6 interventions trouvées.
Cet amendement d'appel vise à confier au ministère de l'éducation nationale la mission de promouvoir, en lien avec le ministère de la santé, les études de médecine dans les lycées situés dans des déserts médicaux. Chacun sait que l'existence de liens familiaux et amicaux joue un rôle primordial dans le choix du lieu d'installation des jeunes médecins : ils constituent une motivation à s'installer pour 70 % d'entre eux. À l'heure actuelle, certains jeunes médecins, pour des raisons qui leur appartiennent – il ne s'agit pas de les juger –, ne souhaitent pas s'installer dans des territoires qu'ils jugent peu...
La loi dispose actuellement que les stages en dernière année de médecine sont effectués en priorité dans les déserts médicaux. Nous savons quelle est la situation actuelle : il y a plus de stagiaires que de terrains de stage et les étudiants s'orientent en priorité vers les zones surdotées. Par cet amendement, je propose de changer le mécanisme : au lieu d'énoncer une simple priorité, on pourvoirait d'abord les stages dans les déserts médicaux, puis dans les autres zones. Cela me paraît être un moyen de remédier à la cr...
On vient d'affirmer qu'il faut faire des déserts médicaux des lieux prioritaires pour les stages. Encore faut-il qu'il y ait des maîtres de stage, notamment en médecine de ville. Pour atteindre ces objectifs, l'amendement n° 253 vise à alléger l'impôt sur le revenu pour les médecins maîtres de stage dans les déserts médicaux, afin de les inciter à prendre des internes qui pourront les épauler et renforcer l'offre de soins dans ces zones. On le sait, la ...
Ces amendements sont issus des travaux en commission et des échanges avec ceux qui, autour de Guillaume Garot, ont réfléchi sur ces sujets. Je voudrais également saluer l'apport de tous les commissaires aux affaires sociales qui ont participé à ces débats. Il s'agit d'encourager l'orientation des lycéens issus des déserts médicaux vers les études de santé, à travers une expérimentation pilotée par le ministère de l'éducation nationale dans trois académies volontaires. Une option santé y serait proposée aux élèves des classes de première et de terminale de la voie générale, dans les lycées des territoires les plus sous-dotés. Je me réjouis de cette initiative qui fait converger les analyses des uns et des autres dans une d...
...faut avant tout susciter des vocations chez les jeunes. J'ai eu connaissance d'une expérimentation très intéressante, menée depuis 2021 au lycée de Saint-Céré, dans le Lot, à l'initiative de la communauté de communes – et je profite de cette occasion pour saluer la mobilisation des collectivités locales et l'action des maires qui, partout sur le territoire, sont engagés dans le combat contre les déserts médicaux. Le lycée Jean-Lurçat propose en effet une option santé gratuite en classe de première et de terminale, afin de sensibiliser les jeunes aux études de santé et de susciter des vocations. Les premiers résultats sont si encourageants que d'autres collectivités locales se sont depuis inspirées du dispositif. L'amendement vise à élargir et professionnaliser cette expérimentation, et j'espère qu'il se...
Le dispositif prévu par les amendements du groupe de travail transpartisan que nous examinons aujourd'hui est beaucoup plus intéressant et me semble de nature à recueillir l'unanimité de tous les bancs. Notre groupe avait d'ailleurs, lui aussi, déposé plusieurs amendements visant à démocratiser davantage les études de médecine et à encourager les lycéens étudiant dans des déserts médicaux à s'engager dans ces études. Aujourd'hui, force est de constater que certains territoires n'attirent pas les médecins. Or l'attractivité d'un territoire ne se décrète pas. Connaissant les limites des mesures incitatives, et sachant que nous avons vu hier qu'il était impossible de contraindre les jeunes médecins à s'installer dans certains territoires, la meilleure solution semble d'encourager le...