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...militaire ou politique ; sur la légitimité de son élargissement aux États libérés du joug soviétique, voire aux États successeurs de l'Union soviétique ; enfin, sur l'extension potentielle de la zone de compétence couverte par l'article 5 du traité compte tenu de la montée en puissance de la menace chinoise. Trois faits majeurs ont signé cette crise : le cavalier seul d'une Turquie ressaisie par ses ambivalences ottomanes, l'inertie budgétaire des États incapables de se rapprocher des 2 % de produit intérieur consacrés à la défense, les flottements du partenaire américain tenté, avec Donald Trump, de passer par pertes et profits ses responsabilités vis-à-vis des Européens. Le Président de la République a résumé la chose en parlant de « mort cérébrale ». Le retour d'une guerre de haute inten...
...de coopération discrète mais substantielle. Depuis la fin de la guerre froide, les deux pays avaient noué avec l'OTAN un partenariat organisé. L'idée était alors, à Stockholm, de se rapprocher suffisamment de l'OTAN pour se dispenser d'avoir à en faire partie. Cette subtilité appartient désormais au passé. Il manquait cependant aux relations entre l'OTAN et les deux démocraties nordiques deux choses essentielles et que seule l'adhésion pouvait apporter : d'une part, une participation à part entière à la décision au sein d'une organisation dont je rappelle qu'elle est respectueuse de la souveraineté des États et fonctionne sur la base du commun accord ; d'autre part, le bénéfice de l'article 5 du traité, c'est-à-dire la garantie de solidarité, y compris l'emploi de la force armée de tous ses ...
... au service de la paix. Nous n'avons pas affaire à des va-t-en-guerre, mais à des États et à des sociétés responsables qui n'ont d'autre ambition que de servir la paix et de contribuer à la stabilité du continent. L'adhésion à l'OTAN accroîtra la sécurité des membres de l'Alliance sans porter atteinte à celle d'une Fédération de Russie qui serait, par hypothèse, acquise à la paix et au respect de ses voisins. C'est pourquoi, si vigilants qu'on doive être à l'égard des réactions potentielles de la Russie, il est pour le moins improbable que le président Poutine, empêtré dans sa guerre ukrainienne, prenne le risque inconsidéré de surréagir à ce réalignement stratégique. Mme la ministre l'a rappelé : des assurances de sécurité n'en doivent pas moins être apportées aux intéressés face à ce risque...
…à la procédure d'adhésion, sans pour autant garantir que la ratification de cette adhésion intervienne effectivement dans les délais souhaités. Sur cette mauvaise affaire engagée par Ankara, votre rapporteur tient à rappeler à l'Assemblée trois choses. Premièrement, l'accord relatif aux demandes turques n'engage que ce pays et les deux candidats, et nullement les vingt-neuf autres membres de l'organisation…