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Interventions sur "face"

19 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour :

En 2027, la baisse des dépenses publiques par rapport aux besoins estimés sera d'environ 80 milliards d'euros. Cet écart, cumulé sur le quinquennat, représentera 230 milliards d'euros. Ces économies représentent un effort jamais réalisé, aux effets non documentés. Elles risquent réellement de nous faire entrer en récession. J'aimerais vous placer face à la réalité. Derrière chaque dixième de pour cent de réduction des dépenses se cache la misère de nos concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour :

Bruno Le Maire a lui-même défendu le « quoi qu'il en coûte » pendant la covid-19, car le coût pour l'économie de cette crise aurait été bien pire si l'État n'avait rien fait, s'il n'était pas intervenu massivement avec de l'argent public. Vous avez donc reconnu vous-mêmes, monsieur le ministre délégué, que, face à une crise grave, il faut investir et dépenser pour protéger l'économie. Pourquoi faudrait-il agir différemment face au changement climatique, la plus grande menace que l'humanité ait eu à affronter ? Pour reprendre les mots de M. Macron, pourquoi ne sommes-nous pas en guerre contre le changement climatique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour :

Rappelez-vous que ce n'est pas ainsi que l'on résout les problèmes. Rappelez-vous que l'époque où nous pouvions détourner les yeux de l'absurdité du fonctionnement monétaire et budgétaire européen est révolue. Soit nous affrontons le problème en face, soit nous réformons les règles européennes, soit nous serons engloutis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFélicie Gérard :

...répondre aux autres crises que nous aurons à surmonter que nous souhaitons maîtriser la dépense publique et préserver la soutenabilité de notre endettement. En effet, ce sujet, qui peut paraître austère ou réservé à quelques spécialistes, recouvre en vérité un enjeu majeur pour la souveraineté de notre pays. Un endettement non maîtrisé placerait les administrations publiques en grande difficulté face à leurs créanciers. Le financement des écoles, des services de santé, des pensions de retraite, des prestations sociales, la robustesse de nos armées ou encore notre capacité à soutenir nos entreprises : tous les pans de l'action publique pourraient être affectés. Il nous faut donc agir de manière responsable pour proposer une ligne de conduite claire et courageuse. La condition de notre souverai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

...seignants, seraient épargnés. Vous nous permettrez d'appeler votre attention sur deux secteurs qui ont cruellement besoin de financement public et que vous ne citez pas dans les domaines préservés : l'hôpital et la transition écologique. De 2011 à 2020, le budget des hôpitaux publics a été sacrifié, avec une augmentation moyenne de 2,3 % par an, alors que 4 % auraient été nécessaires pour faire face à l'accroissement de l'activité et au vieillissement de la population. Jamais, jusqu'en 2020, vous n'avez écouté les professionnels qui vous criaient pourtant que l'hôpital craquait de toutes parts. La crise sanitaire vous a certes contraints à desserrer l'étau pendant deux ans, mais vous semblez vouloir renouer avec l'austérité, puisque les documents du ministère de la santé et de la prévention ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

... les intérêts des plus riches et des entreprises, au détriment du financement des services publics et de la transition écologique, alors même que les besoins sociaux et environnementaux sont criants. Il nous reste à espérer que ce cadre budgétaire évoluera pour que la France soit à la hauteur des enjeux. Or vous ne semblez pas en avoir pris la mesure, en particulier s'agissant du défi climatique, face auquel il y a une impérieuse urgence à agir, pour nous et pour nos enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Tellier :

... des pays : ainsi, 1 euro dépensé en commande publique crée entre 1 et 2,8 euros d'activité économique après trois ans. Dans cet effort d'investissement nécessaire, État, collectivités et administrations de la sécurité sociale doivent prendre chacun leur part. Pourtant, en coupant toute marge de manœuvre budgétaire – comme vous vous apprêtez à le faire –, vous enterrez toute possibilité de faire face aux grands enjeux de notre époque. Bâtir le monde d'après, dans une perspective écologique, sociale et solidaire, impose de ne pas reproduire les erreurs de 2008 et de nous détourner des potions amères promues dans ce texte. Il est temps d'abandonner le dogme de l'austérité, qui a montré toute sa dangerosité et son inadéquation aux enjeux actuels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

... pouvoir d'achat de nos concitoyens du « quoi qu'il en coûte » macronien – pratiqué en période préélectorale avec zèle, dans tous les domaines et bien au-delà des exigences de la crise, comme l'a démontré la Cour des comptes –, cet enjeu redevient central et incontournable. Ce dont nous parlons, c'est de l'avenir de nos enfants, de leur marge de manœuvre pour investir dans l'avenir et pour faire face aux crises futures qui ne manqueront pas de survenir. L'argent magique et la sortie de la crise sanitaire nous ont ramené au niveau du PIB de 2019, mais avec un déficit deux fois supérieur : 178 milliards d'euros en 2021, contre 93 milliards d'euros avant la crise du covid. La croissance record que vous vantez n'était qu'un retour à la normale après une récession record en 2020, plus forte que ch...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

…et qu'elles font face à des hausses de coûts jamais vues, notamment en matière de personnel, d'énergie ou de travaux. Les leçons du précédent quinquennat doivent être tirées. Votre bilan est bien pire que celui de François Hollande s'agissant des dépenses courantes. Vous avez augmenté le poids de la dette depuis 2017, dès avant le covid, quand vingt-quatre des vingt-sept pays de l'Union européenne réduisaient ce fard...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Plassard :

