10 interventions trouvées.
L'accord qu'on nous invite à approuver formalise un partenariat en matière de sécurité entre la France et le Qatar pour l'organisation de la Coupe du monde de football de 2022, et ce dans de multiples domaines : coopération et assistance en matière de contre-terrorisme, cybersécurité, gestion des foules, sécurité civile ou encore organisation et commandement des opérations. Il fait suite à un autre accord avec le Qatar déjà examiné concernant le volet militaire et relatif au statut de nos forces respectives, promulgué le 29 juillet 2022 et visant à offrir un ca...
...aussi relever l'absurdité écologique de l'événement puisque tous les stades ont été construits uniquement pour celui-ci et devraient être sous-utilisés ensuite, et qu'ils sont de surcroît dotés de super-climatiseurs polluants alors que le Qatar est déjà le premier pays du monde pour les émissions de CO
...oit à Sepp Blatter, ancien président de la FIFA, dont les propos ont été appuyés par les Football Leaks. Qui, ici, pourrait nous faire croire que la corruption est impossible dans ce milieu ? Qui, ici, pourrait nous faire croire que la Coupe du monde n'est pas, comme tout le football professionnel, rongée par le fric et la politique ? Mais ce n'est pas tout. Je vous le disais, la Coupe du monde de football est dénuée d'humanité. Mes chers collègues, à un moment donné, il faut avoir un peu de courage et d'honnêteté quand on parle des droits de l'homme que l'on prétend défendre. Comment peut-on voter ce projet de loi et accepter que notre équipe joue au ballon sur un tas de cadavres ?
Nous sommes nombreux dans notre pays à attendre avec impatience cet événement planétaire qu'est la Coupe du monde de football et à espérer qu'elle verra la victoire de la France.
C'est indiscutablement d'une telle reconnaissance que témoigne le présent projet de loi. Il est cependant difficile d'examiner ce texte sans le replacer dans un contexte plus large et sans aborder les nombreuses réserves qui entourent l'attribution de la Coupe du monde de football de 2022 au Qatar et l'organisation dont elle fait l'objet dans ce pays. Se pose d'abord la question de l'impact environnemental des huit stades qui ont été construits pour la compétition. Même si les promoteurs ont prétendu respecter la neutralité carbone, ils n'ont à ce jour pas apporté d'éléments probants. La climatisation des stades à ciel ouvert interroge.
Un mouvement de boycott aurait pu viser des coopérations, mais nous avons précisément besoin des coopérations avec certains pays qui ne nous ressemblent pas et ne respectent pas une partie de nos valeurs. Le texte porte en fait sur la capacité de disposer des moyens d'assurer la sécurité de la prochaine Coupe du monde de football, en travaillant avec le Qatar, comme nous le faisons en bonne intelligence depuis des années. Dans le domaine de la sécurité des grands évènements sportifs, la France possède un savoir-faire reconnu à travers le monde. Elle rayonne quand, chaque année, des millions de téléspectateurs regardent le tournoi de Roland-Garros ou le Tour de France dont l'organisation est une réussite visible dans le m...
Mais passons. J'en viens à l'essentiel. De quoi parlons-nous ? D'un événement sportif. Certes, mais pas n'importe lequel : la Coupe du monde de football.
Nous sommes réunis ce matin pour discuter d'un accord qui permettra d'encadrer juridiquement la coopération entre la France et le Qatar pour garantir la sécurité de la Coupe du monde de football de 2022. Nous avons entendu en commission hier toutes les réticences que suscite le projet de loi. Comme l'a très justement rappelé notre collègue Vincent Ledoux, et il faut l'affirmer clairement : coopérer n'est pas renoncer. La France ne renie pas ses valeurs lorsqu'elle décide de signer cet accord avec le Qatar.
À l'heure des canicules et des mégafeux à répétition, l'empreinte écologique de la Coupe du monde de football que le Qatar va accueillir à partir du 21 novembre fait un peu tache. C'est un peu comme si les pays hôtes, la FIFA et le CIO (Comité international olympique) pouvaient s'exonérer des efforts que tous doivent consentir pour lutter contre le changement climatique, alors qu'ils devraient aller vers davantage de sobriété dans l'organisation et la gestion de ces grandes messes sportives. On s'offusq...
En tout état de cause, l'attribution de la Coupe du monde de football au Qatar par la FIFA s'est faite de manière très floue.