sur des scrutins organisés en zone de guerre et qui ne satisfont pas aux standards les plus élémentaires de la démocratie. Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ne doit en aucun cas se transformer en arme politico-militaire. Toute notre solidarité va au peuple ukrainien.
...e mondiale, quelle réussite ! Comme vous le savez, madame la Première ministre, cette question énergétique hypothèque toute velléité de ressusciter notre appareil industriel. Le marché européen de l'électricité est, encore une fois, un mécanisme qui pénalise la France et annule l'avantage comparatif que constitue notre parc nucléaire. Nous, députés du Rassemblement national, tout en soutenant le peuple ukrainien dans sa défense contre l'invasion russe, nous faisons l'écho de l'inquiétude grandissante des Français qui risquent demain de ne plus pouvoir se chauffer, de voir leur entreprise mettre la clé sous la porte, de perdre leur emploi.
…visant à maintenir les prix du gaz à un niveau peu élevé tout en sanctionnant réellement l'État russe et en venant ainsi en aide au peuple ukrainien.