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Interventions sur "médicale"

3 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAstrid Panosyan-Bouvet :

...France métropolitaine, où il est devenu difficile, voire impossible, pour plus de la moitié des habitants, de se faire soigner près de chez soi, faute de médecins. En dix ans, cette région a perdu près de 3 800 médecins libéraux, dont 1 800 généralistes, mais aussi 28 % de ses dermatologues et 26 % de ses gynécologues. Fait également alarmant, en raison de la pyramide des âges de ces professions médicales, dans la même région, un médecin sur deux a plus de 60 ans et un sur quatre plus de 65 ans. L'article 5 permet ainsi de lutter contre les déserts médicaux, en incitant les jeunes médecins à s'installer dans les zones sous-dotées : grâce à l'ouverture du contrat d'engagement de service public, les étudiants en médecine se verront accorder une allocation mensuelle, en contrepartie d'un engagement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Je voudrais saluer l'ouverture d'esprit du rapporteur, d'ailleurs suivi par le Gouvernement, pour faire aboutir cet amendement que nous défendons. De quoi s'agit-il ? Nous voulons démocratiser l'accès aux études médicales. Le constat est le suivant : de nombreux jeunes qui, dans l'idéal, voudraient se tourner vers des études de médecine, se disent finalement que ce n'est pas pour eux, car leur famille n'aura pas les moyens nécessaires pour accompagner leur vie étudiante durant de longues années. Le contrat d'engagement de service public vise donc à permettre à des jeunes d'origine sociale modeste, habitant en pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ombre de contrats qui seront signés au cours des années à venir. Avez-vous fait des projections ? Quoi qu'il en soit, la mesure risque d'avoir une portée limitée si elle ne s'accompagne pas d'une augmentation du nombre de places au concours et de médecins formés dans les prochaines années. Nous devons donc réfléchir à la façon d'augmenter sensiblement le nombre d'étudiants formés aux professions médicales. La suppression du numerus clausus, qui est loin d'avoir tout réglé, aurait même pu ne rien régler et n'être qu'une mesure symbolique : la légère progression du nombre d'étudiants constatée n'est pas suffisante. C'est pourquoi je me permets de vous interpeller en cette occasion car les deux sujets vont de pair. Hadrien Clouet est revenu sur un autre point que j'avais moi-même abordé : il serait...