...lectivités locales durant la crise sanitaire. Au total, pour les années 2020 et 2021, plus de 10 milliards d'euros au titre des autorisations d'engagement ont été octroyés, dont près de 5 milliards avaient déjà été décaissés à la fin de l'année 2021. Dispositifs de compensation des pertes de recettes, dotations exceptionnelles de soutien à l'investissement local, aides exceptionnelles pour faire face aux dépenses liées à la crise, mesures sectorielles dans le cadre du plan de relance : l'État a su être au rendez-vous pour aider les collectivités territoriales à passer la crise. Il en ressort que leur situation financière, bien que particulièrement hétérogène, est plutôt favorable. C'est d'ailleurs en ce sens qu'un compromis de grande qualité a su être trouvé dans cette assemblée lors de l'ex...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Hai :

Avec la création d'une cinquième branche de la sécurité sociale pour faire face aux défis de l'autonomie et de la prise en charge de la dépendance, avec la prise en charge universelle de la petite enfance, avec la rénovation énergétique de 700 000 logements d'ici à la fin du quinquennat, avec la refondation du lycée professionnel pour préparer nos jeunes à la révolution numérique et environnementale que nous vivons, nous ambitionnons aussi le plein emploi, un vœu exprimé par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud :

Afin d'éviter tout emballement des taux, qui pèserait très négativement sur notre dette et qui minerait notre croissance potentielle, il nous faut adopter cette politique de maîtrise des dépenses publiques. Notre responsabilité est de ne pas reporter ce fardeau sur les générations futures. Des finances publiques assainies permettront d'ailleurs de faire face aux prochains chocs macroéconomiques qui pourraient survenir. À cet égard, je tiens à rappeler, car j'étais justement rapporteur général du budget à cette époque, que cette même logique de sérieux budgétaire a été particulièrement salvatrice en 2020, au moment d'affronter la crise sanitaire qui a frappé notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

...é budgétaire. Par ce document que nous transmettons aux institutions européennes, c'est un message de sérieux que nous envoyons ; un message compatible avec la protection de nos compatriotes vis-à-vis du pic d'inflation que nous connaissons. De ce point de vue, il n'y a pas d'un côté de petits comptables budgétaires et de l'autre des philanthropes. Il me semble qu'il y a plutôt le camp du sérieux face à celui de l'irresponsabilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

...s conditions et avec une rémunération plus élevée, voilà les clés de notre souveraineté économique et environnementale pour les années à venir. Les crises que nous avons vécues – et qui ne sont, hélas, pas terminées – ne sauraient justifier l'abandon de notre politique réformatrice, laquelle représente, comme vient de le rappeler Joël Giraud, le meilleur outil pour les affronter. Nous avons fait face par le passé parce que nous avions commencé à transformer notre pays et parce que nous suivions une politique budgétaire sérieuse. Et nous ferons face aux crises futures en continuant à transformer le pays, au service du plein emploi et de la transition énergétique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Amiel :

Dans cette période d'instabilité, le Gouvernement a su préserver un cap clair, la puissance économique et écologique pour notre pays d'une part, la justice sociale pour nos concitoyens de l'autre. La justice sociale, c'est évidemment de protéger les Français face à la crise énergétique comme nous avons su le faire face à la crise sanitaire ; mais la justice sociale, c'est aussi d'assurer un juste équilibre entre les générations, en évitant deux écueils. Le premier écueil serait un ajustement budgétaire brutal et précoce qui casserait la reprise économique. Cette erreur a été commise il y a dix ans et nous avions plongé la tête la première dans la crise d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Ferracci :

...ement à une idée couramment admise, ce sont les entreprises jeunes, et non les TPE et les PME, qui présentent le taux de création d'emploi le plus élevé. Pour renforcer la dynamique positive du marché du travail, il est donc nécessaire de les accompagner et de favoriser leur survie à cinq ans en limitant au maximum les contraintes fiscales, réglementaires et conventionnelles auxquelles elles font face. Un dernier enjeu, qui englobe tous les autres, est celui de la qualité de l'emploi. J'en suis convaincu, il est possible d'aller vers le plein emploi sans sacrifier la qualité de l'emploi, bien au contraire. Le quinquennat écoulé en témoigne d'ailleurs, puisque la part des embauches en CDI a atteint en juillet 52 %, un sommet historique. Au-delà de la stabilité de l'emploi, il faut améliorer la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...las, la crise sanitaire est venue percuter nos objectifs en matière de déficit. Le présent programme de stabilité vient pourtant confirmer que la politique menée depuis mars 2020 était la bonne. En effet, nous n'avons pas reproduit l'erreur de 2008 dont nos économies européennes ont mis tant de temps à se relever. Nul ne peut aujourd'hui penser que le choix d'une politique budgétaire restrictive face à la crise nous aurait permis de rebondir aussi vite. Jamais l'austérité n'aurait permis de sauvegarder nos emplois et nos entreprises, de renouer si rapidement et durablement avec la croissance, de redessiner sans plus attendre une trajectoire vertueuse pour nos finances publiques. Pas plus que l'austérité, le laisser-aller budgétaire n'aurait été une solution. Il n'est qu'à regarder le coût de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale de la commission des affaires sociales :

... problèmes urgents ou à bâtir une vision de long terme indispensable. S'agissant des problèmes urgents, outre la mise en œuvre immédiate des conclusions de la mission flash, conduite par le ministre de la santé et de la prévention, l'ONDAM – objectif national de dépenses d'assurance maladie – pour 2022, qui était déjà d'une ampleur importante, sera dépassé, à hauteur de 7,6 milliards, pour faire face notamment aux dépenses exceptionnelles liées à la crise sanitaire. La législature qui s'ouvre est d'abord celle de la montée en puissance des investissements pour les établissements de santé et médico-sociaux. Ainsi, 19 milliards seront investis pour lutter contre la vétusté et l'endettement de nos hôpitaux mais aussi pour améliorer l'accueil du patient et son parcours de soins. Elle sera aussi ...