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Interventions sur "étudiant"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...sation des formations et de leur territorialisation. L'objectif est de faire en sorte que les capacités de formation futures ne soient pas contraintes par les seules capacités de formation existantes, mais puissent être définies en fonction des besoins, dans le but d'y répondre au mieux. Ces capacités devraient en outre mieux s'appuyer sur les territoires, ce qui permettrait de moins éloigner les étudiants des zones où ils vivent et où ils pourraient ensuite être amenés à s'implanter. Comment envisagez-vous les évolutions à venir en matière d'organisation des formations ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Patrier-Leitus :

Déposé par notre collègue Lionel Vuibert et cosigné par plusieurs députés de la majorité, il vise à démythifier les formations médicales, trop souvent considérées comme inaccessibles par beaucoup d'élèves et d'étudiants, et à les rendre attractives dès le plus jeune âge, notamment en zone rurale. Repérer les futurs professionnels de santé dès l'entrée au collège permettrait d'identifier et de cultiver les talents et les intérêts précoces des enfants pour les sciences, la biologie ou la médecine. Une telle ambition peut se concrétiser par des programmes scolaires spécialisés, par des activités parascolaires axée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTimothée Houssin :

...aphiques, des lycéens, en raison de leur milieu social d'origine et malgré un niveau scolaire élevé, se fixent des limites et s'interdisent d'envisager des études de médecine, car leur entourage ne s'est pas orienté vers des études longues. Il importe donc de promouvoir les études de médecine dans ces lycées et de présenter tous les moyens d'accompagnement disponibles pour aider ces futurs jeunes étudiants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Patrier-Leitus :

La loi dispose actuellement que les stages en dernière année de médecine sont effectués en priorité dans les déserts médicaux. Nous savons quelle est la situation actuelle : il y a plus de stagiaires que de terrains de stage et les étudiants s'orientent en priorité vers les zones surdotées. Par cet amendement, je propose de changer le mécanisme : au lieu d'énoncer une simple priorité, on pourvoirait d'abord les stages dans les déserts médicaux, puis dans les autres zones. Cela me paraît être un moyen de remédier à la crise des déserts médicaux. Il ne s'agit pas de forcer les étudiants à y aller, mais actuellement, dans les territoir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Je défendrai également les amendements n° 66 et 64. Je ne suis pas sûr que l'adoption de l'amendement n° 1015 change quelque chose. En fait, beaucoup d'autres paramètres entrent en compte dans le choix de ces stages. Il faut le rappeler, les internes déménagent tous les six mois. Les étudiants ne choisissent pas simplement un lieu, mais prennent en considération les mesures d'accompagnement, les logements et leur prix. Les tensions sur le marché du logement sont très variables selon les endroits. Je suis issu d'une région qui partage une frontière avec la Suisse, et je peux vous dire que les internes ne se logent pas pour le même prix à Annecy ou dans le Cantal. Par ailleurs, la méde...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

Il concerne la santé mentale et physique des étudiants de troisième cycle que sont les internes en médecine, en pharmacie ou en odontologie et les sages-femmes en sixième année d'études. Ces étudiants en troisième cycle accomplissent des stages qui durent généralement six mois, et ils se déplacent donc tous les six mois, ce qui rend quasiment impossible leur suivi médical. Ils ne pensent pas à le faire et, même quand ils y pensent, ils ont du mal à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

Cet amendement vise à expérimenter la création, dans les lycées et les territoires ruraux très touchés par le manque de professionnels de santé, d'une option santé afin d'inciter leurs élèves à entreprendre des études médicales et paramédicales. L'orientation vers les études de santé est un des axes de réponse aux problèmes que pose la démographie médicale. Ce sont les étudiants issus de la ruralité qui sont le plus susceptibles de retourner chez eux. De nombreux pays, comme le Canada, l'Australie ou la Norvège, ont axé leur politique de formation médicale autour de cet objectif de diversification territoriale. Ils ont prouvé qu'il s'agit d'une des solutions contre la pénurie de professionnels de santé dans ces territoires. C'est un modèle qui fonctionne dans la troisi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...on pourrait appeler le miracle du Lot et de l'Aveyron. Il n'y a donc pas de fatalité. Il faut tout essayer – il faudra un jour essayer la régulation… Pour l'heure, il faut au moins tenter de mieux faire connaître ces métiers, et ce d'autant plus que, après la crise de la covid, nous avons été témoins de formidables élans de générosité, non seulement de la part des soignants, mais aussi de jeunes, étudiants ou élèves en première ou en terminale, venus spontanément assurer des permanences pour accueillir la population dans les centres de vaccination. En s'appuyant sur cet engouement, cette proposition fait sens parce qu'elle montre que la société peut leur offrir d'embrasser le chemin des métiers de la santé, qui est l'un des plus beaux qui soient.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Peytavie :

