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...es on pense moins, comme la décarbonation de l'énergie ou la numérisation de l'état civil, qui est une réussite dans ce pays. C'est notre manière de faire, notre modèle de coopération, la boussole européenne dans le fracas du monde : planifier, structurer et faire ensemble dès aujourd'hui pour vivre, demain, une paix durable et souveraine. Les Ukrainiennes et les Ukrainiens se battent pour leur liberté, et pour la nôtre. Nous devons les soutenir ; nous devons, avec vaillance et courage, prendre la main sur la reconstruction, pour notre souveraineté et la leur.
...est celle d'un régime politique autoritaire et brutal qui, depuis des années, asservit son peuple pour mieux organiser l'asservissement de ses voisins, proches et moins proches. Cette guerre est celle d'un autocrate, Vladimir Poutine. Rappelons-nous l'occupation de la Crimée, l'infiltration au Donbass ; près de 16 000 morts Ukrainiens, déjà. La guerre qui gronde à l'est est une guerre contre la liberté, contre le droit, contre la démocratie, contre l'universalisme de ses valeurs.
...de la nécessité des efforts déjà consentis et de ceux qui sont à venir. Le débat était nécessaire ; il convient de le prolonger et d'offrir à notre assemblée la possibilité de s'unir dans une résolution de soutien à l'Ukraine la plus nette et la plus large possible. Tel est l'objet de la proposition de résolution que les députés socialistes déposent aujourd'hui. À chaque fois qu'il s'agira de la liberté et du droit, le Gouvernement nous trouvera à ses côtés. Oui, les démocraties doivent gagner cette guerre par le rétablissement du droit et de la souveraineté ukrainienne. Ce n'est qu'à cette condition qu'il y aura un jour nouveau pour le peuple ukrainien, pour les peuples d'Europe et pour le peuple russe.
Avec la déclaration de guerre de la Fédération de Russie à l'Ukraine et la violation du territoire de celle-ci par l'armée russe le 24 février, l'impensable est revenu en Europe. Par cet acte, la Russie a enfreint toutes les règles du droit international et bafoué les valeurs de paix et de liberté sur lesquelles le continent européen a construit son équilibre depuis plusieurs décennies. Depuis ce 24 février, le peuple ukrainien se bat sans relâche pour préserver son indépendance et sa démocratie. Les forces ukrainiennes ont ardemment résisté, privant les autorités russes d'une victoire rapide. Le courage des Ukrainiens force le respect. L'objectif de la prise de Kiev a été abandonné et l'...
C'est avant tout un combat pour protéger les valeurs démocratiques jusqu'aux portes de l'Europe, pour garantir notre indépendance énergétique et alimentaire, pour défendre notre sécurité et pour construire notre autonomie stratégique. Trop souvent, nos valeurs démocratiques, notre attachement aux libertés publiques et aux droits de l'homme sont mis en danger par ceux qui veulent les faire passer pour des marques de faiblesse. À ceux-là, nous disons que les démocraties sont fortes et capables de surmonter les crises. Il nous faut donc encore faire preuve de fermeté. Rester ferme en affirmant nos valeurs, c'est savoir dire non aux alliances de circonstance avec les démagogues de tout bord. Au sein...
...acité d'action ainsi que la crédibilité des États dits occidentaux et des alliés de l'Otan – organisation sortie elle aussi d'un autre âge – au sein de la communauté internationale. Comment entraîner une vague de solidarité et de condamnations contre la Russie lorsque les États-Unis, la France et d'autres ont mis à feu et à sang le Moyen-Orient et l'Afrique pendant trente ans, en prenant tant de libertés avec le droit international ? La Libye, la Palestine, l'Afghanistan, l'Irak, le Sahel, mais aussi le Fonds monétaire international et la Banque mondiale : les peuples n'oublient pas les attaques, les reniements, et les trahisons. La géométrie variable des engagements des pays riches est le poison qui a détruit la confiance des peuples dans les Nations unies et dans le droit international. C'es...
