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Déposé par notre collègue Lionel Vuibert et cosigné par plusieurs députés de la majorité, il vise à démythifier les formations médicales, trop souvent considérées comme inaccessibles par beaucoup d'élèves et d'étudiants, et à les rendre attractives dès le plus jeune âge, notamment en zone rurale. Repérer les futurs professionnels de santé dès l'entrée au collège permettrait d'identifier et de cultiver les talents et les intérêts précoces des enfants pour les sciences, la biologie ou la médecine. Une telle ambition peut se concrét...
...r, en somme, un choc de simplification pour que tout médecin généraliste qui a envie d'œuvrer pour son territoire, d'accueillir des internes dans des bonnes conditions, puisse le faire sans trop de bureaucratie, de paperasserie. L'objectif est de donner envie aux jeunes médecins de travailler dans ces territoires, et à terme, je l'espère, de s'associer avec leurs maîtres de stage dans des maisons médicales, par exemple. La simplification permettrait d'accroître le nombre de maîtres de stage, car je ne sais pas si certains d'entre vous ont déjà rempli un dossier pour devenir maître de stage, mais c'est une tâche particulièrement lourde, presque autant que remplir un dossier de demande de financement auprès du Fonds européen de développement régional (Feder).
Cet amendement vise à expérimenter la création, dans les lycées et les territoires ruraux très touchés par le manque de professionnels de santé, d'une option santé afin d'inciter leurs élèves à entreprendre des études médicales et paramédicales. L'orientation vers les études de santé est un des axes de réponse aux problèmes que pose la démographie médicale. Ce sont les étudiants issus de la ruralité qui sont le plus susceptibles de retourner chez eux. De nombreux pays, comme le Canada, l'Australie ou la Norvège, ont axé leur politique de formation médicale autour de cet objectif de diversification territoriale. Ils on...
...nté. Philippe Vigier le disait, il faut donner une impulsion forte au niveau national, comme on l'a fait au sortir de la guerre pour les instituteurs. On s'est mis d'accord sur une expérimentation dans trois académies, qui repose sur une idée toute simple, répondant à la préoccupation qu'exprimait Damien Maudet : c'est dès le lycée qu'il faut permettre à des jeunes de se projeter dans la carrière médicale et donc, pour y accéder, dans les études médicales. C'est comme ça qu'on y arrivera. Je vous invite à voter à l'unanimité cette mesure de justice sociale.
... permettant de passer en deuxième année de médecine. Sensibiliser davantage les jeunes aux études de santé dès le lycée est une bonne idée, mais attention à ne pas susciter des vocations qui seraient ensuite déçues. Comme cela a été dit, les vocations ne sont pas mortes, tant s'en faut : j'en veux pour preuve les statistiques de Parcoursup, qui montrent bien que l'orientation vers les professions médicales et paramédicales reste la plus demandée. Seulement, sans augmentation du numerus apertus et du nombre d'étudiants en deuxième année – quel que soit le mode de sélection d'ailleurs, même si, à terme, il faudra remplacer le concours par un examen – nous ferons des déçus.
Ensuite, comment comptez-vous vous assurer que les lycéens en bac général ayant suivi l'option santé ne prendront pas toutes les places des élèves en bac technologique sciences et technologies de la santé et du social (ST2S) dans les formations sanitaires, sociales et paramédicales auxquelles ils peuvent prétendre ? Il reste des sujets à étudier.