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Comment ne pas rappeler que les retraités de notre pays qui s'étaient couchés hier avec 500 millions de plus, aujourd'hui se sont levés avec 500 millions d'euros de moins !
Nous sommes réunis aujourd'hui pour examiner en deuxième lecture ce projet de loi qui clôt l'exercice budgétaire 2021. C'est le dernier du nom, la loi de règlement étant appelée à devenir l'an prochain la « loi relative aux résultats de la gestion et portant approbation des comptes de l'année », un nouveau nom et un nouveau domaine qui, je n'en doute pas, parleront bien plus à nos concitoyens – et certainement aussi à l'en...
...t les collectivités locales n'ont pas toujours su s'en saisir. Cela explique d'ailleurs qu'il existe un écart entre les autorisations de programme et les crédits de paiement. Chers collègues, je ne sais pas si cette assemblée va durer suffisamment pour pouvoir le constater, mais il est possible que l'année prochaine, les crédits de paiement correspondant aux amendements que vous avez fait adopter aujourd'hui ne soient pas très élevés, parce que les collectivités n'en auront pas fait usage. En ce qui concerne la loi de règlement, il faut savoir raison garder. Il s'agit d'un acte très formel et obligatoire qui permet de prendre acte de l'état des comptes publics. N'oubliez pas que le passé n'a jamais d'avenir ; je ne suis pas sûr que, lorsqu'on s'exprime à cette tribune, la véhémence, l'arrogance ...
Aujourd'hui, la biodiversité s'effondre, les inégalités de revenu et de patrimoine explosent, de véritables ruptures sont observées dans les domaines de l'éducation et de la santé. Pourtant, les Français ne savent toujours pas quel a été l'impact des 528 milliards d'euros de dépenses publiques en 2021 sur l'espérance de vie, le taux de décrochage scolaire, l'empreinte carbone ou la santé. Ils ont droit, ...
Qui a dit que la France avait atteint sa cote d'alerte en matière de finances publiques ? C'est M. Le Maire, et il avait raison. Je lui ai seulement reproché d'avoir pris cinq ans pour s'en apercevoir. Il n'a pas apprécié le compliment. Cela dit, mieux vaut tard que jamais. J'espère que le jeune ministre qui siège aujourd'hui au banc du Gouvernement…
...exact, mais il faut aussi rappeler que, l'année précédente, nous étions les champions du décrochage. Autrement dit, sur deux ans, nous nous retrouvons dans une modeste moyenne par rapport aux autres pays de la zone euro. Quant au taux de croissance structurelle, souvenez-vous de ce que M. Le Maire nous expliquait en 2017 : il devait doubler en cinq ans et passer de 1,2 ou 1,3 % à 2,5 %. Pourtant aujourd'hui, nous en sommes toujours à 1,2 ou 1,3 %, et on nous explique encore que tout ira mieux demain – ce dont nous discuterons la semaine prochaine en débattant du programme de stabilité 2022-2027. Vous annoncez que ce taux remontera à 1,5 ou 1,7 %. Les prévisions affirment toujours que les finances publiques seront redressées grâce à la croissance. Hélas, ce n'est pas ce que nous constatons au vu ...
...tes nettes ont ainsi augmenté de plus de 25 milliards d'euros, principalement en raison de la reprise de l'activité économique. Grâce à au dynamisme de cette dernière, soutenue par la politique que nous menons, les recettes sont au rendez-vous. En vérité, comme le ministre l'a rappelé, en baissant les impôts, nous augmentons leur rendement. Les recettes de l'impôt sur les sociétés (IS) sont ainsi aujourd'hui supérieures à ce qu'elles étaient en 2017, alors que le taux de l'IS est de huit points inférieur. Cette page est désormais tournée. Il nous appartient à présent de protéger les Français et leur pouvoir d'achat dans un nouveau contexte tout en poursuivant le redressement de nos comptes et en assurant la maîtrise de notre endettement. C'est la raison pour laquelle le groupe Renaissance votera...