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Cette guerre est aussi une guerre contre la France. Regardons ce qui se passe au Mali avec le groupe Wagner ou, semble-t-il, au Burkina Faso ! Alors que faire ? Continuer avec sang-froid, ne pas céder au bluff, b.a.-ba de la grammaire stratégique de la dissuasion. Maintenir et renforcer les sanctions, a fortiori car les difficultés énergétiques qui s'annoncent sont au moins autant la conséquence de la crise en Ukraine que des erreurs de politique énergétique commises depuis 2012.
Nous, députés du groupe Démocrate, avons annoncé très clairement notre position dès le premier jour et n'avons jamais tergiversé : nous sommes favorables au renforcement des sanctions à l'encontre du régime de Moscou. Nous devons, de plus, nous engager dans la reconstruction de l'Ukraine. Cette reconstruction concerne du dur, des bâtiments bombardés souvent sans raison tactique, des maisons, des hôpitaux, des écoles, des routes, des ponts, des infrastructures… Elle consiste aussi à remettre en place des administrations fragilisées depuis longtemps par l'ancie...
Depuis le 24 février, l'Ukraine est en armes pour faire face, avec un courage qui force l'admiration,…
…aux forces militaires et paramilitaires russes, bras armé d'une idéologie qui nie son existence et d'un pouvoir qui ne connaît que la force et le cynisme. En défendant sa vie, le peuple ukrainien défend le droit. En l'aidant, nous donnons de la force au droit et nous nous défendons nous-mêmes, alors que pointe la stratégie de la « mer brûlée » après celle, bien connue, de la terre brûlée. Le droit exige l...
...-ci par l'armée russe le 24 février, l'impensable est revenu en Europe. Par cet acte, la Russie a enfreint toutes les règles du droit international et bafoué les valeurs de paix et de liberté sur lesquelles le continent européen a construit son équilibre depuis plusieurs décennies. Depuis ce 24 février, le peuple ukrainien se bat sans relâche pour préserver son indépendance et sa démocratie. Les forces ukrainiennes ont ardemment résisté, privant les autorités russes d'une victoire rapide. Le courage des Ukrainiens force le respect. L'objectif de la prise de Kiev a été abandonné et l'armée russe a été contrainte de se regrouper à l'est et au sud du pays. La récente contre-offensive ukrainienne dans les régions de Kharkiv et de Kherson a permis de reprendre une part importante du territoire. Ma...
...alisme autoritaire écrasant les opposants et les minorités à l'intérieur. L'invasion de l'Ukraine en est le dernier et terrible avatar. Poutine réalise ainsi les rêves les plus fous de l'extrême droite russe, notamment ceux de l'idéologue Alexandre Douguine, partisan d'une Eurasie qui écraserait l'Orient comme l'Occident. Poutine ne s'arrêtera plus. Sans nul doute, l'appui militaire apporté aux forces ukrainiennes a fonctionné. Il convient donc de poursuivre et de renforcer cet effort : madame la Première ministre, monsieur le ministre des armées, les canons Caesar attendus par les Ukrainiens ainsi que de nouvelles défenses antiaériennes à même de protéger les populations civiles des bombardements doivent être livrés sans plus attendre. Nous devons également adopter une position beaucoup plu...
...aucoup, « démocratie », « aide humanitaire » ou « droits de l'homme » invoqués par le camp occidental ne veulent plus rien dire. Ces termes ont trop souvent été synonymes d'interventions militaires et financières. Mais ne nous y trompons pas. Vladimir Poutine a compris cette faiblesse et tente de créer un contrepoids en construisant une hégémonie qui repose sur un nationalisme exacerbé et sur la force brute. Son ordre mondial est fondé sur des valeurs de haine de la démocratie, de mépris des peuples et de violation des libertés élémentaires comme le droit du travail, la liberté d'expression, la liberté de manifestation et celle de la presse. Ces deux camps sont détestés par tous les États qui observent ce triste spectacle pendant que chez eux les famines se multiplient, la montée des eaux men...
