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Quant aux États-Unis, si leur complexe militaro-industriel et leur industrie pétrolière profiteront évidemment du conflit, cette guerre est une mauvaise nouvelle pour leur grande stratégie de pivot vers l'Asie-Pacifique. Elle est une tragédie pour tous. L'Occident n'est sans doute pas sans défaut, mais il importe de discerner l'essentiel de l'accessoire. Rappelons aussi qu'il est, chez nous, une cinquième colonne : à l'extrême gauche, par atavisme stalinien, par antiaméricanisme primaire et par anticapitalisme furieux – alors qu...
Enfin, ne nous y trompons pas, la guerre déclarée à « l'Occident » comme un tout est une guerre contre l'homme occidental, l'homme du libre arbitre et de la délibération démocratique, qui refuse les assignations à résidence, même s'il n'oublie ni les limites de la condition humaine, ni son appartenance au tout organique qu'est la communauté nationale.
Cette guerre est aussi une guerre contre la France. Regardons ce qui se passe au Mali avec le groupe Wagner ou, semble-t-il, au Burkina Faso ! Alors que faire ? Continuer avec sang-froid, ne pas céder au bluff, b.a.-ba de la grammaire stratégique de la dissuasion. Maintenir et renforcer les sanctions, a fortiori car les difficultés énergétiques qui s'annoncent sont au moins autant la conséquence de la...
Refuser la facilité de l'égoïsme et du pacifisme bêlant. Avoir à l'esprit les mots de Churchill : « Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ». Rappeler enfin, comme l'a fait Mme la Première ministre, que nous n'avons rien contre le peuple russe. Il a toujours balancé entre le courant occidentaliste et le courant slavophile. Nous sommes hélas dans un moment « Ivan le Terrible », pas dans un moment « Pierre le Grand » ; mais nous nous retrouverons un jour sur la ...
...ons plutôt de lui qu'il n'est aucune politique qui vaille en dehors des réalités, qu'elle est toujours contingente, mais qu'aux heures cruciales, il faut choisir son camp. Il le fit lorsque l'ambassadeur d'URSS le mettait en garde au moment de la crise des missiles de Cuba : « Eh bien, monsieur l'ambassadeur, lui répondit-il, nous allons mourir ensemble ». C'était la meilleure manière d'éviter la guerre, de préserver la paix. L'Europe a également un rôle important à jouer dans la sortie de crise. Il faut saluer l'idée d'une communauté politique européenne, dès lors qu'elle permet de rassembler utilement, sans provoquer d'adhésions prématurées, inopportunes et non souhaitées par les peuples de l'Union.
Le 24 février dernier, jour de l'invasion, j'avais ici même employé les termes de « guerre culturelle » et d'« anti-Europe ». Je voudrais y revenir pour commencer mon intervention. Je représente les Français d'Europe centrale, aux premières loges de ce conflit, mais je représente aussi le Franco-Allemand, le Franco-Allemand profond, ancien et en plein renouveau, le Franco-Allemand solide, le Franco-Allemand citoyen. Il y a bientôt quatre-vingts ans, les ruines étaient encore fumantes....
...omment pourra-t-il affronter les vrais défis du XXI
...combattre l'endoctrinement des médias et de favoriser une citoyenneté éclairée, de lutter contre l'embrigadement et d'encourager l'émancipation dans les écoles. Nous n'allons pas aider des « gentils » contre des « méchants » ; nous allons, sur un territoire de conflits, anciens et récents, développer et construire avec vaillance le seul modèle qui garantira, si nous y parvenons, que la fin de la guerre d'aujourd'hui ne sera pas à l'origine de celles de demain. Il y a, au cœur de notre action, un enjeu critique, dramatique : les enfants d'Ukraine sont l'avenir de ce pays. Nous devons donc aider le système scolaire à rester en vie, maintenir le lien des enfants ukrainiens réfugiés avec leur pays, puis les y ramener dès que possible, contribuer à les éduquer et multiplier les échanges scolaires, ...
Les démocraties gagnent les guerres. Dans cet hémicycle, ont résonné, il y a plus d'un siècle, de nombreux débats ; les commissions de la Chambre questionnaient le Gouvernement – et parfois le rudoyaient –, y compris sur la conduite des opérations militaires. Il est toujours nécessaire de délibérer, particulièrement dans ces circonstances. C'est pourquoi nous remercions Mme la présidente d'avoir engagé une coopération entre notr...
Une guerre en Europe et contre l'Europe, laquelle est parfois capable, lorsqu'elle est unie, de montrer le meilleur d'elle-même. Cette guerre sourd depuis longtemps déjà, de cyberguerres en ingérences électorales, d'éliminations ciblées en guerre idéologique via des chaînes de désinformation. Il faut être avec les dictateurs sans naïveté et sans complaisance et les tenir pour ce qu'ils sont : des ennemis de...
...t exige le rapatriement des centaines de milliers d'Ukrainiens déportés en Russie, dont plusieurs milliers d'enfants exposés à des adoptions forcées. Le droit oblige à regarder en face les charniers, les salles de torture, les exécutions sommaires et les viols que subissent les populations des zones occupées et à mettre des mots sur ces faits en œuvrant à l'éprouvante documentation des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité. Le droit commande que les bourreaux soient traduits devant les tribunaux. Le droit ne connaît, j'y insiste, que les frontières internationalement reconnues de l'Ukraine, celles de 1991, et en aucun cas celles qui résulteraient des « référendums Potemkine » qui viennent de se dérouler. La moindre ambiguïté sur ce point laisserait planer l'ombre de l'abandon de mil...