...versalité du droit, le seul chemin qui nous permette de retrouver une crédibilité et une légitimité au sein du Conseil de sécurité des Nations unies et de gagner la paix. Il nous faut devenir ce pays qui se tient aux côtés de tous les peuples qui souffrent et qui combattent pour l'application de leur droit légitime à leur souveraineté territoriale. Le peuple ukrainien lutte par les armes pour sa liberté et pour préserver la souveraineté. Cette lutte est autorisée par l'article 51 de la Charte des Nations unies qui affirme : « Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un membre des Nations unies est l'objet d'une agression armée, jusqu'à ce que le Conseil de sécurité ait pris les mesures nécessaires ...
…et les libertés lorsqu'ils sont menacés, comme en Ukraine, aux portes de l'Europe. Depuis 222 jours, le peuple ukrainien résiste héroïquement à l'agression inique de la Russie de Poutine. Beaucoup, nourris à plein par la propagande russe renvoyant une image de superpuissance de son armée et de ses dirigeants, estimaient pourtant que le pays tomberait en trois jours : il n'en a rien été. La résistance ukrainie...
...t de ses effets sur l'inflation, il joue sur la division des opinions publiques. Ne cédons pas à la pression russe et ses relais en France, continuons à livrer davantage d'équipements militaires à l'Ukraine, affirmons que le soutien à l'Ukraine et le soutien aux foyers et entreprises françaises sont compatibles et ne doivent pas être opposés ! Restons fermes sur nos fondements de solidarité et de liberté ! Quelle leçon d'héroïsme et de bravoure nous donnent nos amis ukrainiens ! À leur place, qu'aurions-nous fait ? Vive l'Ukraine libre pour toujours, vive l'Europe de plus en plus forte, et vive la France !
C'est pour moi, purement et simplement, un « nationicide », la négation même de l'idée de nation. Depuis le début, le peuple ukrainien se bat courageusement pour son intégrité, sa liberté et son identité. Dans ce combat, ce n'est pas seulement leur terre qu'il défend, mais aussi nos valeurs et celles de l'Union européenne : la paix, la liberté et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, autant de valeurs que le régime de Poutine veut réprimer. Mais, contrairement à 2014, lors de l'annexion de la Crimée, l'Union européenne a su répondre de façon forte et unanime face à l'agres...
Certains, ici, jouent avec les peurs de nos concitoyens. Ils trouvent des solutions toutes faites, considèrent que la France et l'Europe sont responsables de la crise que nous vivons parce qu'elles ont choisi de défendre la liberté du peuple ukrainien, et donc nos valeurs. La Russie nous combat sans pudeur, en déployant sa propagande dans les médias et sur les réseaux sociaux, en planifiant des cyberattaques sur nos installations, en s'attaquant à notre sécurité alimentaire, au prix de l'énergie, à la sécurité nucléaire, et c'est nous qui serions coupables ? À celles et ceux qui accablent sans cesse l'Union européenne, je ...
Nous le disons haut et fort : jamais nous ne céderons au chantage ni aux menaces de Poutine. Quant à ceux qui persistent à se gargariser de son régime, je les invite à se rappeler le premier mot de notre devise nationale. Mesdames et messieurs les députés, la liberté n'est pas un vain mot que l'on se contente d'invoquer lors des meetings, mais un principe à faire vivre, à défendre quand il est en péril !