...ulu voir le danger que représentaient la Russie de Poutine et l'imminence d'une invasion de l'Ukraine. Avec les précédents de la Géorgie en 2008, et de la Crimée en 2014, nous étions pourtant prévenus. Par pitié, n'appelons plus à « ne pas humilier la Russie », alors que d'effroyables massacres de civils ont lieu en Ukraine. Si le diagnostic de la nécessité d'une Europe de la défense est le bon, force est de constater que la volonté manque pour avancer plus vite. Il faut que l'Europe accélère, car une fois de plus, cette guerre démontre que nous ne pouvons nous passer de l'intervention des États-Unis. Vladimir Poutine est dans une offensive de propagande au long cours pour déstabiliser nos sociétés. En s'aidant de notre dépendance énergétique et de ses effets sur l'inflation, il joue sur la d...
Mon premier mot s'adresse aux Ukrainiennes et aux Ukrainiens attaqués, blessés, violés, tués. Le 24 février dernier, Vladimir Poutine et son gouvernement ont décidé, seuls, et délibérément, de violer la Charte des Nations unies et d'attaquer un pays libre et souverain. Désormais, ils prétendent annexer de force des pans entiers de l'Ukraine. Nous le disons clairement ici : jamais nous ne reconnaîtrons les résultats des référendums d'annexion de quatre régions ukrainiennes.
...en que l'on déterre, dans des charniers, des dizaines de corps humains. Remettre en cause l'existence de ces crimes, c'est du négationnisme. Tôt ou tard, les autorités russes auront à répondre de ces crimes de guerre. Il n'y a pas si longtemps encore, d'une extrême part à l'autre de l'hémicycle, on entendait vanter le modèle politique russe. Quel modèle ? Celui où la population est embrigadée de force dans une guerre à laquelle elle s'oppose ? Celui qui organise des référendums fantoches pour annexer des terres et des peuples contre leur gré ? Celui qui emprisonne, réprime, élimine toute forme de protestation ? Quelle parodie de démocratie ! C'est peut-être votre modèle, mais ce n'est certainement pas le nôtre.
Elle emporte désormais dans ses tumultes la naïveté des élites européennes, habituées à raisonner en termes d'accords de libre-échange, d'ouverture à la concurrence, et chérissant un multilatéralisme béat sous protection américaine. Le monde est régi par les rapports de force, non par les accords bruxellois. Nous avons eu tort d'oublier l'adage si vis pacem, para bellum : conséquence de notre impréparation, la guerre se trouve aujourd'hui à nos portes. Cette crise n'est pas conjoncturelle : elle est structurelle, résultat de trente ans d'incurie en matière de politiques de défense, diplomatique, énergétique, économique et budgétaire. Concernant nos politiques...
Pour justifier l'annexion du Donbass, son gouvernement a organisé des référendums illégaux. Lui-même a décrété une mobilisation partielle de sa population et brandi la menace nucléaire afin de couvrir sa guerre d'agression. Nous le disons avec force : ces décisions constituent autant de provocations inacceptables.
La communauté internationale doit faire bloc face au chantage nucléaire et s'abstenir de faciliter l'engrenage. Lorsque l'on fait primer la force brute et la terreur nucléaire, ni la paix, ni la sécurité internationale ne sont garanties.
...er dans une guerre illégale. Emporté par sa volonté arbitraire de redessiner les frontières, il a outrepassé toutes les règles du droit international. De manière collective et immédiate, les pays membres de l'Otan et ceux de l'Union européenne ont apporté leur soutien militaire au peuple ukrainien. Dès lors, par l'intermédiaire de l'Alliance atlantique, la France a pris part à ce soutien et au renforcement défensif de pays comme la Pologne, la Roumanie et les pays baltes, qui redoutent les volontés expansionnistes de la Russie. La Suède et la Finlande, jusqu'à présent neutres en matière d'alliance militaire, ont rejoint l'Otan, afin notamment de bénéficier de l'obligation d'assistance des alliés au cas où l'une ou l'autre ferait l'objet d'une attaque armée. Ces deux nouvelles adhésions, à un mo...
