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L'accord qu'on nous invite à approuver formalise un partenariat en matière de sécurité entre la France et le Qatar pour l'organisation de la Coupe du monde de football de 2022, et ce dans de multiples domaines : coopération et assistance en matière de contre-terrorisme, cybersécurité, gestion des foules, sécurité civile ou encore organisation et commandement des opérations. Il fait suite à un autre accord avec le Qatar déjà examiné concernant le volet militai...
... car nous nous priverions dès lors d'un levier utile pour faire progresser nos valeurs dans le monde. La stratégie de la fermeture bâillonne alors qu'il faut discuter, échanger, créer des ponts, encore et toujours, inlassablement ! Kofi Annan avait bien raison quand il déclarait : « La seule voie qui offre quelque espoir d'un avenir meilleur pour toute l'humanité est celle de la coopération et du partenariat. » Voilà l'objectif que nous recherchons ici en visant à la meilleure sécurité possible d'un événement planétaire. Nos experts ont d'ailleurs déjà été mobilisés lors de la Coupe arabe des nations de football en 2021, cadre idéal pour affiner l'expertise française et préciser les besoins pour 2022. Le présent accord, comme l'a rappelé le ministre délégué, offre un cadre juridique protecteur pour ...
C'est la notion même de partenariat avec le Qatar qui pose un problème. On croit rêver, ou plutôt cauchemarder, quand on entend à cette tribune que nos policiers ne risqueront pas la peine de mort sur le sol qatari. Dieu merci ! Cette coopération s'articule autour de dix grandes thématiques où la compétence de la France est reconnue, dont la planification, le contre-terrorisme ou encore la cybersécurité. On sait les défis considér...
Mais pardonnez-moi de ne pas être dupe ! On ne nous empêchera pas de parler. Ainsi, on devrait s'inquiéter de l'article 9 de l'accord, qui prévoit que les agents français qui travailleront au Qatar dans le cadre de ce partenariat seront soumis au droit qatari.
...s Français se disent prêts à boycotter les matchs de la Coupe du monde et qu'ils sont nombreux à souhaiter que l'équipe de France de Deschamps n'y participe pas. N'oublions pas que cette grande fête sportive est également entachée de graves soupçons de corruption. Il est légitime de se réjouir de la valorisation de l'expertise française en matière de sécurité. Mais voulons-nous vraiment nouer un partenariat avec un État qui piétine les droits de l'homme ? Notre pays se doit d'être exigeant avec ses partenaires. Or, pour quelques milliards de plus, nous avons abandonné – vous avez abandonné – nos exigences à l'égard du Qatar.
Je pense notamment à Qatar Charity, qui est impliquée dans le financement de plusieurs mosquées en France. Nous devons apporter une réponse ferme et appeler au contrôle de ces organisations. L'accord de partenariat que nous examinons ce matin démontre toute la complexité de notre relation avec le Qatar. Ce pays doit rester un partenaire important, car la zone géographique où il est situé demeure une source d'instabilité pour la France. C'est pourquoi nous devons encourager une coopération plus étroite, afin de permettre un meilleur contrôle. Beaucoup de choses nous opposent au Qatar, mais nous devons approf...
M. le ministre délégué nous a invités, il y a un instant, à lire le projet de partenariat comme un accord de coopération classique, banal, purement technique, qui nous offrirait une opportunité de démontrer notre expertise unique pour la sécurisation des compétitions internationales. En commission, hier, madame la rapporteure, vous nous avez même expliqué, sans rire, que les autorités qatariennes présentes lors de la finale de la Ligue des champions avaient beaucoup apprécié le savoi...