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La situation est très claire et les masques sont tombés : j'ai été très heureux d'entendre que la République en marche défendait des éléments de langage qui sont ceux de cette grande démocratie qu'est le Qatar. Rappelons tout de même les faits : vous allez déshabiller nos forces de l'ordre pour envoyer 220 professionnels français – spécialisés dans la lutte contre le terrorisme et la gestion d'événements – surveiller un événement qui se déroulera à l'étranger. C'est évidemment inadmissible, d'autant plus que ce sera le droit local – si je puis dire – qui s'appliquera à nos forces armées stationnées sur place. Petite question : si un gendarme en poste au Qatar va boire une bière, que va-t-il se passer ?
Aujourd'hui, nous examinons un texte sur la sécurité de la Coupe du monde de football en 2022 au Qatar et tous les aspects politiques de cet événement sont évacués.
L'Assemblée possède une magnifique bibliothèque : n'hésitez pas à lire nos travaux de l'époque ! Nous sommes réunis ce matin, non pas pour déterminer le pays qui doit accueillir la Coupe du monde de football – d'autres sont chargés de répondre à cette question –, mais pour savoir si la France doit coopérer avec le Qatar dans le cadre d'un événement sportif qui – tout le monde ici l'a souligné – aura des conséquences inadmissibles sur le plan climatique et social.
Nos policiers – et nos policières ? On ne m'a toujours pas répondu sur ce point – ne doivent pas être complices de cet événement. Nous avons la responsabilité et le devoir de le refuser.