...de qui monte encore d'un cran avec la menace de l'utilisation d'armes nucléaires, l'enlèvement du directeur de la centrale nucléaire de Zaporijjia – qui, depuis, a été libéré – ou encore les conséquences des pseudo-référendums d'annexion des quatre régions ukrainiennes de Zaporijjia, Kherson, Louhansk et Donetsk. Face à ces menaces, madame la Première ministre, nous pensons que la France doit renforcer son soutien à l'Ukraine ,
Au sein même de l'Union européenne, elle doit être le pays qui prône des sanctions renforcées contre la Russie. J'ai bien conscience que renforcer notre soutien à l'Ukraine constitue un effort – un effort pour toute notre nation. En réalité, cet effort, nous le faisons pour nous-mêmes, pour ce que l'histoire dira de nous face à cette guerre.
C'est une lourde responsabilité que d'intervenir sur ce sujet majeur qui marque un tournant historique pour notre continent et qui s'impose comme un défi pour toute la communauté internationale. Depuis le début de la guerre, force est de constater que le président russe ne recule devant aucune provocation et entraîne l'Occident dans une escalade qui ne peut que nous inquiéter. Après sept mois de guerre, ni la mort de soldats russes par milliers et de civils ukrainiens, ni les sanctions qui pèsent lourdement sur l'économie russe ne semblent entamer la volonté de Poutine de gagner cette guerre à tout prix. Par l'organisatio...
...trer dans une guerre ouverte qui risquerait de susciter une déflagration mondiale. À travers ce prisme, nous devons bien comprendre quels enjeux sont à l'œuvre. Les grandes tendances géopolitiques propres à chaque nation traversent les siècles et se prolongent dans ce conflit. En menant cette guerre et en annexant brutalement les régions de l'Est de l'Ukraine, la Russie cherche à rétablir par la force l'ancienne sphère d'influence de l'Union soviétique. C'est dans un tel contexte, si dangereux, que la France doit – aujourd'hui plus que jamais – défendre son rôle de médiatrice et de grande nation diplomatique. Chers collègues, la France est aujourd'hui affaiblie à l'échelle internationale parce qu'elle ne parle plus de sa propre voix et parce qu'elle a renoncé à ce qui faisait sa spécificité. ...
... et ses passions. » C'est la même chose pour les pays, pour les nations. Serons-nous à la hauteur de l'enjeu ? Sommes-nous capables des audaces, mais aussi des sacrifices que la situation exige ? Aujourd'hui, nous contribuons à aider militairement l'Ukraine, et nous avons raison. Le faisons-nous suffisamment ? Fournissons-nous tout le matériel nécessaire à l'heure où, sur le front, le rapport de forces semble s'inverser ? Je l'espère. N'oublions jamais les exactions et les horreurs que connaît la population ukrainienne, pas plus d'ailleurs que celles exercées par les mercenaires du groupe Wagner, contrôlé par Vladimir Poutine, ailleurs dans le monde. Elles ne pourront – elles ne devront – pas rester impunies. Le président Zelensky est le fer de lance d'une certaine idée de l'Europe, de la dém...
...aux morts ; ces mots qui peuvent sembler quelque peu ronflants aux plus jeunes d'entre nous, qui n'ont jamais connu la guerre. Ce sont des mots de chair et de sang ; des mots qui vous font pleurer quand, sur la place de Tchortkiv, ville jumelle de Béziers, le maire appelle une à une ces femmes tout habillées de noir qui ont perdu un mari ou un fils. Pour elles, il nous faut soutenir de toutes nos forces les combattants ukrainiens. Les arguties de certains pour le refuser sont au mieux de la lâcheté, au pire de la trahison.