Le droit, c'est l'interdiction de collaborer de quelque manière que ce soit avec le régime criminel russe et de soutenir, même indirectement, son effort de guerre. C'est la raison pour laquelle les députés socialistes déposeront un amendement au projet de loi de finances (PLF) pour que soient saisis et versés à l'Ukraine les dividendes et autres gains que les entreprises auraient perçus en demeurant sur le sol russe.
...vient de le prolonger et d'offrir à notre assemblée la possibilité de s'unir dans une résolution de soutien à l'Ukraine la plus nette et la plus large possible. Tel est l'objet de la proposition de résolution que les députés socialistes déposent aujourd'hui. À chaque fois qu'il s'agira de la liberté et du droit, le Gouvernement nous trouvera à ses côtés. Oui, les démocraties doivent gagner cette guerre par le rétablissement du droit et de la souveraineté ukrainienne. Ce n'est qu'à cette condition qu'il y aura un jour nouveau pour le peuple ukrainien, pour les peuples d'Europe et pour le peuple russe.
Avec la déclaration de guerre de la Fédération de Russie à l'Ukraine et la violation du territoire de celle-ci par l'armée russe le 24 février, l'impensable est revenu en Europe. Par cet acte, la Russie a enfreint toutes les règles du droit international et bafoué les valeurs de paix et de liberté sur lesquelles le continent européen a construit son équilibre depuis plusieurs décennies. Depuis ce 24 février, le peuple ukrain...
...sible. Vous pouvez compter sur le groupe Horizons et apparentés que j'ai l'honneur de présider, comme sur l'ensemble des députés et élus attachés à la démocratie et à la liberté, en particulier à celle de nos enfants. Nous savons désormais que la liberté n'est pas acquise, qu'elle est plus que jamais un combat de chaque instant. Ce qui se joue donc en Ukraine est essentiel. Nous ne voulons pas la guerre avec la Russie, mais nous ne pouvons pas la laisser gagner la guerre en Ukraine. L'Ukraine, c'est la France ; c'est la démocratie ; c'est la liberté.
..., les canons Caesar attendus par les Ukrainiens ainsi que de nouvelles défenses antiaériennes à même de protéger les populations civiles des bombardements doivent être livrés sans plus attendre. Nous devons également adopter une position beaucoup plus claire quant à la présence des entreprises françaises restant en Russie. Notre économie ne doit pas devenir une partie de l'arsenal du criminel de guerre Vladimir Poutine. Au début de ce conflit, la France était le deuxième investisseur étranger en Russie et les entreprises françaises présentes sur ces territoires se sont retrouvées confrontées à un dilemme : privilégier le business ou l'éthique ; les profits ou l'humanisme ; l'argent ou les principes. Dès le début du mois de mars, Emmanuel Macron a choisi de « laisser les entreprises décider po...
Pour nos entreprises, la situation a donc radicalement changé : il est manifestement possible que certains de leurs salariés partent faire la guerre pour leur pays et que nous soyons mis dans une position où nous participerions à l'effort de guerre russe à travers la collaboration que la loi de mobilisation partielle impose à toutes les entreprises internationales. Le journal Le Monde a révélé le 30 septembre qu'« une enseigne française du sud de la Russie a […] récemment vu partir [au front] 150 de ses employés ». Si on en croit cet ...
Quelle prise avons-nous actuellement sur le conflit en Ukraine si ce n'est au travers de notre responsabilité de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies ? Cette responsabilité nous oblige, face à la résurgence de l'impérialisme russe et face à cette guerre de conquête, guerre réactionnaire par essence. Notre responsabilité collective nous oblige à lutter contre cette fuite en avant de Poutine. Ensemble, nous devons arrêter ce torrent de violations du droit international, de crimes de guerre, voire de crimes contre l'humanité. Référendums dans les régions occupées et annexion de quatre régions ukrainiennes, menace d'une nucléarisation de la guerre,...
...t de l'Union européenne, et pour prendre en compte les aspirations des peuples, tant ukrainien que polonais, biélorusse ou russe. L'Ukraine devra retrouver son territoire souverain et inviolé, tandis que les responsables russes, au premier rang desquels Vladimir Poutine, devront payer pour leurs crimes. Aucun peuple ne devra payer l'addition de la victoire ou de la défaite : seuls les profits de guerre, où qu'ils soient, devront être réquisitionnés pour financer la reconstruction. Cette paix juste respectera la résistance héroïque du peuple ukrainien, qui meurt et souffre au quotidien. Cette paix respectera le peuple russe, lui permettant d'en finir avec la conscription et la terrible répression du Kremlin. Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine exprime toute sa solidarité avec les ...
Alors que nous débattons de la guerre en Ukraine, je voulais tout d'abord adresser au nom de mon groupe mais aussi, je le sais, plus largement, notre soutien aux femmes iraniennes et aux hommes engagés à leurs côtés pour lutter contre une effroyable dictature islamiste en Iran.