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Redisons-le, nous sommes à l'Assemblée nationale ! Et si chacun de nous, dans sa circonscription, est le porte-parole de ses électeurs, lorsque nous siégeons ici, dans l'hémicycle, nous représentons le peuple et nous portons sa voix.
Article 89, alinéa 4. Je le répète : nous sommes toutes et tous ici représentants du peuple. Aucun député n'est plus ou moins légitime qu'un autre ; rappelons ce principe. Ce débat est particulier puisque la proposition de loi dont nous sommes saisis – je l'ai dit plusieurs fois en conférence des présidents – n'a pour seul objet que d'abroger un texte financier.
Vous n'avez pas de majorité sur ce texte, ni dans cette assemblée ni dans le peuple français !
La conséquence, c'est que votre réforme des retraites est illégitime. Elle l'est à nos yeux et elle l'est aux yeux du peuple français. Tout à l'heure, madame la présidente, vous avez dit non sans humour que les règles sont les mêmes pour tout le monde. Eh bien non, justement ! Cette déclaration est particulièrement piquante aujourd'hui, car les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde, et c'est bien ce que nous vous reprochons !
Nous sommes les représentants du peuple. En effet, le premier alinéa de l'article 24 de la Constitution du 4 octobre 1958 dispose : « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l'action du Gouvernement. »
Quelle est, dans ces conditions, la légitimité d'une réforme sur laquelle jamais les députés réunis dans cet hémicycle n'ont pu se prononcer ? Quel est ce « cheminement démocratique » dont parle le Président de la République, qui fait l'économie des représentants du peuple ? Pourtant, d'autres pistes auraient pu être explorées. Le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires n'a jamais nié l'existence, à moyen terme, d'un déficit du système de retraite
...our dire à nos concitoyens inquiets que cette réforme injuste n'est pas une fatalité et qu'un autre chemin est possible, dont les corps intermédiaires et les parlementaires sont prêts à discuter ensemble. Nous l'avons déposée pour dire à nos concitoyens qui ne croient plus en leurs représentants qu'il existe encore des élus qui veulent exercer leur mandat et faire leur travail : porter la voix du peuple.
Avec Marine Le Pen présidente, nous respecterons l'esprit de la Constitution du général de Gaulle en redonnant au Parlement le pouvoir de voter la loi, et au peuple celui de s'exprimer par la voie du référendum.
Chers collègues, ce rendez-vous manqué ne favorisera pas l'extinction de la colère sociale. Si vous n'avez pas peur du vote, alors laissez-nous voter ! Et si vous ne redonnez pas le pouvoir aux élus de la nation, nous le rendrons au peuple en 2027 !
À quel extrémisme en êtes-vous réduits pour camoufler votre forfaiture ? Afin d'écraser le choix du peuple et de ses représentants, vous avez fait les poubelles de la V
Quand les représentants du peuple sont privés de vote, et par conséquent de leur prérogative : faire et défaire la loi ? Où est la démocratie, surtout, lorsque le point de vue majoritaire est nié, piétiné, écrasé ? C'est pourquoi nous réaffirmons avec force notre détermination à abroger votre loi, qui abîme la vie concrète, matérielle, sensible, de millions de nos concitoyens ,…
…ni celle du Conseil constitutionnel. Cessez donc de mentir, de donner au peuple de faux espoirs ! Les membres du groupe LIOT, malheureusement, ne sont pas en nombre pour m'entendre, mais j'aperçois sur les bancs des commissions le rapporteur du texte, Charles de Courson, qui m'a formé – Charles de Courson, qui prônait une retraite à taux plein à l'âge de 65 ans
au mépris de la séparation des pouvoirs et, en définitive, en machine à trahir le peuple. Le parlementarisme rationalisé nous entravait ; avec vous, le parlementarisme caporalisé nous asservit.
…vous avez répondu en envoyant des policiers qui tiraient au lanceur de balles de défense (LBD) à hauteur de visage. Le sang, les larmes, les yeux perdus sont alors devenus quotidiens. Lorsque vous avez transformé cela en un grand débat qui n'était en fait qu'une mise en scène grotesque d'un dirigeant seul face au peuple, nous avons eu honte. Lorsque les lycéens ont protesté contre la réforme de l'éducation nationale, vous les avez agenouillés, mains sur la tête, entourés de policiers ; nous nous sommes alors offusqués.
...cret d'un Conseil de défense. Vous avez publié des décrets d'exception, déclaré des états d'urgence sanitaire sans la démocratie ; nous avons concédé en renonçant, au nom de la préservation de notre santé, à des espaces de liberté démocratique et citoyenne. Lorsque la réforme des retraites est arrivée, vous avez tenté de nous convaincre qu'un homme, toujours seul, savait ce qui était bon pour le peuple – mieux que tous les syndicats unis et représentatifs de ce pays, mieux que le peuple lui-même. Vous avez dit que le Président avait fixé un cap, qu'il fallait le suivre, peu importe le rejet massif du texte ; nous avons alors battu le pavé. Quand le texte est arrivé à l'Assemblée, que les députés ont fait savoir qu'ils ne vous suivraient pas, qu'ils ne voteraient pas, vous avez sorti le 49.3 com...