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...ées. Pour nous, celles-ci doivent être un outil au service du progrès social et du bon traitement des travailleurs des fournisseurs de l'armée française. Comme député de Saint-Nazaire, je profite de cet amendement pour vous poser directement une question à laquelle j'espère une réponse ferme et positive de votre part, monsieur le ministre. Sur les chantiers de l'Atlantique qui vont construire le porte-avions, y aura-t-il des travailleurs sous statut de travailleur détaché, ou tous les travailleurs qui participeront à la construction du navire amiral de la marine française bénéficieront-ils à égalité du droit du travail français, quelle que soit leur nationalité ? C'est un signal important que de dire aux Français que leur argent, l'argent public, est au service du droit du travail français, du droit ...
C'est une réponse un peu laconique. Je comprends que la question sociale vous embarrasse, mais nous parlons tout de même de plusieurs milliards d'euros pour le porte-avions et de plusieurs dizaines de milliards, au total, dans le cadre de la loi de programmation militaire. Il me semble que l'intégration de clauses sociales dans les commandes devrait nous rassembler. Quant à la question que j'ai posée sur le porte-avions et sur le travail détaché, vous ne pouvez pas vous contenter d'y répondre par un simple « défavorable ». Nous avons besoin d'une parole claire. Ou ...
Cette LPM, comme nous avons pu le remarquer, est très axée non seulement sur la dissuasion nucléaire mais aussi sur la construction d'un porte-avions de nouvelle génération (PANG) à propulsion nucléaire, dont le coût global s'élève à 10 milliards d'euros. Au sein même de l'armée, il y a un débat sur l'opportunité stratégique d'un tel projet. Suffira-t-il à assurer notre défense maritime ? N'avons-nous pas plutôt besoin de moyens supplémentaires pour défendre notre territoire, en particulier pour assurer la protection et la surveillance des ter...
Nous avons déjà débattu de ce porte-avions de nouvelle génération en commission, lors des auditions et lors de l'examen du texte, mais nous souhaitions y revenir en séance car il s'agit d'une question cruciale, qu'il s'agisse de notre défense nationale ou de nos choix budgétaires puisque sa construction nécessite des moyens considérables. Nous vivons dans un monde en constante évolution et la guerre n'est plus qu'une question de puissance...
C'est un amendement auquel ma collègue Isabelle Santiago est tout particulièrement attachée. La construction d'un porte-avions suppose un investissement considérable et la question se pose de savoir si nous ne devrions pas prévoir les coûts d'études pour un deuxième porte-avions de nouvelle génération. Il y a quelques décennies, la marine nationale comptait trois porte-avions, ce qui lui permettait d'en avoir constamment deux en mer, quand le troisième faisait l'objet d'opérations de maintenance. Disposer d'un unique por...
Cet amendement vise à engager des études en vue d'accompagner le successeur du Charles-de-Gaulle d'un navire-jumeau. Nous n'allons pas refaire le débat que nous avons eu en commission sur la pertinence de la permanence à la mer. Plusieurs des membres de la commission de la défense sont convaincus de l'utilité de cet outil de projection de puissance qu'est le porte-avions – je citerai notre collègue Chenevard, député de Toulon et rapporteur du budget de la marine. Je suis pour ma part persuadé que, vers 2040, puisque c'est l'horizon vers lequel nous tendons, nous aurons besoin d'assurer la permanence à la mer. Il est important dès maintenant d'envisager les moyens et les études qu'il faudrait y consacrer afin de nous donner le choix avant 2028. Si le contexte inte...
Un porte-avions est un outil de projection de puissance exceptionnel dont nous avons absolument besoin. Avec le porte-avions de nouvelle génération, nous passerons des 42 000 tonnes du Charles-de-Gaulle à 75 000 tonnes, de 260 mètres de pont à plus de 300 mètres. Si tout va bien, lorsque le PANG sortira, nous serons parmi les rares nations avec les États-Unis à disposer d'un porte-avions à propulsion nucl...
Au groupe Démocrate (MODEM et indépendants), nous sommes convaincus qu'il existe une lacune dans notre stratégie aéronavale. La France est une puissance souveraine dans le domaine de la dissuasion nucléaire mais sa position est moins clairement établie en matière aéronavale. Un porte-avions est un outil de projection de puissance fabuleux dont nous devons pouvoir disposer en permanence. Lançons les études sur un deuxième porte-avions avant 2028, date butoir si nous voulons assurer notre permanence à la mer à l'horizon 2040.
Deux approches totalement différentes se font jour, entre ceux qui ne veulent pas d'un porte-avions et ceux qui proposent d'en prévoir un deuxième. Plusieurs d'entre vous l'ont souligné, il est indispensable de détenir un porte-avions si l'on veut que la France soit une nation-cadre sur le plan maritime. C'est également un atout en matière de surveillance de l'espace aérien, ce qui est important dans toutes sortes de combats, qu'ils se déroulent sur terre ou sur mer. Un porte-avions permet éga...
Avant de nous prononcer sur les amendements identiques n° 1174 et suivants, sous-amendés, je voudrais m'assurer que les études ne porteront pas sur le coût du deuxième porte-avions, mais sur le coût du format à deux porte-avions, c'est-à-dire sur le coût non seulement de la détention d'un porte-avions supplémentaire, mais aussi de frégates supplémentaires, de nouveaux quais – je ne suis pas exhaustif. Soyons précis. De la même manière, je voudrais m'assurer que cela inclut les économies d'échelle qui seraient réalisées si les catapultes et les brins d'arrêt étaient produits...
Je souhaite simplement apporter une précision au ministre. Le but n'est pas de dire oui ou non à un porte-avions.
Toutefois, si la France souhaite disposer de ce porte-avions, elle doit être aussi en mesure de protéger tous ses territoires quels qu'ils soient. Vous n'êtes pas sans savoir qu'au moment où je vous parle, il n'y a jamais eu autant de bateaux qui pillent illégalement les ressources halieutiques de nos territoires, en tout cas en Guyane, au niveau de l'Amazonie : cela pose un problème puisque la ressource est sur le point de se tarir. Par conséquent, si la ...