...e principale puissance militaire de l'Union européenne, a également un rôle particulier à jouer en matière de livraison d'armes. Là encore, il n'est pas possible de céder à la pression et aux intimidations de la Russie, qui reproche à notre État ses livraisons d'équipements militaires – essentielles à ce moment du conflit. L'heure est à la mobilisation, au soutien d'un peuple assiégé et privé de liberté – sans oublier le peuple russe, lui-même prisonnier de la brutalité de ses dirigeants. Nous devons faire front commun pour défendre la paix. Cette mobilisation et cette détermination, nous les devons au peuple ukrainien, mais aussi aux nouvelles générations, pour lesquelles nous avons le devoir de préparer l'avenir.
elle qui a déjà volé des milliers de vies, qui a brisé des familles ukrainiennes et russes et qui laissera derrière elle des millions de déplacés et de réfugiés, et un pays à reconstruire. Alors liberté, je veux dire ton nom, car au cœur de cette guerre inique se dresse un combat pour la liberté – liberté bafouée des citoyens ukrainiens ; liberté volée de leurs enfants ; liberté muselée des journalistes, des activistes et des manifestants en Russie, et liberté ignorée de leurs frères concernés par la mobilisation forcée ; enfin, liberté usurpée de populations et de territoires qui, dans un simul...
...rser ? Je l'espère. N'oublions jamais les exactions et les horreurs que connaît la population ukrainienne, pas plus d'ailleurs que celles exercées par les mercenaires du groupe Wagner, contrôlé par Vladimir Poutine, ailleurs dans le monde. Elles ne pourront – elles ne devront – pas rester impunies. Le président Zelensky est le fer de lance d'une certaine idée de l'Europe, de la démocratie, de la liberté. Il est comme le Churchill de cette guerre, présent sur tous les fronts, incarnant la résistance, galvanisant ses hommes et son peuple. Il est la lance qui s'est dressée lorsque la Russie a envahi l'Ukraine, la lance qui a fait reculer l'armée russe, la lance qui donne toute sa fierté à ce peuple ukrainien dont Poutine allait jusqu'à nier l'existence. Faut-il durcir encore les sanctions ? Je rép...
Quant à ceux qui veulent nous faire croire que l'on peut aider l'Ukraine sans que cela ne coûte rien, ils nous mentent ! C'est le prix à payer pour la liberté, la liberté des peuples. Faisons seulement en sorte que ce prix soit le moins lourd possible pour les plus faibles, les plus démunis de nos concitoyens. Au fond, que découvrons-nous ? Que la guerre n'est pas l'apanage de quelques contrées éloignées. La guerre est là, à deux pas de chez nous, et oui, elle bouleverse nos habitudes, elle chamboule notre quotidien. Mais c'est si peu, à l'aune des ma...
Nous sommes réunis aujourd'hui pour débattre du soutien à l'Ukraine. Mais à travers l'Ukraine, c'est de la France que nous parlons : de son rôle dans le monde, de sa mission et de son intérêt national. Nous soutenons l'Ukraine, parce que la France est toujours grande quand elle est avec les nations qui luttent pour leur liberté. Le jeune capitaine de Gaulle le savait quand il combattait en 1920 aux côtés des troupes de Pilsudski pour l'indépendance de la Pologne face à l'URSS ; le général de Gaulle aussi qui, comme François Mitterrand, était avec nos alliés dans les grandes crises de Cuba ou des euromissiles. « L'Ukraine a toujours aspiré à être libre », disait Voltaire dans son Histoire de Charles XII – cette U...
... reprenne son territoire et gagne la guerre. Livrons-lui plus d'armes pour dire à la Russie et au monde que l'agression ne paie jamais. Livrons-lui plus d'armes pour que nos frères européens, polonais, lituaniens, estoniens ou roumains sachent que la France est toujours avec eux, que l'Europe se protège et les protège face aux menaces à nos frontières. Chaque jour, les Ukrainiens meurent pour la liberté de l'Europe. Nous serons à la hauteur de leur sacrifice : nous ne faillirons pas, nous tiendrons.
Nous serons aux côtés des Ukrainiens, aux côtés des alliés et des amis véritables de l'Ukraine, et aussi aux côtés des Russes qui réprouvent l'entreprise guerrière menée par le régime de Moscou. Chers collègues, soyons fiers de notre modèle démocratique européen. C'est ce modèle qui inspire les soldats ukrainiens qui se battent pour leur patrie et pour notre liberté collective.