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... Biden, « Le moindre pouce du territoire de l'OTAN sera défendu. » Les Européens, Allemagne en tête, découvrent les limites du doux commerce, la fragilité géopolitique de nos valeurs, l'impératif catégorique de la solidarité, le devoir d'être forts et complémentaires, aussi impérieux que celui d'être justes. Sans ce revirement de la politique russe, nous ne serions pas ici ce soir à discuter de l'adhésion à l'OTAN de deux grands pays qui ont librement décidé de mettre un terme à deux siècles de neutralité pour la Suède et, pour la Finlande, à soixante-quinze ans de relations spéciales avec la Russie. Sans doute la rupture n'est-elle pas brutale. La Finlande s'était certes interdit de rejoindre l'OTAN après la chute de l'Union soviétique, mais elle s'était arrachée aux contraintes de la souveraine...
Il y a ensuite la contribution nette des nouveaux adhérents à la force de l'Alliance. La Suède et la Finlande apporteront à celle-ci autant, sinon davantage, que ce qu'elles en reçoivent. Ce sont tous deux des États militairement sérieux, également soucieux d'accroître considérablement dans les prochaines années leur effort de défense. La double adhésion améliorera décisivement les positions de l'OTAN autour de la Baltique, offrant en particulier à la défense des trois États baltes une profondeur stratégique qui leur fait aujourd'hui dramatiquement défaut. La substitution d'une défense avancée de ces pays à l'incertaine doctrine du « fil déclencheur » pourra enfin être sérieusement envisagée. Le troisième atout maître des deux candidats, c'est l...
…à la procédure d'adhésion, sans pour autant garantir que la ratification de cette adhésion intervienne effectivement dans les délais souhaités. Sur cette mauvaise affaire engagée par Ankara, votre rapporteur tient à rappeler à l'Assemblée trois choses. Premièrement, l'accord relatif aux demandes turques n'engage que ce pays et les deux candidats, et nullement les vingt-neuf autres membres de l'organisation…