.... Il est aujourd'hui essentiel de sensibiliser les jeunes aux études de santé, et je me réjouis d'avance de l'adoption de ces amendements. J'en profite pour aborder un autre élément relatif aux études de santé : la question des concours. Depuis que les oraux d'admission dans les instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi) ont été supprimés, on constate une perte très importante du nombre d'étudiants au cours de la première année, ce qui pèse mécaniquement sur le nombre d'étudiants formés par la suite. Pour avoir fait passer de telles épreuves orales pendant neuf ans, je peux vous assurer qu'elles permettaient de déceler chez les candidats les aptitudes qui, au-delà des résultats scolaires, étaient nécessaires pour exercer le métier d'infirmier, et donc de sélectionner au mieux les futurs ét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Peytavie :

Aux pertes de la première année s'ajoutent les biais introduits par Parcoursup : en effet, beaucoup d'étudiants intègrent des Ifsi hors de leur région d'origine. Lors de mon hospitalisation à Limoges, j'en ai parlé avec des jeunes diplômés qui m'ont expliqué que 30 % de leur promotion avaient abandonné leurs études au cours du premier semestre, et que la moitié des jeunes fraîchement diplômés choisissaient de repartir dans leur région d'origine et ne restaient pas exercer dans le territoire où ils avaient...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

Il vise un objectif similaire, puisqu'il prévoit l'accompagnement des étudiants dans leur préparation au concours d'entrée aux écoles des professions de santé, afin d'améliorer les chances d'accéder à ces études considérées comme difficiles. Il prévoit donc l'instauration à titre expérimental, dans deux départements comportant des zones caractérisées par une offre de soins insuffisante et pour une durée de quatre ans, d'une option santé pour les élèves de terminale. L'amend...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

... des territoires sont une bonne initiative, que l'on doit souvent – cela a été rappelé – aux élus locaux. On trouve des initiatives similaires dans d'autres secteurs, sous la forme des Campus des métiers et des qualifications, qui permettent de suivre des formations qualifiantes dès le début du collège et jusqu'à sept ans après le bac – et donc d'atteindre un niveau d'études similaire à celui des étudiants en médecine. Si nous voulons réellement renforcer l'expérimentation de l'option santé au lycée, il convient de prévoir l'accompagnement à la préparation du concours permettant de passer en deuxième année de médecine. Sensibiliser davantage les jeunes aux études de santé dès le lycée est une bonne idée, mais attention à ne pas susciter des vocations qui seraient ensuite déçues. Comme cela a été ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTimothée Houssin :

Le dispositif prévu par les amendements du groupe de travail transpartisan que nous examinons aujourd'hui est beaucoup plus intéressant et me semble de nature à recueillir l'unanimité de tous les bancs. Notre groupe avait d'ailleurs, lui aussi, déposé plusieurs amendements visant à démocratiser davantage les études de médecine et à encourager les lycéens étudiant dans des déserts médicaux à s'engager dans ces études. Aujourd'hui, force est de constater que certains territoires n'attirent pas les médecins. Or l'attractivité d'un territoire ne se décrète pas. Connaissant les limites des mesures incitatives, et sachant que nous avons vu hier qu'il était impossible de contraindre les jeunes médecins à s'installer dans certains territoires, la meilleure solut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

Trêve d'interpellations : nous souffrons d'un déficit cruel de médecins. Tant que nous n'en aurons pas suffisamment, ouvrons grand les portes ! Yannick Neuder l'a proposé : organisons des examens, afin que tout étudiant dont les notes franchissent un certain seuil accède à l'année suivante. L'incitation fonctionnera alors d'autant mieux !